Jean Diharsce
j'en ai écrit des mots qui coulaient de mes yeux
des désespoirs bavards des silences à fenêtres
de ces renoncements qui vous mettent à l'abri
du vent des peurs des nuits et des tempêtes
j'en ai saigné des murs à en perdre la tête
des désespoirs bavards des silences à fenêtres
de ces renoncements qui vous mettent à l'abri
du vent des peurs des nuits et des tempêtes
j'en ai saigné des murs à en perdre la tête
et un jour cette femme a juste pris ma main
découvert des espaces où sont venues des phrases
et j'ai défait mes poings
découvert des espaces où sont venues des phrases
et j'ai défait mes poings
la souffrance dès lors n'est plus obligatoire
©jeandiharsce
Posté par Maéla Paul.
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