lundi 24 août 2015
Dans la vie ....
"Dans la vie, nous fréquentons trois types de gens : les séducteurs (qui manipulent notre amour), les "amoureux" (qui mendient notre amour), et les indifférents (qui rejettent notre amour). Méfiez-vous des deux premiers."
Vincent Cespedes
Vincent Cespedes
Et : les "compassionnés" qui nous servent une reconversion de bondieuseries, ces causeurs de l'amour qui jamais ne se remettent en cause et ne causent pas de relations qui les engagent.
Et : les étriqués, les plaintifs, les infirmes, les endurcis, les donneurs d'ordre, les chercheurs de perfection, les quêteurs d’absolu, les bardés de certitudes, ceux qui déclament leur cévé à la seule intonation de leur nom et accumulent plus de distinctions que les combattants sur les colonnes des monuments aux morts.
Et : les humanistes intolérants, les philosophes bornés, les guérisseurs inguérissables, les pervers et les manipulateurs (attention ils font légion), les saboteurs d'existence et les marchands d'illusion.
Et : les incapables d'engagement, les médiocres, les démissionnaires, les indifférents, les autosuffisants, les raseurs, les pleurnicheurs, les faux guerriers qui ne se cuirassent que pour se protéger.
Et : les ours. Et ceux plus redoutables encore qui vous tiennent des épîtres sur l'ouverture du cœur mais dont la disponibilité est à guichet fermé. Coquille close.
Et : ceux qui ne savent jouir que de ce cri de peur qu'ils boivent dans vos yeux, annulent leur visage au profit d'un masque qui les rassure sur leur possibilité d'être aimé, mettent des boulets aux chevilles de l'aimée pour mieux la coucher là dans leur propre ombre et, en dernier recours, fondent l'autre dans un pli du paysage.
Et : les étriqués, les plaintifs, les infirmes, les endurcis, les donneurs d'ordre, les chercheurs de perfection, les quêteurs d’absolu, les bardés de certitudes, ceux qui déclament leur cévé à la seule intonation de leur nom et accumulent plus de distinctions que les combattants sur les colonnes des monuments aux morts.
Et : les humanistes intolérants, les philosophes bornés, les guérisseurs inguérissables, les pervers et les manipulateurs (attention ils font légion), les saboteurs d'existence et les marchands d'illusion.
Et : les incapables d'engagement, les médiocres, les démissionnaires, les indifférents, les autosuffisants, les raseurs, les pleurnicheurs, les faux guerriers qui ne se cuirassent que pour se protéger.
Et : les ours. Et ceux plus redoutables encore qui vous tiennent des épîtres sur l'ouverture du cœur mais dont la disponibilité est à guichet fermé. Coquille close.
Et : ceux qui ne savent jouir que de ce cri de peur qu'ils boivent dans vos yeux, annulent leur visage au profit d'un masque qui les rassure sur leur possibilité d'être aimé, mettent des boulets aux chevilles de l'aimée pour mieux la coucher là dans leur propre ombre et, en dernier recours, fondent l'autre dans un pli du paysage.
Mais si par hasard nos vies s'emmêlent, que le rire nous gagne ! Le bonheur est partout. Même chez les empêcheurs de tourner en rond.
Bien des hommes ont dans les yeux une lueur qui attend d’être vue.
La vie est rencontre. Rien n’est figé.
Bien des hommes ont dans les yeux une lueur qui attend d’être vue.
La vie est rencontre. Rien n’est figé.
D'après La Petite Colère, Maela PAUL, L'Harmattan 2010
dimanche 23 août 2015
Jean Diharsce ( texte et photo )
Il est des jours comme ça où plus rien n'a de sens. Où indéfiniment, les mots au bord des larmes, on cherche ses racines, sans plus rien voir du ciel. Un peu plus loin la mer fait des gouttes salées qui coulent à l'envers. Le grand fatras des terres à vif, arrachées, labourées.
Et lentement le jour apostrophe l'idée de retourner sur vous, de redresser la tête et de vous réveiller. De retrouver les mots qui ressemblent à l'endroit.
Le soir alors en est posé. Et tout dans le désordre peut bien continuer puisque la vie est là. Et vivre c'est bouger, des racines aux feuilles, à l'envers à l'endroit, sans jamais s'arrêter.
Aller où l'arbre ouvre les branches...
Et lentement le jour apostrophe l'idée de retourner sur vous, de redresser la tête et de vous réveiller. De retrouver les mots qui ressemblent à l'endroit.
Le soir alors en est posé. Et tout dans le désordre peut bien continuer puisque la vie est là. Et vivre c'est bouger, des racines aux feuilles, à l'envers à l'endroit, sans jamais s'arrêter.
Aller où l'arbre ouvre les branches...
©jeandiharsce
samedi 22 août 2015
Patience
Un jour, lorsque tu seras calmé,
lorsque ton cœur sera en paix,
et que le paisible t'aura enveloppé,
tu reviendras me parler et d'âme à âme je saurai t’écouter.
Je te dirai que tu m'as manqué
et que mon cœur a su porter
longtemps toute la beauté de ton fragile.
Si le temps est un chemin terrestre,
la patience, elle, est un vrai chemin de sagesse.
lorsque ton cœur sera en paix,
et que le paisible t'aura enveloppé,
tu reviendras me parler et d'âme à âme je saurai t’écouter.
Je te dirai que tu m'as manqué
et que mon cœur a su porter
longtemps toute la beauté de ton fragile.
Si le temps est un chemin terrestre,
la patience, elle, est un vrai chemin de sagesse.
Christophe Bauberger
@ Coline Tdl
[Photo : Œuvre de Elioth Gruner]
[Photo : Œuvre de Elioth Gruner]
La rencontre
"La rencontre d'amour entre deux personnes, c'est l'entente entre deux enfances. Sans quoi ce n'est pas grand-chose."
Philippe Sollers
Philippe Sollers
"Notre complicité s’est d’emblée révélée comme une évidence. Et c’est ce mot, « évidence », qui me renvoie à l’enfance. Dans le sens que j’essaie de faire entendre : une enfance retrouvée après coup, dans la rencontre, qui vous refait à neuf, re-naissante et différente selon l’évidence de l’aimant, de l’amant. Qui vous fait revivre une mémoire sensorielle retrouvée, révélée et soudain intensifiée, rénovée. Voilà le socle. À partir de là, une complicité existentielle devient possible : intellectuelle, culturelle, professionnelle, et qui dure dans le temps. Pour moi, l’étrangère, cet accordage avec l’infantile de Philippe me donne l’impression que je peux apprivoiser ce qu’il incarne et qui le porte : la langue et la mentalité françaises, l’histoire de France... Bien sûr, je resterai toujours une étrangère plus ou moins intégrée. Cependant, dans l’amour qui ravive nos enfances échangées, et seulement là, je cesse d’être étrangère."
Via Eva Maria Matesanz
[Photo : KLIMT - Les Amants]
[Photo : KLIMT - Les Amants]
jeudi 20 août 2015
La pluie et l'écriture ...Mais quel génie celui-ci !
"Il
pleut. Depuis maintenant trois jours il pleut. La pluie c'est
l'écriture quand l'écriture se fait comme elle devrait toujours se faire
: à l'insu de son auteur, en dehors de toute volonté claire d'un livre.
Je regarde les gouttes d'encre glisser sur la vitre de papier blanc,
j'attends une éclaircie."
L'épuisement. Christian BOBIN
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L'épuisement. Christian BOBIN
mercredi 19 août 2015
mardi 18 août 2015
Un temps fou
Maela Paul shared Eva Maria Matesanz's photo.
Sculpture Éva Antonini
« Avec certains êtres, très rares, il faudrait ne pas parler. Il faudrait tout de suite être dans les bras, caresser le visage, les paupières, les joues, les lèvres, les effleurer d'un doigt, lentement d'abord, puis dans un baiser, passionnément. S'embrasser. S'étreindre. Les mots sont inutiles. Les mots viendraient plus tard confirmer ce que les corps ont su dès les premiers instants. »
Laurence Tardieu
Extrait de "Un temps fou"
Sculpture Éva Antonini
Extrait de "Un temps fou"
Sculpture Éva Antonini
Cette clarté ..
Cette clarté nue convoitée
venue d’où
de quelle faille
quelle espérance
de quelle gorge abrupte et rauque d’où
arrachée ?
Laurence VERREY – Vous nommerez le jour
venue d’où
de quelle faille
quelle espérance
de quelle gorge abrupte et rauque d’où
arrachée ?
Laurence VERREY – Vous nommerez le jour
[Photo : Œuvre de Stephen Robert KOEKKOEK]
dimanche 16 août 2015
samedi 15 août 2015
Super cool
"How To get to Mars" is a clip from the IMAX documentary "Roving Mars" from 2006. This is an edited short version. DVD - Roving Mars 2006 : Spirit, Opportuni...
La prospective
| En face des sombres pronostics apportés par la prospective, il importe de se souvenir que, dans les périodes les plus difficiles, bien souvent un petit nombre de femmes et d’hommes, répartis à travers le monde, ont été capables de renverser le cours des évolutions historiques, parce qu'ils espéraient contre toute espérance. Frère Roger de Taizé (Dynamique du provisoire, p. 17) | |
vendredi 14 août 2015
Picasso
Ris le plus souvent possible, et surtout de toi-même!
Quand viennent les larmes, accepte, souffre et... continue d'avancer.
Accueille chaque jour qui se lève comme une opportunité, et pour cela, OSE : ose entreprendre.
Laisse tomber la routine, préfère les nouvelles routes aux chemins mille fois empruntés !
Efface le gris de ta vie et allume les couleurs que tu possèdes à l'intérieur.
Exprime tes sentiments pour ne jamais rien perdre des beautés qui t'entourent.
Que ta joie rejaillisse sur ton entourage et abats les frontières personnelles que le passé t'a imposées. Mais, rappelle-toi : l'unique personne qui t'accompagne toute la vie, c'est toi-même.
Sois vivant dans tout ce que tu fais !
Pablo Picasso
Expressio.fr
Voici la liste des expressions parues sur expressio.fr cette semaine :
- Samedi 8 Août: Etre patraque
- Dimanche 9 Août: Casser sa pipe
- Lundi 10 Août: Comme un pet sur une toile cirée
- Mardi 11 Août: Tuer la poule aux oeufs d'or
- Mercredi 12 Août: In extenso
- Jeudi 13 Août: Secret de polichinelle
- Vendredi 14 Août: Ne faire semblant de rien
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