Partout où j'ai passé - J'ai trouvé mon absence - Je ne suis nulle part - Excepté le néant -
Mais je porte caché au plus haut des entrailles - À la place où la foudre a frappé trop souvent -
Un cœur où chaque mot a laissé son entaille - Et d'où ma vie s'égoutte au moindre mouvement.
Mais je porte caché au plus haut des entrailles - À la place où la foudre a frappé trop souvent -
Un cœur où chaque mot a laissé son entaille - Et d'où ma vie s'égoutte au moindre mouvement.
Pierre REVERDY - La Liberté des Mers (1959) - Posté par Maela
Tableau : Nicolas ROERICH
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