Je la revois dans les ravages du silence,
à cheval sur le miroir,
le remue-ménage des doigts dans la chaleur,
exaltant quelques passages de feu,
convaincue d'un seuil égoïste
où l'œil apercevrait la fêlure des temps.
Je la revois avec sa question inexprimable,
son traité de douleurs folles,
à chaque foulée de sexe,
plus dense de tous les secrets tus, s'orientant vers le lieu exact
où il fallait mourir.
Jean-Luc ARIBAUD - Les marges de cendre
Œuvre : Marcel MARIEN
à cheval sur le miroir,
le remue-ménage des doigts dans la chaleur,
exaltant quelques passages de feu,
convaincue d'un seuil égoïste
où l'œil apercevrait la fêlure des temps.
Je la revois avec sa question inexprimable,
son traité de douleurs folles,
à chaque foulée de sexe,
plus dense de tous les secrets tus, s'orientant vers le lieu exact
où il fallait mourir.
Jean-Luc ARIBAUD - Les marges de cendre
Œuvre : Marcel MARIEN
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