lundi 25 mai 2015

A note from the President Hollande


OMG


C'est la belle histoire du palmarès de ce 68e Festival de CannesEmmanuelle Bercot, 47 printemps au compteur, a reçu le Prix d'interprétation féminine pour sa prestation dans Mon roi, de Maïwenn.Un prix qu'elle a partagé avec Rooney Mara, la prude et timide vendeuse de Carol qui en pince pour Cate Blanchett, une aristo en plein divorce.
Sur scène, après avoir reçu son prix des mains de Tahar Rahim, l'actrice française ne cachait pas sa joie, ni sa vive émotion. "Ce prix, je veux dire à Maïwenn qu'il récompense son audace, son sens aigu de la liberté, son anticonformisme. Après Polisse, elle pouvait viser les plus hautes sphères, avoir les plus grandes actrices. Et non, elle a choisi une inconnue de 46 ans pour être son actrice", a-t-elle déclaré, déclenchant une salve d'applaudissements nourris. Avant d'ajouter : "Il n'y avait qu'elle pour oser ça, et Alain Attal pour la suivre. Maïwenn, t'as cru en moi comme personne avant, m'a regardée comme personne avant." La jeune réalisatrice de Mon roi n'a pu s'empêcher de laisser échapper quelques larmes.
Très émue, Emmanuelle Bercot a également eu quelques mots pour son génial partenaire à l'écran,Vincent Cassel. "Mon roi, c'est toi et moi, Vincent. Face à toi, tout est devenu plus facile, plus grand, plus joyeux, je sais ce que je te dois. Mais je veux aussi dire qu'en plus de l'immense acteur que tu es, la si belle personne que tu as été sur le tournage, ta bienveillance, son soutien, ta générosité constante, et je me souviens que tu me disais 'un jour, tu seras récompensée pour ce que tu fais' et tu ne t'es pas trompé !", a-t-elle raconté, avant de remercier Thierry Frémaux "de [lui] avoir offert la semaine la plus dingue de [sa] vie". Durant le Festival, elle était en effet venue défendre Mon roi mais également présenter La Tête haute en ouverture du Festival de Cannes, le dernier film qu'elle a réalisé.
Évoquant ses "trois bonnes fées, Marina FoïsSandrine Kiberlain et Cécile Felsenberg" qui lui ont "donné confiance", Emmanuelle Bercot a assuré, au bord des larmes, que "la vie peut aller au-delà des rêves" comme elle peut elle-même le constater. "Je pense à Shana [Besson, fille de Maïwenn, NDLR], je pense à Diego [Le Fur, fils de Maïwenn] et je pense à Nemo [Schiffman, son fils], mon ange-gardien, ma force et mon courage", a-t-elle conclu.
Christopher Ramoné

Sincérité

  
After Bankei had passed away, a blind man who lived near the master's temple told a friend: "Since I am blind, I cannot watch a person's face, so I must judge his character by the sound of his voice. Ordinarily when I hear someone congratulate another upon his happiness or success, I also hear a secret tone of envy. When condolence is expressed for the misfortune of another, I hear pleasure and satisfaction, as if the one condoling was really glad there was something left to gain in his own world."
"In all my experience, however, Bankei's voice was always sincere. Whenever he expressed happiness, I heard nothing but happiness, and whenever he expressed sorrow, sorrow was all I heard."



Lorsque Bankei mourut un aveugle qui vivait près du temple du Maître  dit à un ami :  Depuis que je suis aveugle , je ne peux pas regarder le visage de mon interlocuteur  donc je sois jauger son caractère au son de sa voix . D'habitude quand j'entends quelqu'un féliciter quelqu'un d'autre sur ses succès ou son bonheur , j'entends aussi le ton secret de l'envie . Quand ce sont des condoléances qui sont exprimées  j'entends  dans la voix plaisir et satisfaction comme si celui qui exprime ses regrets  était en fait heureux qu'il lui reste quelque chose à grappiller pour lui-même. 
Mais a travers toutes mes expériences toutefois la voix de Bankei était toujours sincère . Quand il exprimait de la joie on n'entendait que de la joie , quand il exprimait du chagrin , du chagrin c'est tout ce qu'on entendait .

J'ai pensé hier au soir que ma fille était un Bankei 
Elle ne triche pas 
Elle s'exprime sincèrement 
Elle ne porte aucun masque 
Et si je dois être fière de quelque chose c'est de ça dont je serais  fière : de sa sincérité absolue .

Travail, Gloire et Lauriers







dimanche 24 mai 2015

The french connection !


Les deux reines


Well done Emmanuelle


Beaux résultats

Festival de Cannes: "Dheepan" Palme d'or, Vincent Lindon et Emmanuelle Bercot prix d'interprétation, le cinéma français triomphe (VIDEO)

Le cinéma français sort grand vainqueur du Festival de Cannes, avec trois récompenses: la Palme d'or pour le film "Dheepan" de Jacques Audiard, et les prix d'interprétation pour Vincent Lindon et Emmanuelle Bercot.
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Emmanuelle Bercot, Jacques Audiard et Vincent Lindon, les trois grands vainqueurs du Festival de Cannes, dimanche soir. ©Eric Gaillard/Reuters
Humiliée la veille à l'Eurovision (25e sur 27), la France a pris sa revanche dimanche soir au Festival de Cannes, en remportant les trois prix les plus prestigieux: la Palme d'or, remise au film Dheepan de Jacques Audiard, et les deux prix d'interprétation, décernés à Vincent Lindon dans La loi du marché et Emmanuelle Bercot dans Mon roi.
Il faut dire qu'avec cinq films en compétition –un record dans l'histoire du Festival–, le cinéma français avait débarqué en force sur la Croisette. Mais on ne l'attendait pas sur la plus haute marche, à laquelle accède Jacques Audiard après son Prix du scénario en 1996 pour Un héros très discret et son Grand Prix en 2009 pour Un prophète.
Dheepan, sans vedette connue, qui raconte la survie d'un immigré tamoul en France ayant fui la guerre dans son pays et se retrouvant face à des dealers dans une banlieue de Paris, est la troisième Palme d'or française en sept ans, après Entre les murs (de Laurent Cantet) en 2008 et La vie d'Adèle (d'Abdellatif Kechiche) en 2013. La précédente remontait à 1987 (Sous le soleil de Satan, de Maurice Pialat).
Le grand moment d'émotion de la cérémonie de clôture dimanche soir fut le prix d'interprétation masculine remis à Vincent Lindon, pour son rôle de chômeur reconverti en vigile dans le film de Stéphane Brizé La loi du marché"C'est la première fois que je reçois un prix dans ma vie", a-t-il dit, très ému, et applaudi à tout rompre par les 3.000 personnes réunies dans le grand auditorium Louis-Lumière du Palais des festivals.
Très émue aussi, au bord des larmes aussi, Emmanuelle Bercot, récompensée pour son rôle de femme malmenée mais qui résiste dans Mon roi, a remercié sa réalisatrice Maïwenn et son partenaire dans le film, Vincent Cassel.
Elle partage son prix d'interprétation féminine avec l'actrice américaine Rooney Mara, pour son rôle dans Carol, seule petite place qu'a trouvée au palmarès le jury présidé par les réalisateurs américains Joel et Ethan Coen pour ce film de leur compatriote Todd Haynes, que beaucoup de festivaliers voyaient à une meilleure place.

Elle l'a franchi

Emmanuelle Bercot, portrait d’une affranchie

Publié par 
Pour son rôle dans «Mon Roi», de Maïwenn, Emmanuelle Bercot partage le prix d'interprétation féminine du Festival de Cannes 2015 avec Rooney Mara («Carol»).
Emmanuelle Bercot et Vincent Cassel dans «Mon Roi» - PHOTO : SHANNA BESSON
«Audace, liberté, anti-conformisme», voici les qualificatifs qu’Emmanuelle Bercot choisit dans son discours de remerciement pour définir le travail de sa complice Maïwenn. Mais ils pourraient surtout s’appliquer à elle-même, tant ils la caractérisent parfaitement.
On le sait, Cannes peut changer une carrière, changer une vie. L’an dernier, Xavier Dolan devenait la coqueluche du cinéma mondial avec son film coup de cœur Mommyqui le faisait définitivement passer dans la cour des grands. Cette année la star de cette 68e édition, c’est elle: Emmanuelle Bercot. Son nom ne vous disait peut-être rien il y a encore quelques semaines, mais avec son prix d’interprétation pour Mon Roi, le film de Maïwenn (partagé ex-aequo avec Rooney Mara dans Carol) et l’accueil chaleureux de son propre film La Tête Haute, présenté en ouverture, on peut dire qu’elle rafle la mise.
Et c’est amplement mérité, puisque cela fait maintenant une quinzaine d’années qu’elle creuse son sillon plutôt discrètement, sans faire de concession. Retour sur le parcours d’une femme libre au parcours radical.
Diplômée de la Femis, elle réalise en 1999 un moyen métrage très remarqué: La Puceavec Isild LeBesco (sœur de Maïwenn) qui tiendra une place importante dans sa filmographie. Elle y aborde déjà un sujet sulfureux: le dépucelage d’une adolescente par un homme mûr.
2001: Premier long-métrage, Clément, présenté à Cannes dans la section «Un Certain Regard», un véritable pavé dans la mare d’un jeune cinéma français souvent timoré. Il raconte l’histoire d’amour brûlante et charnelle entre une femme de la trentaine (jouée par Bercot elle-même) et un adolescent de treize ans. Elle n’épargne rien des détails intimes de la relation, aborde ses personnages sans pudeur mais avec un grand respect. Le discours post soixante-huitard ultra risqué sur la liberté d’aimer à tout âge démontre déjà l’immense courage de la réalisatrice et l’absence total de calcul de carrière.
Une radicalité qui la marginalisera puisque le film passe totalement inaperçu, sapé par son propre producteur qui, effrayé par le sujet tabou et les réaction suite à son passage sur Arte, fera tout pour limiter sa diffusion, jusqu’à empêcher son édition en vidéo.
2004: Backstage, deuxième film à plus gros budget avec en vedette Emmanuelle Seigner, dans le rôle d’une chanteuse icône de la variété (simili-Mylène Farmer), qui est confrontée à une jeune fan passionnément dévouée (Isild LeBesco) avec laquelle elle tisse des liens ambigus. Dès les premières scènes on est entre les frères Dardenne et Pialat : c’est fort, c’est vivant, c’est cru.
La réalisatrice absorbe l’essence de la culture populaire tout en posant un regard à la fois tendre et poétique sur des personnages aux antipodes l’uns de l’autre, qui , là encore, vont vivre une relation dévorante et «contre nature». Réinventer l’amour semble être une obsession pour Bercot, elle qui ne pose jamais de jugement sur les sentiments confus de ses personnages. On est à l’opposé des bavardages de la petite bourgeoise parisienne nombriliste d’un Arnaud Desplechin, alors encensé par les critiques et la profession. Le film sera encore une fois rejeté par le public et une partie de la presse, qui ne le comprend pas.
2011: Polisse. Après l’échec de Backstage, Emmanuelle Bercot disparait provisoirement des écrans. Il faudra attendre que Maïwenn fasse appel à elle comme scénariste et comédienne dans Polisse pour la revoir enfin. Le film est un véritable électrochoc au Festival de Cannes où il remporte le prix du jury et connaîtra le succès que l’on sait. Elle y incarne une jeune femme flic au tempérament bien trempé, avec un naturel déconcertant. C’est une révélation. Sa carrière est relancée.
2013: Elle s’en va. Retour à la réalisation enfin, avec cette comédie dramatique subtile et profonde. En apparence Emmanuelle Bercot s’est calmée, mais à y regarder de près, Catherine Deneuve incarne une vieille dame qui n’accepte pas son âge, qui refuse les conventions, qui fugue, qui boit, qui ne fait rien comme tout le monde. L’esprit rebelle est bien conservé. Le film est une totale réussite, explorant un panel de sentiments exceptionnellement large, et se voit comme une hymne à la liberté. Il lui vaut un joli accueil critique et public.
Qu’elle soit cinéaste ou comédienne, Emmanuelle Bercot est désormais une personnalité qui compte dans le cinéma français. Et on souhaite qu’à l’image de La Tête Haute, son dernier long-métrage, elle ne renonce jamais à sa faculté de déranger, bousculer et faire vibrer le cinéma français.

Soeurs de Cinema

SŒURS DE CINÉMA
On trouve un écho étrange en découvrant dans la foulée le nouveau film très attendu de Maiwenn : Mon Roi avec Vincent Cassel et Emmanuelle Bercot (réalisatrice du très beau film d'ouverture La Tête Haute). Là aussi il est question d'un amour passionnel, dévorant, emprisonnant, et d'un homme qui, malgré lui, entrave la personne qu'il aime. Le film explore une exceptionnelle palette de sentiments, permettant aux deux comédiens délivrer une performance qui sent le prix d'interprétation.



On s'attarde sur le duo artistique passionnant formé par Emmanuelle Bercot et Maiwenn, véritables sœurs de cinéma, tantôt scénariste ou actrice chez l'une ou chez l'autre, elles semblent se compléter parfaitement.




samedi 23 mai 2015

Rod la découverte qui découvre


mercredi 13 mai 2015

COUP DE PROJECTEUR : QUI EST ROD PARADOT (La découverte de la Tête Haute)

Du CAP au festival de Cannes
Hier, il était en CAP menuiserie. Aujourd’hui, il ouvre le Festival de Cannes. "Le cinéma est arrivé par chance, via un casting sauvage. Ça me paraissait tellement inaccessible que je n’y avais jamais pensé."
Coup du destin ou heureux hasard, qu’importe. Fils de plombier et d’employée de mairie, il impose sa présence animale et sa sensibilité extrême dans le rôle de Malony, délinquant mal aimé par sa mère, mais épaulé par un éducateur et une juge (incarnée par Catherine Deneuve). "Je connaissais mal ses films, mais je savais que c’était une bête de cinéma. J’ai eu un coup de chaud au début, je n’arrivais pas à jouer. Mais elle m’a mis super à l’aise : elle a été comme une deuxième maman."
Et des projets plein les poches…
Autre soutien de taille : son coach, qui l’a aidé à canaliser son énergie. « Des cas comme Malony, j’en connais. J’habite à Stains, à côté de la cité du Clos Saint- Lazare. Là-bas, les mômes de 8 ans qui se promènent seuls la nuit, c’est une réalité. Et puis, même si je ne suis pas aussi violent que mon personnage, j’ai moi aussi été un petit diable. Aujourd’hui, j’ai mûri. Je vais essayer de faire mon trou dans ce métier et, comme il est dit dans le film, de saisir les mains qu’on me tend."
Ses projets : des cours de théâtre, une orgie de cinéma "pour observer et apprendre" et, dans l’immédiat, la gestion du stress cannois. « J’ai un peu honte de parler en public : je fais plein de fautes de français. Ils vont se demander d’où je sors. Mais je suis aussi très fier. Pour le film et pour moi, Cannes est un super emballage cadeau."
La Tête Haute d’Emmanuelle Bercot (France, 2 h 00). En salle le 13 mai.
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