samedi 23 avril 2016

Toujours

De ces mots, celui qui porte mes couleurs, même si son étoile faiblit à cette heure, même s'il doit perdre, c'est TOUJOURS.
Toujours, comme dans les serments qu'exigent les jeunes filles.
Toujours, comme sur le sable blanc du temps et par la grâce de cet instrument qui sert à le compter mais seulement jusqu'ici vous fascine et vous affame, réduit à un filet de lait sans fin fusant d'un sein de verre.
Envers et contre tout j’aurai maintenu que ce TOUJOURS est la grande clé.
Ce que j'ai aimé, que je l'aie gardé ou non, je l'aimerai toujours. 
André BRETON
Œuvre : Odilon REDON - Orphée
posté par Maela 

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