La réalisatrice Maïwenn et l'acteur Vincent Cassel sont à eux seuls une jolie promesse pour le film "Mon roi" qui sort mercredi partout en France.
Pourtant, on suit dans ce film le parcours de Tony, interprétée par Emmanuelle Bercot, déjà actrice dans le "Polisse" de Maïwenn. Admise dans un centre de rééducation après une grave chute à ski, elle se remémore son histoire tumultueuse avec Georgio (Vincent Cassel).
Au dernier Festival de Cannes, le film a été nominé huit fois (donc le Prix du scénario et le Prix du jury) et récompensé une fois, avec le Prix d'interprétation féminine pour Emmanuelle Bercot. Dans la bande-annonce, elle ne dit mot, et pourtant l'intensité de son jeu est une gifle qui justifie déjà pleinement son Prix.
Une relation passionnelle
Le film, co-écrit par Étienne Comar (scénariste « Des Hommes et des Dieux »), alterne les séquences dans le centre et les flash-backs, faisant le récit de dix ans de la vie de ce couple.
C'est une plongée à bras-le-corps dans leur intimité qu'offre Maïwenn, de l'amour fulgurant et l'exaltation pleine de fantaisie des débuts au lent délitement de leur relation, sur fond d'antidépresseurs, de névroses, d'excès en tous genres, de séparations et de retrouvailles, de scènes de ménage hystériques et de déclarations d'amour tumultueuses.
« L'histoire d'amour, c'est un film que je ne fais que réécrire depuis dix ans », a raconté Maïwenn lors de la conférence de presse du film à Cannes, soulignant que le film racontait l'histoire d'une« femme qui reconstruit son corps ».
« Difficile de ne pas sortir bouleversé après ce moment plein d'émotion », avait commenté le Premier ministre Manuel valls à l'issue d'une projection à Cannes.
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