L’association Olivier-Girand accueille les familles qui viennent voir des détenus pour un parloir. A découvrir à l’occasion des journées nationales des prisons.
Pas facile de rendre visite à un détenu. C'est là qu'intervient l'association Olivier-Girand. Elle accueille, écoute, conseille les familles de détenus lorsqu'elles viennent à la prison pour un parloir. Une association à découvrir à l'occasion des Journées nationales des prisons.
Soutien aux familles
« Nous sommes utiles à des gens qui sont repoussés de partout. » Les épouses, les compagnes, les mères (« on voit peu d’hommes »), qui doivent affronter le regard des proches, des voisins. Et qui remarquent: « Nous, on est dehors, mais on est prisonnières aussi. »
Pour les enfants
L’association Olivier-Giran travaille aussi avec les enfants. Des bévévoles de l’association œuvrent aussi en tant que relais parents-enfants. Elles accompagnent les bambins voir leur père quand personne dans la famille ne le fait. Ce n’est pas simple. Il faut l’accord des deux parents, du juge, de l’enfant lui-même s’il est assez grand.
Le téléphone du dimanche
Enfin, il y a le groupe qui s’occupe du « téléphone du dimanche ». Un créneau horaire sur RCF, Radio catholique de France, qui permet aux familles de dire des petits mots aux détenus. Ils sont diffusés en direct sur la radio interne de la prison.
Deux soirées-débats à Angers et Trélazé
« Moins punir par la prison pour mieux reconstruire. » C’est le thème des Journées nationales prison organisées en Maine-et-Loire par un collectif d’associations qui travaillent avec les détenus (1). Il organise une soirée-débat ce jeudi soir 12 novembre à Trélazé et une à Angers, le jeudi 19 novembre.
A Trélazé, ce jeudi 12 à 20 h, à la salle de l’Avant-Scène. Projection du film Prisons ouvertes: un pas vers la réinsertion. La projection sera suivie d’un débat animé par le député Dominique Raimbourg, membre du groupe d’études parlementaires sur les prisons et la condition carcérale et par Yannick Royer, directeur du Spip, le service pénitentiaire d’insertion et de probation.
A Angers, le judi 19, à 20 h, aux 400 coups. Projection du film d’Emmanuelle Bercot La tête haute qui met en scène un juge des enfants, un éducateur, un jeune délinquant. Participeront au débat: un juge des enfants d’Angers, un avocat en droit pénal et le directeur des Jardins de Cocagne (réinsertion).
(1) Les visiteurs de prison, le Secours catholique, les aumôneries de la maison d’arrêt, les étudiants du Genepi, l’association Olivier-Girand, le courrier de Bovet (lettres aux détenus) et la ligue des Droits de l’homme.
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