Jean Lavoué
Nous sommes à ton chevet ma terre
Mais aussi au chevet de l'homme
Même les arbres sont défeuillés
Les villes sont désertes
Et nos matins sont blêmes
Les saisons ont rompu leurs amarres
Nous n'avons plus de port
Mais aussi au chevet de l'homme
Même les arbres sont défeuillés
Les villes sont désertes
Et nos matins sont blêmes
Les saisons ont rompu leurs amarres
Nous n'avons plus de port
Qui pourrait refaire à notre place
Ce que nous seuls avons défait ?
Ce que nous seuls avons défait ?
Aujourd'hui est aussi un jour de deuil
Le cri du sang monte jusqu'au ciel
Nous lançons nos couleurs au vent de nos détresses
Y aurait-il quelqu'un pour apaiser l'épouvante entre frères ?
Le cri du sang monte jusqu'au ciel
Nous lançons nos couleurs au vent de nos détresses
Y aurait-il quelqu'un pour apaiser l'épouvante entre frères ?
Opposerons-nous à l'horreur une violence encore plus meurtrière
Serons-nous seulement ces boutiquiers des armes
Ces magiciens du néant ces ensorceleurs de haine
Plutôt que sentinelles avisées guettant partout l'amour aux frontières ?
Serons-nous seulement ces boutiquiers des armes
Ces magiciens du néant ces ensorceleurs de haine
Plutôt que sentinelles avisées guettant partout l'amour aux frontières ?
Pour frayer la voix d'une autre paix
D'une aube nécessaire
Qui se lèvera
Qui ouvrira les yeux
Qui prêtera l'oreille
Qui s'éveillera sinon toi-même
Qui s'engagera sinon ce coeur qui bat au rythme de ton pas ?
D'une aube nécessaire
Qui se lèvera
Qui ouvrira les yeux
Qui prêtera l'oreille
Qui s'éveillera sinon toi-même
Qui s'engagera sinon ce coeur qui bat au rythme de ton pas ?
Photo : Syrian artist Tammam Azzam and his personal Gustav Klimt's "The Kiss" on a war-torn buildind in Syria.
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