Il avait des fantômes cousus à ses épaules
De longs linceuls blancs
Qui lui faisaient des vagues et des voiles
Des plumes et des ailes
Des voiles et des ailes sans vent
Il avait des comètes cousues à ses paupières
Avec des fils noirs
Qui lui faisaient des pochoirs d’ivoire
Au lieu de ses étoiles filées
De ses étoiles absentes
Il avait de la pourpre de rose à sa bouche cousue...
De longs linceuls blancs
Qui lui faisaient des vagues et des voiles
Des plumes et des ailes
Des voiles et des ailes sans vent
Il avait des comètes cousues à ses paupières
Avec des fils noirs
Qui lui faisaient des pochoirs d’ivoire
Au lieu de ses étoiles filées
De ses étoiles absentes
Il avait de la pourpre de rose à sa bouche cousue...
Anna Maria Carulina Celli (extrait)
[transmis par Emmanuel Emmanuel puis par mailla ]
Photo : Irène Layous
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