Pleine Lune le mercredi 25 novembre à 23 h 45Energie de l'art et de la créativitéainsi que la Connaissance et la ScienceNote-clé du signe : Je vois le but, je l'atteins et en vois un autre
mardi 24 novembre 2015
Pleine lune du Sagittaire
La Souffrance
«Une femme dit, parle-nous de la Souffrance.
Il répondit :
Votre douleur est l'éclatement de la coquille qui enferme votre entendement.
De même que le noyau doit se fendre afin que le cœur du fruit se présente au soleil, ainsi devrez-vous connaître la Souffrance.
Si vous saviez garder votre cœur émerveillé́ devant les miracles quotidiens de votre vie, votre douleur ne vous paraîtrait pas moins merveilleuse que votre joie;
Vous accepteriez les saisons de votre cœur, comme vous avez toujours accepté les saisons qui passent sur vos champs.
Et vous veilleriez avec sérénité́ durant les hivers de vos chagrins.
Une grande part de votre douleur a été́ choisie par vous.
C'est la potion amère avec quoi le médecin en vous guérit votre moi malade.
Faites confiance, alors, au médecin, et buvez son remède calmement et en silence.
Car sa main, si lourde et si rude soit-elle, est guidée par la tendre main de l'Invisible.
Et la coupe qu'il vous tend, bien qu'elle brûle vos lèvres, a été́ façonnée d'une argile que le Potier a imprégnée de Ses larmes sacrées.»
– Khalil Gibran
Il répondit :
Votre douleur est l'éclatement de la coquille qui enferme votre entendement.
Si vous saviez garder votre cœur émerveillé́ devant les miracles quotidiens de votre vie, votre douleur ne vous paraîtrait pas moins merveilleuse que votre joie;
Vous accepteriez les saisons de votre cœur, comme vous avez toujours accepté les saisons qui passent sur vos champs.
Et vous veilleriez avec sérénité́ durant les hivers de vos chagrins.
Une grande part de votre douleur a été́ choisie par vous.
C'est la potion amère avec quoi le médecin en vous guérit votre moi malade.
Faites confiance, alors, au médecin, et buvez son remède calmement et en silence.
Car sa main, si lourde et si rude soit-elle, est guidée par la tendre main de l'Invisible.
Et la coupe qu'il vous tend, bien qu'elle brûle vos lèvres, a été́ façonnée d'une argile que le Potier a imprégnée de Ses larmes sacrées.»
– Khalil Gibran
lundi 23 novembre 2015
L'Ange et le Messager
Qui ne connaît pas l’Ave Maria de Schubert ? Mais ici l’interprétation de ce chanteur de rue est exceptionnelle.
Et le dialogue qu'il a avec le regard de l'enfant angélique est sublime.
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dimanche 22 novembre 2015
samedi 21 novembre 2015
Et ce qu'en dit un haut gradé
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Un message de Jaclyn Krieg
Bonjour tout le monde !
Un peu d'espoir en vue. Je crois que toute cette violence n'est pas vaine. Elle nous permet , en nous obligant à nous regarder en face, de voir et de comprendre que nous avons fabriqué un monde de ghettos, un monde d 'égoïstes. Un monde centré sur des illusions comme l'argent, la réussite sociale et toute sortes de comportements de plus en plus nombriliques. Laissons cela de côté et donnons nous la main en écoutant Michel Collon :
Avec toute mon amitié, Jaclyn
Et l'avis de son Ami Matthieu Ricard
Attentats de Paris - Matthieu Ricard : deux enfants
Les jeunes hommes qui ont tué vendredi 13 novembre ont été des enfants. "Qu'avons-nous négligé pour en arriver là ?" s'interroge le moine bouddhiste.
PAR MATTHIEU RICARD
Publié le | Le Point.fr
L' Un de ces enfants est un petit garçon syrien de 4 ans, Aylan Kurdi, échoué mort sur une plage turque. Son image a bouleversé le monde. L'autre est un enfant qui comme tant d'autres qui n'ont pas eu accès à une éducation ouverte fondée sur le respect de l'autre, la tolérance et la bienveillance, est tombé entre les mains de fanatiques qui lui ont inculqué la haine. Mais cet enfant n'est pas né en se disant "je vais tuer tout le monde autour de moi". Qu'avons-nous négligé pour en arriver à ces deux formes d'horreur ?
Face aux actes barbares qui ont ôté la vie à tant d'entre nous à Paris, notre réaction immédiate est d'être profondément choqués, de ressentir une immense peine, parfois de la peur. Mais nous n'avons pas d'autre choix que de faire front en cultivant la résilience, la force d'âme, et de mobiliser toutes nos ressources intérieures pour faire face avec sagesse et compassion. La peur se combat par la coopération et la solidarité. Une société plus altruiste est moins vulnérable : les individus sont plus forts ensemble qu'isolés. Mais cela, bien sûr, est impossible si l'on exclut certains peuples du monde ou certains pans de notre propre société.
Se protéger des douleurs
Sur le moment, on doit faire ce que l'on peut pour se protéger des douleurs et des violences absurdes, mais on ne peut fonctionner uniquement dans l'urgence, une fois l'incendie déclaré. On doit inlassablement rechercher les racines du mal et œuvrer à long terme pour un monde meilleur. En réduisant, par exemple, les inégalités qui ne cessent de croître entre le Nord et le Sud, entre les États et au sein même de nos sociétés. En offrant aux jeunes un idéal autre que celui de la violence, une vision saine du monde qui les incite à se préoccuper du bien des autres. Or, jusque-là, c'est le contraire que nous avons fait. Nous avons, par égoïsme, aveuglement ou indifférence, aliéné une partie de la population du monde en favorisant ainsi son basculement dans l'extrémisme.
Cette situation n'est pas sans espoir. On sait que, globalement, la violence est en constante baisse dans les régions qui connaissent la démocratie, le respect des femmes, la liberté de pensée, de parole et d'action, et l'ouverture aux autres. "C'est à chaque homme de décider, disait Martin Luther King, s'il marchera dans la lumière de l'altruisme créatif ou dans les ténèbres de l'égoïsme destructeur." Cette phrase est particulièrement appropriée en ces moments tragiques. Il est tentant de réagir par la violence, les représailles, mais si l'on applique la loi du talion — œil pour œil, dent pour dent ‒, le monde, disait Gandhi, sera bientôt aveugle et sans dents. Au lieu de frapper dans des pays lointains des êtres qui ont eu le malheur de subir un endoctrinement pervers, mieux vaudrait remédier, par des mesures constructives, aux causes profondes du ressentiment qui a, peu à peu, mené ces êtres à la barbarie.
Que la haine nous quitte
Quand la haine a déjà enflammé l'esprit de quelqu'un, la compassion consiste à adopter face à lui l'attitude du médecin envers un fou furieux. Il faut d'abord l'empêcher de nuire. Mais, comme le médecin qui s'attaque au mal qui ronge l'esprit du fou sans prendre un gourdin et réduire son cerveau en bouillie, il faut aussi envisager tous les moyens possibles pour résoudre le problème sans tomber soi-même dans la violence et la haine. Si la haine répond à la haine, le problème n'aura jamais de fin. En bref, faisons tout pour que la haine, la cruauté, l'intolérance, l'envie de se venger, en gros tout désir de violence, quittent le cœur de ceux, nous-mêmes ou les autres, qui sont sous l'emprise de ces poisons mentaux. Il ne peut y avoir de désarmement extérieur sans désarmement intérieur, de paix dans le monde sans paix dans l'esprit. Tout repose en fait sur chacun de nous.
Ce que répond le Dalaï Lama sur : devons nous prier pour Paris ?
The Tibetan spiritual leader, speaking to German state broadcaster Deutsche Welle, said in reaction to the Paris attack:
People want to lead a peaceful lives. The terrorists are short-sighted, and this is one of the causes of rampant suicide bombings.
We cannot solve this problem only through prayers. I am a Buddhist and I believe in praying. But humans have created this problem, and now we are asking God to solve it. It is illogical. God would say, solve it yourself because you created it in the first place.We need a systematic approach to foster humanistic values, of oneness and harmony. If we start doing it now, there is hope that this century will be different from the previous one. It is in everybody's interest.So let us work for peace within our families and society, and not expect help from God, Buddha or the governments.
The 80-year-old added that many of the world's problems have been caused by "superficial differences" of religion and nationality.
His message for the world is clear: "We are one people" .
Juste réflexion de Sarah
Lettre à ma génération : moi je n'irai pas qu'en terrasse
Salut, On se connaît pas mais je voulais quand même t’écrire. Il paraît qu’on devrait se comprendre, puisqu’on est de la même génération. Je suis française, je n’ai pas trente ans. Paris, c’est ma ville. J’ai grandi dans une école internationale où on était plus de quatre-vingt nationalités. J’ai beaucoup voyagé et je parle plusieurs langues. J’ai « des origines » comme on dit maghrébines. Je suis auteur compositeur interprète, artiste, et même un peu anthropologue.
J’ai toujours adoré les terrasses. La dernière fois que j’étais à Paris j’y ai passé des heures, dans les cafés des 10e 11e et 18earrondissements. J’y ai écrit un livre qui s’appelle Chroniques de terrasse. Il est maintenant quelque part dans la pile de manuscrits de plusieurs maisons d’édition. Ça fait drôle d’y penser maintenant. J’aurais envie de rajouter quelques pages. Pourtant aujourd’hui, ce n’est pas en terrasse que j’ai envie d’aller.
Depuis plusieurs jours, on m’explique que c’est la liberté, la mixité et la légèreté de cette jeunesse qui a été attaquée, et que pour résister, il faut tous aller se boire des bières en terrasse. C’est joli comme symbole, c’est même plutôt cool comme mode de résistance. Je ne suis pas sûre que si les attentats prévus à la Défense avaient eu lieu, on aurait lancé des groupes facebook « TOUS EN COSTAR AU PIED DES GRATTE-CIELS ! » ni qu'on aurait crié notre fierté d’être un peuple d’employés et de patrons fiers de participer au capitalisme mondial, pas toi ?
On nous raconte qu’on a été attaqués parce qu’on est le grand modèle de la liberté et de la tolérance. De quoi se gargariser et mettre un pansement avec des coeurs sur la blessure de notre crise identitaire. Sauf qu'il existe beaucoup d’autres pays et de villes où la jeunesse est mixte, libre et festive. Vas donc voir les terrasses des cafés de Berlin, d’Amsterdam, de Barcelone, de Toronto, de Shanghai, d’Istanbul, de New York !
On a été attaqués parce que la France est une ancienne puissance coloniale du Moyen-Orient, parce que la France a bombardé certains pays en plongeant une main généreuse dans leurs ressources, parce que la France est accessible géographiquement, parce que la France est proche de la Belgique et qu’il est facile aux djihadistes belges et français de communiquer grâce à la langue, parce que la France est un terreau fertile pour recruter des djihadistes.
Oui je sais, la réalité est moins sexy que notre fantasme. Mais quand on y pense, c’est tant mieux, car si on a été attaqué pour ce qu’on est, alors on ne peut pas changer grand chose. Mais si on a été attaqué pour ce qu'on fait, alors on a des leviers d’action :
- S'engager dans la recherche pour trouver des énergies renouvelables, car quand le pétrole ne sera plus le baromètre de toute la géopolitique, le Moyen-Orient ne sera plus au centre de nos attentions. Et d'un coup le sort des Tibétains et des Congolais nous importera autant que celui des Palestiniens et des Syriens.
- S'engager pour trouver de nouveaux modèles politiques afin de ne plus déléguer les actions de nos pays à des hommes et des femmes formés en école d'administration qui décident que larguer des bombes, parfois c'est bien, ou qu'on peut commercer avec un pays qui n'est finalement qu'un Daesh qui a réussi.
- Les journalistes ont montré que les attentats ont éveillé des vocations de policiers chez beaucoup de jeunes. Tant mieux. Mais où sont les vocations d’éducateurs, d’enseignants, d’intervenants sociaux, de ceux qui empêchent de planter la graine djihadiste dans le terreau fertile qu’est la France ?
Si la seule réponse de la jeunesse française à ce qui deviendra une menace permanente est d’aller se boire des verres en terrasse et d'aller écouter es concerts, je ne suis pas sûre qu’on soit à la hauteur du symbole qu’on prétend être. L'attention que le monde nous porte en ce moment mériterait que l'on sorte de la jouissance de nos petits plaisirs personnels.
Ma mixité
Qu’on soit maghrébin, français, malien, chinois, kurde, musulman, juif, athée, bi homo ou hétéro, nous sommes tous les mêmes dès lors qu'on devient de bons petits soldats du néo-libéralisme et de la surconsommation. On aime le Nutella qui détruit des milliers d’hectares de forêt et décime les populations amazoniennes, on achète le dernier iphone et on grandit un peu plus les déchets avec les carcasses de nos anciens téléphones, on préfère les fringues pas chères teintes par des enfants du Bengladesh et de Chine, on dépense des centaines d'euros en maquillage testé sur les animaux et détruisant ce qu'il reste de ressources naturelles.
Ma mixité, ce sera d’aller à la rencontre de gens vraiment différents de moi. Des gens qui vivent à huit dans un deux pièces, peu importe leur origine et leur religion. Des enfants dans les hôpitaux, des détenus dans les prisons. Des vieilles femmes qui vivent seules. De ce gamin de douze ans à l'écart d'un groupe d'amis, toujours rejeté parce qu'il joue mal au foot, qui se renferme déjà sur lui-même. Des ados dans les banlieues qui ne sont jamais allés voir une pièce de théâtre. Ceux qui vivent dans des petits villages reculés où il n'y a plus aucun travail. Les petits caïds de carton qui s'insultent et en viennent aux mains parce que l'un n'a pas payé son cornet de frites au McDo. D'habitude quand ça arrive, qu'est-ce que tu fais ? Tu tournes la tête, tu ris, tu te rassures avec un petit "Et ben ça chauffe !" et tu retournes à ta conversation. Si tous ceux qui ont répondu à l'appel Tous en terrasse ! décidaient de consacrer quelques heures par semaine à ce type d'échange... il me semble que ça irait déjà mieux. Ça apportera à l'humanité sans doute un peu plus que la bière que tu bois en terrasse.
Ma liberté
Je ne vois pas en quoi faire partie du troupeau qui se rend chaque semaine aux messes festives du weekend est une marque de liberté. Ma liberté sera de prendre un autre chemin que celui qui passe par l’hyperconsommation. D’avoir un autre horizon que celui de la maison, de la voiture, des grands écrans, des vacances au soleil et du shopping.
Ma liberté sera celle de prendre le temps quand j'en ai envie, de ne pas m'affaler devant la télé en rentrant du boulot, d'avoir un travail qui ne me permet pas de savoir à quoi ressemblera ma journée.
Ma liberté, c'est de savoir que lorsque je voyage dans un pays étranger je ne suis pas en train de le défigurer un peu plus. C'est vivre quelque part où le ciel a encore ses étoiles la nuit. C'est flâner dans ma ville au hasard des rues. C'est avoir pu approcher une autre espèce que la mienne dans son environnement naturel.
Ma liberté, ce sera de savoir jouir et d'être plein, tout le contraire des plaisirs de la consommation qui créent un manque et le besoin de toujours plus. Ma liberté, ce sera d'avoir essayé de m'occuper de la beauté du monde. "Pour que l'on puisse écrire à la fin de la fête que quelque chose a changé pendant que nous passions" (Claude Lemesle).
Ma fête
Ma fête ne se trouve pas dans l’industrie du spectacle. Ma fête c'est quand j'encourage les petites salles de concert, les bars où le musicien joue pour rien, les petits théâtres de campagne construits dans une grange, les associations culturelles. Passer une journée avec un vieux qui vit tout seul, c’est une fête. Offrir un samedi de babysitting gratuit à une mère qui galère toute seule avec ses enfants, c’est une fête. Organiser des rencontres entre familles des quartiers défavorisés et familles plus aisées, et écouter l'histoire de chacun, c'est une fête.
La fête c’est ce qui sort du quotidien. Et si mon quotidien est de la consommation bruyante et lumineuse, chaque fois que je cultiverai une parole sans écran et une activité dont le but n’est pas de consommer, je serai dans la fête. Préparer un bon gueuleton, jouer de la gratte, aller marcher en forêt, lire des nouvelles et des contes à des jeunes qui sentent qu’ils ne font pas partie de notre société, quelle belle teuf !
N’allez pas me dire que je fais le jeu des djihadistes qui disent que nous sommes des décadents capitalistes… s’il vous plaît ! Ils n’ont pas le monopole de la critique de l’hyper-consommation, et de toute façon, ils boivent aux mêmes sources que les pays les plus capitalistes : le pétrole et le trafic d’armes.
Voilà. Je ne sais pas si on se croisera sur les mêmes terrasses ni dans les mêmes fêtes. Mais je voulais juste te dire que tu as le droit de te construire autrement que l'image que les médias te renvoient. Bien sûr qu'il faut continuer à aller en terrasse, mais qu'on ne prenne pas ce geste pour autre chose qu'une résistance symbolique qui n'aura que l'effet de nous rassurer, et sûrement pas d'impressionner les djihadistes (apparemment ils n'ont pas été très impressionnés par la marche du 11 janvier), et encore moins d'arrêter ceux qui sont en train de naître.
Ce qu’on est en train de vivre mérite que chacun se pose un instant à la terrasse de lui-même, et lève la tête pour regarder la société où il vit. Et qui sait... peut-être qu'un peu plus loin, dans un lambeau de ciel blanc accroché aux immeubles, il apercevra la société qu’il espère.
Sarah
vendredi 20 novembre 2015
La France de Pierre
Pierre Perret
Bonsoir mes loulous, voici quelques lignes inspirées par le non-respect d'une vieille dame qui s'appelle La France : elle a soudain perdu, sans méfiance aucune, ses enfants, exécutés par des êtres immondes... Méditez cela, c'est gratos, à bientôt les amis, je vous embrasse.
Ma France à moi
C’est celle de 1789, une France qui se lève, celle qui conteste, qui refuse , la France qui proteste qui veut savoir, c’est la France joyeuse, curieuse et érudite, la France de Molière qui tant se battit contre l’hypocrisie, celle de La Fontaine celle de Stendhal, de Balzac, celle de Jaurès, celle de Victor Hugo et de Jules Vallès, la France de l’invention, des chercheurs, celle de Pasteur, celle de Denis Papin et de Pierre et Marie Curie, la France des lettres, celle de Chateaubriand, de Montaigne, la France de la Poésie, celle de Musset, d’Eluard, de Baudelaire, de Verlaine et celle d’ Aimé Césaire, la France qui combat tous les totalitarismes, tous les racismes, tous les intégrismes, l’obscurantisme et tout manichéisme, la France qui aime les mots, les mots doux, les mots d’amour, et aussi la liberté de dire des gros mots la France qui n’en finira jamais de détester le mot «soumission» et de choyer le mot révolte.
Oui ma France à moi c’est celle des poètes, des musiciens, celle d’Armstrong, celle de l’accordéon, celle des chansons douces, des chansons graves, des espiègles, des humoristiques, des moqueuses ou celles truffées de mots qui font rêver d’un amour que l’on n’osera jamais déclarer à celle qu’on aime.
Ma France à moi c’est celle de Picasso, de Cézanne et celle de Soulages, celle d’Ingres, celle de Rodin, la France des calembours, des «Bidochons», celle de la paillardise aussi bien que celle du «chant des partisans».
Ma France c’est celle de Daumier, celle de l’ «Assiette au beurre», du «Sapeur Camembert», celle de Chaval, celle de Cabu, de Gottlieb, de Siné, celle du «Canard», de «Fluide Glacial» et de «Charlie», drôles, insolents, libres !
Ma France, c’est aussi celle des dictées de Pivot celle de Klarsfeld et celle de Léopold Sedar Senghor, la France des «Enfants du Paradis» et des «Enfants du Veld ’hiv», celle de la mode libre, celle de la danse, des flirts et des câlins, celle de la musique douce et des rock déjantés, celle de la gourmandise, ma France à moi c’est une France capable de renvoyer dos à dos la Bible et le Coran s’il lui prend l’envie d’être athée.
Eh oui ! Ma France est une France libre, fraternelle et éternellement insoumise aux dictats de la «bienpensance».
Il n’est qu’en respectant toutes ces diversités qu’on arrive un jour à vivre la «douce France» de Trenet. Celle qui m’a toujours plu et que notre jeunesse lucide et combative fera perdurer par-delà les obscurantismes.
Figure révolutionnaire emblématique durant «La commune», le «Père Duchêne» écrivait au frontispice du journal qu’il publiait en 1793 : «La République ou la Mort !» Son journal coûtait 1 sou… mais on en avait pour son argent.
Figure révolutionnaire emblématique durant «La commune», le «Père Duchêne» écrivait au frontispice du journal qu’il publiait en 1793 : «La République ou la Mort !» Son journal coûtait 1 sou… mais on en avait pour son argent.
Les 100 premiers irish names
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The top 100 surnames in Ireland.
Note: variants of the same surname are shown together with the percentage of the total.
For example Kelly 97, O’Kelly 3 means that 3% of the Kelly clan use the “O” prefix and so on.
1 Murphy
2 Kelly 97, O’Kelly 3
3 Walsh 94, Walshe 6
4 O’Connor 89, Connor 9, Connors 2
5 O’Sullivan 89, Sullivan 11
6 Byrne 95, O’Byrne 5
7 O’Brien 98, Brien 2
8 Ryan
9 Smith 52, Smyth 48
10 O’Neill 92, Neill 8
11 O’Reilly 61, Reilly 39
12 M(a)cCarthy 97, Carthy 3
13 Doyle
14 Brown 56, Browne 44
15 Murray
16 Doherty 85, O’Doherty 12, Dougherty 3
17 Burke 80, Bourke 20
18 Lynch
19 M(a)cLaughlin 51, M(a)cLoughlin 41, Loughlin 6, Laughlin 2
20 Quinn 99, Quin 1
21 Kennedy
22 Moore
23 Gallagher
24 Johnston 86, Johnson 12, Johnstone 2
25 Campbell
26 Brennan
27 Clarke 95, Clark 5
28 Wilson
29 Dunne 92, Dunn 8
30 Daly 99, O’Daly 1
31 O’Connell 88, Connell 12
32 Martin
33 Whelan 64, Phelan 36
34 Flynn 84, O’Flynn 16
35 M(a)cMahon 71, Mahon 29
36 Farrell 86, O’Farrell 14
37 Carroll 85, O’Carroll 15
38 Collins
39 Nolan 99, O’Nolan 1
40 Connolly
41 O’Donoghue 53, Donohoe 21, Donoghue 13, Donohue 8, O’Donohoe 3, O’Donohue 2
42 Thompson 97, Thomson 3
43 Fitzgerald
44 Hughes
45 Maguire 85, M(a)cGuire 15
46 O’Donnell 98, Donnell 2 (est)
47 White 81, Whyte 19
48 M(a)cGrath 99, Magrath 1
49 Duffy 99, O’Duffy 1
50 Kavanagh 93, Cavanagh 7
51 M(a)cCormack 64, M(a)cCormick 34, Cormack 2
52 O’Mahony 75, Mahony 14, O’Mahoney 7, Mahoney 4
53 Power
54 O’Callaghan 70, Callaghan 30
55 Stewart 91, Stuart 9
56 Sweeney 74, M(a)cSweeney 26
57 Boyle 83, O’Boyle 17
58 O’Shea 98, Shea 2
59 Brady
60 Fitzpatrick 96, Patrick 4
61 Healy
62 Donnelly
63 O’Donovan 76, Donovan 24
64 O’Leary 99, Leary 1
65 M(a)cKenna 93, Kenna 7
66 Hayes
67 Robinson
68 Graham
69 Kenny
70 Keane 99, O’Keane 1
71 Cunningham
72 Barry
73 Moran
74 Kane 59, O’Kane 41
75 Casey
76 M(a)cDonnell 97, Donnell 3 (est)
77 Hamilton
78 Keogh 65, Kehoe 31, McKeogh 4
79 Foley
80 Buckley
81 O’Keeffe 95, O’Keefe 5
82 Ward
83 M(a)cDonald 95, Donald 5
84 Mullan 46, Mullen 41, Mullin 12, O’Mullan 1
85 Reid 96, Read 2, Reed 2
86 M(a)cCann
87 Curran
88 Scott
89 Roche
90 Maher
91 Griffin 98, Griffen 2
92 Bell
93 Sheehan 85, Sheahan 15
94 O’Dwyer 64, Dwyer 36
95 Moloney 73, Maloney 23, Molony 4
96 Magee 66, M(a)cGee 34
97 Higgins 96, O’Higgins 4
98 M(a)cKeown 74, M(a)cKeon 21, Keown 5
99 Cullen
100 Lyons
2 Kelly 97, O’Kelly 3
3 Walsh 94, Walshe 6
4 O’Connor 89, Connor 9, Connors 2
5 O’Sullivan 89, Sullivan 11
6 Byrne 95, O’Byrne 5
7 O’Brien 98, Brien 2
8 Ryan
9 Smith 52, Smyth 48
10 O’Neill 92, Neill 8
11 O’Reilly 61, Reilly 39
12 M(a)cCarthy 97, Carthy 3
13 Doyle
14 Brown 56, Browne 44
15 Murray
16 Doherty 85, O’Doherty 12, Dougherty 3
17 Burke 80, Bourke 20
18 Lynch
19 M(a)cLaughlin 51, M(a)cLoughlin 41, Loughlin 6, Laughlin 2
20 Quinn 99, Quin 1
21 Kennedy
22 Moore
23 Gallagher
24 Johnston 86, Johnson 12, Johnstone 2
25 Campbell
26 Brennan
27 Clarke 95, Clark 5
28 Wilson
29 Dunne 92, Dunn 8
30 Daly 99, O’Daly 1
31 O’Connell 88, Connell 12
32 Martin
33 Whelan 64, Phelan 36
34 Flynn 84, O’Flynn 16
35 M(a)cMahon 71, Mahon 29
36 Farrell 86, O’Farrell 14
37 Carroll 85, O’Carroll 15
38 Collins
39 Nolan 99, O’Nolan 1
40 Connolly
41 O’Donoghue 53, Donohoe 21, Donoghue 13, Donohue 8, O’Donohoe 3, O’Donohue 2
42 Thompson 97, Thomson 3
43 Fitzgerald
44 Hughes
45 Maguire 85, M(a)cGuire 15
46 O’Donnell 98, Donnell 2 (est)
47 White 81, Whyte 19
48 M(a)cGrath 99, Magrath 1
49 Duffy 99, O’Duffy 1
50 Kavanagh 93, Cavanagh 7
51 M(a)cCormack 64, M(a)cCormick 34, Cormack 2
52 O’Mahony 75, Mahony 14, O’Mahoney 7, Mahoney 4
53 Power
54 O’Callaghan 70, Callaghan 30
55 Stewart 91, Stuart 9
56 Sweeney 74, M(a)cSweeney 26
57 Boyle 83, O’Boyle 17
58 O’Shea 98, Shea 2
59 Brady
60 Fitzpatrick 96, Patrick 4
61 Healy
62 Donnelly
63 O’Donovan 76, Donovan 24
64 O’Leary 99, Leary 1
65 M(a)cKenna 93, Kenna 7
66 Hayes
67 Robinson
68 Graham
69 Kenny
70 Keane 99, O’Keane 1
71 Cunningham
72 Barry
73 Moran
74 Kane 59, O’Kane 41
75 Casey
76 M(a)cDonnell 97, Donnell 3 (est)
77 Hamilton
78 Keogh 65, Kehoe 31, McKeogh 4
79 Foley
80 Buckley
81 O’Keeffe 95, O’Keefe 5
82 Ward
83 M(a)cDonald 95, Donald 5
84 Mullan 46, Mullen 41, Mullin 12, O’Mullan 1
85 Reid 96, Read 2, Reed 2
86 M(a)cCann
87 Curran
88 Scott
89 Roche
90 Maher
91 Griffin 98, Griffen 2
92 Bell
93 Sheehan 85, Sheahan 15
94 O’Dwyer 64, Dwyer 36
95 Moloney 73, Maloney 23, Molony 4
96 Magee 66, M(a)cGee 34
97 Higgins 96, O’Higgins 4
98 M(a)cKeown 74, M(a)cKeon 21, Keown 5
99 Cullen
100 Lyons
List is taken from Survey of Irish Surnames 1992-97 by Sean J Murphy
Une de mes amies, Mary Wooley va il y a quelques années - et c'est très rare à la banque à Skiberreen et le banquier qui ne la connaît pas particulièrement et qu'elle n'a pas vu depuis plus d'un an lui dit -Hello Miss Wooley . Elle est surprise qu'il se souvienne de son nom de famille qui n'est pas de surcroit si fréquent et elle le lui dit .- Vous vous souvenez de mon nom de famille ? -Et bien lui répond-il , ce n'est pas, voyez, un nom aussi ordinaire et banal que Murphy
Ce qu'elle ne lui avait pas encore dit c'est que justement elle venait changer ce nom sur son compte car elle venait d'épouser un John Murphy !
Put me on !
Ces doudounes sont accrochées au centre ville de Halifax au Canada sur des poteaux
Elles disent " je ne suis pas perdue ! et si vous vous retrouvez dehors dans le froid prenez moi pour que je vous tienne chaud "
Qui a eu cette idée est un être merveilleux ! Non ?
Le jour muré
À t'entendre on dirait
Que le jour s'est muré,
Qu'il ne nous reste sur les yeux
Que de la nuit martyrisée. (...)
Sang ou musique,
On y voit noir. (...)
Que le jour s'est muré,
Qu'il ne nous reste sur les yeux
Que de la nuit martyrisée. (...)
Sang ou musique,
On y voit noir. (...)
— Salue, arbre, salue, salue,
Salue la mer si tu vois loin.
Vous n'aurez pas
D'autres amours.
Salue la mer si tu vois loin.
Vous n'aurez pas
D'autres amours.
Guillevic, Coordonnées, éditions des Trois Collines, Genève-Paris, 1948, p. 109-111.
[Photo : œuvre de Ralph Albert BLAKELOCK]
20 novembre 1877 : Merci Thomas !
1877 : Thomas Edison hurle les mots de la comptine "Mary had a little lamb" dans une machine de son invention qu'il a construite à Menlo Park, dans le New Jersey, et reproduit ensuite l'enregistrement. Le phonographe est né; pour la première fois quelqu'un a réussi à enregistrer, puis à reproduire un son au moyen d'une pellicule d'étain enroulée sur un cylindre.
Ave, Salam, Shalom à tous
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