mercredi 15 août 2018
Vacances en famille
Donné pour toujours
Je crois que pour vivre – parce qu’on peut passer cette vie sans vivre, et c’est un état sans doute pire que la mort – […] il faut avoir été regardé au moins une fois, avoir été aimé au moins une fois, avoir été porté au moins une fois. Et après, quand cette chose-là a été donnée, vous pouvez être seul.
La solitude n’est plus jamais mauvaise. Même si on ne vous porte plus, même si on ne vous aime plus, même si on ne vous regarde plus, ce qui a été donné, vraiment donné, une fois, l’a été pour toujours.
A ce moment-là, vous pouvez aller vers la solitude comme une hirondelle peut aller vers le plein ciel.
La solitude n’est plus jamais mauvaise. Même si on ne vous porte plus, même si on ne vous aime plus, même si on ne vous regarde plus, ce qui a été donné, vraiment donné, une fois, l’a été pour toujours.
A ce moment-là, vous pouvez aller vers la solitude comme une hirondelle peut aller vers le plein ciel.
Posté par Maela
L'Assomption au jardin
Je n'ai jamais pu me résoudre à jeter cette vieille statue en plâtre de la Vierge en très mauvais état, et dont le socle était cassé, qui avait appartenu à ma grand-mère… Je n'avais jamais compris pourquoi. Elle traînait donc dans le garage à côté d'autres vieilles choses inutilisables, mais injetables, comme nous en avons tous plus ou moins dans nos garages, débarras ou greniers… Dans le jardin, il y a de très vieux arbres fruitiers, dont un prunier qui doit avoir plus de 60 ans, rongé par le temps, avec un tel trou qu'on se demande comment il tient encore debout ! Pourtant, il donne encore des fruits… Il vit encore. Je n'ai jamais pu non plus me résoudre à le couper. Alors que je me laissais aller à méditer à côté de ce prunier sur l'état apocalyptique de notre monde, des souffrances et des inquiétudes que beaucoup d'entre nous devons désormais traverser au quotidien, j'ai "su" pourquoi j'avais gardé la statue… J'ai donc placé cette Vierge dans le trou du prunier, ai ajouté une petite botte de fleurs bleues, une bougie, une grosse améthyste que j'avais trouvée en Auvergne, et un petit lierre en pot sur le dessus. J'ai ensuite fait un petit rituel tout simple en l'aspergeant avec de l'eau de Lourdes qu'avait aussi ramené ma grand-mère il y a plus de 30 ans… C'est la première fête de l'Assomption de cette Vierge depuis bien longtemps. Je crois bien qu'on peut lui attribuer le titre de sainte patronne des rescapés…
mardi 14 août 2018
S'arrêter de courir
Il y a si peu de temps
Entre vivre et mourir
Qu'il faudrait bien pourtant
S'arrêter de courir...
Entre vivre et mourir
Qu'il faudrait bien pourtant
S'arrêter de courir...
Barbara
lundi 13 août 2018
Ballade à Poul Fetan , musée village .
Crêpes cuites au feu de bois, fabrication de beurre, broyage de l’ajonc à cheval, filage de la laine au rouet ou encore tressage de corde en chanvre…on peut y voyager dans le temps . On y trouve un potier bien sûr mais aussi une laveuse, un meunier, des danseurs , du kir breton et un fort joli potager où poussent les légumes d'antan . L'auberge même sert les plats traditionnels de l'époque : du brouet d'avoine et de la bouillie de blé noir entre autres .
Les photos sont de Nadine .
dimanche 12 août 2018
L;Humanité et la beauté
| L’humanité est une émotion collective et non un ensemble de corps sans âme. C’est dans le beau que cette émotion se crée. Bertrand Vergely et d’après Dostoïevski La beauté, quelle chose terrible ; c'est là que le diable entre en lutte avec Dieu, et le champ de bataille c'est le cœur de l'homme. Les frères Karamazov c’est pourquoi La beauté sauvera le monde l’idiot | |
samedi 11 août 2018
Dire OUI , Nouvelles de Gaëlle
Être Adolescent,
chanceux.
Apprendre à apprendre à dire oui quand vos amies proposent leur aide
❣️
J’ai appris à redire oui !
J’étais vraiment une personne qui, par gêne, timidité, mais surtout par orgueil, refusait l’aide remplie de bienveillance qui m’était proposée et ne la demandait quasi pas = j’étais étouffée dans un beau nœud de peurs…
Et puis j’ai compris. J’ai compris que seule je m’épuisais, seule je n’avais plus aucun recul, seule je ne partageais rien, seule je faisais ma fière d’y être arrivé, seule je me posais des tas de masques, seule je m’isolais de plus en plus, seule je me suis engouffrée dans des mensonges de « bonne conscience » et que toute seule je rejetais tous les jours une de mes valeurs fondamentales : LE PARTAGE
Et franchement, la joie qui est vécue seule dans son petit coin, c’est vraiment trop petit !!!
J’étais vraiment une personne qui, par gêne, timidité, mais surtout par orgueil, refusait l’aide remplie de bienveillance qui m’était proposée et ne la demandait quasi pas = j’étais étouffée dans un beau nœud de peurs…
Et puis j’ai compris. J’ai compris que seule je m’épuisais, seule je n’avais plus aucun recul, seule je ne partageais rien, seule je faisais ma fière d’y être arrivé, seule je me posais des tas de masques, seule je m’isolais de plus en plus, seule je me suis engouffrée dans des mensonges de « bonne conscience » et que toute seule je rejetais tous les jours une de mes valeurs fondamentales : LE PARTAGE
Et franchement, la joie qui est vécue seule dans son petit coin, c’est vraiment trop petit !!!
Merci d’être là. Mes liens avec vous sont des trésors !
vendredi 10 août 2018
La légende
Nouvelles de LA LEGENDE
Ces huit derniers mois, on a fait pleins de trucs, mais on a pas donné beaucoup de nouvelles! Alors voilà, il est temps de raconter brièvement.
Nous sommes à quelques heures d'une fin de chantier. Ce fût long, dur parfois, des hauts, des bas, des joies, des frayeurs, des bonnes surprises, des mauvaises, du retard. Bref, un chantier quoi!
La date d'ouverture se précise.
Nous sommes à quelques heures d'une fin de chantier. Ce fût long, dur parfois, des hauts, des bas, des joies, des frayeurs, des bonnes surprises, des mauvaises, du retard. Bref, un chantier quoi!
La date d'ouverture se précise.
Ce sera fin septembre, début octobre, en fonction du calendrier lunaire et de notre impatience à accueillir mangeurs et buveurs.
On avait dit printemps 2018, ce sera automne 2018. 6 mois et quelques dégâts des eaux plus tard.
On avait dit printemps 2018, ce sera automne 2018. 6 mois et quelques dégâts des eaux plus tard.
Grâce à un entourage solide, solidaire et dévoué, nous avons réussi le pari de transformer cette petite maison d'habitation en spacieux restaurant. Tout au long des travaux, des amis sont venus prêter main forte pour poncer, peindre, construire, remonter le moral, apporter la gamelle ou simplement papoter d'autre chose. Merci à eux.
En ce beau dimanche d'août, les oiseaux chantent encore, la messe se termine en face et nous avons découvert qu'au deuxième étage, le cadran de la porte de la buanderie est en train de se décrocher. Les joies du bâti ancien. Du coup, le chantier continu encore un peu.
Patience...jeudi 9 août 2018
La tâche la plus difficile
“For one human being to love another,” Rilke wrote to a young friend, “that is perhaps the most difficult of all our tasks… the work for which all other work is but preparation.”
Pour un être humain en aimer un autre est peut être la plus difficile de toutes nos tâches .....le travail préparatoire à tout autre travail .
Rilke
mercredi 8 août 2018
Peindre
Un vrai tableau, c’est une merveille. On peut en vivre. Il ne s’agit pas de multiplier…
Peindre me fait peur. Vivre tout cela, je le vis comme une histoire qui n’est pas sans danger. Mais je dois rester le maître…
Moi je suis heureux, comme si la vie si fragile a tout de même la chance d’être…
J’ai toujours voulu être peintre.
Je ne sais jamais le tableau qui va venir.
C’est une sorte de plongeon dans un monde qui est en moi mais je dois le voir…
La peinture a une possibilité qu’on ignore.
Chaque fois, un tableau vient et je ne le savais pas. L’acte est une sorte de désespoir dont on ne sait rien, qui vous plonge à l’intérieur…
Je suis attentif à une sorte de vie en moi et la peinture m’aide sur cette route et j’attends tranquillement que l’autre possibilité vienne car c’est ici que je vis. Il y a un grand bonheur de voir…
Voir, c’est le monde vrai.
C’est un acte où je dois me sauver. La peinture est un acte où je me sauve, où je ne suis plus en danger.
Il y a des périodes où je n’ai pas de lumière en moi, où je ne peux pas travailler. C’est ça le plus difficile : d’être suspendu dans un état où on ne peut rien faire…
On n’a pas le courage d’agir, on flotte…
Il me faut plonger jusqu’à des moments où je ne sais plus rien…
Tout est dedans, il n’y a pas de dehors : on perd pied, on n’est plus dans le monde des autres…
Ce sont des sauvetages : de manière inconnue, on est sauvé parce qu’on s’oublie…
Le travail c’est une approche du non-travail.
Je vis des semaines où rien ne peut se faire… Comme c’est miraculeux d’arriver à faire ! Le principal est que l’on ose faire…
Le courage, c’est ce courage vers l’inconnu. Souvent, on n’a pas ce courage total… Tout est tellement invisible.
Je sens où est la vie et où est la non vie. La vie est vraie pour moi, la non-vie est fausse.
La vie est l’acte qui sauve.
J’ai mis ma vie en tableaux : peut-être qu’on se vide ainsi…
Un tableau est ce qu’on est devenu.
Tout est fragile.
L’endroit où on s’approche de la vraie vie, rien n’est fixé, pas de sécurité, tout est flottant…
La peinture a le pouvoir de quitter le monde réel et là on respire enfin, on vit sa vie : c’est miraculeux.
Bram Van Velde, entretien avec Charles Juliet, France Culture 27 septembre 1980
Transmis par Jean Lavoué
mardi 7 août 2018
lundi 6 août 2018
Marty a 70 ans
Au chateau
- marinebercotNotre salle de concert hier soir... #ravies #chateaudeflamarens#festivaldechansonfrancaise
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