Tout s'achève où cela a commencé.
Sur la nudité du corps rendu à sa précarité. Sur le tain d'un miroir destitué de ses visages. Sur des parfums absorbés dans la moiteur de la nuit. Sur une lampe que l'on éteint par peur de réveiller les ombres. Et sur l'aube accrochée aux lèvres pour dire ce matin, entre signes et désir, que j'avance promise à l'oubli.
Car seul le sable dure. Et s'effacent les traces. A tout jamais.
Avec le désir retrouvé de me reprendre, il n'y a pas d'autre issue que d'avancer.
S'arrêter est se dire déjà mort.
Chaque jour accueilli est un pas qui déleste.
Maela Paul - Extrait de La Petite Colère (L’Harmattan 2010)
Œuvre : Alvar Sunol MUNOZ-RAMOS
Sur la nudité du corps rendu à sa précarité. Sur le tain d'un miroir destitué de ses visages. Sur des parfums absorbés dans la moiteur de la nuit. Sur une lampe que l'on éteint par peur de réveiller les ombres. Et sur l'aube accrochée aux lèvres pour dire ce matin, entre signes et désir, que j'avance promise à l'oubli.
Car seul le sable dure. Et s'effacent les traces. A tout jamais.
Avec le désir retrouvé de me reprendre, il n'y a pas d'autre issue que d'avancer.
S'arrêter est se dire déjà mort.
Chaque jour accueilli est un pas qui déleste.
Maela Paul - Extrait de La Petite Colère (L’Harmattan 2010)
Œuvre : Alvar Sunol MUNOZ-RAMOS
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire