Quand j’ai lâché la rampe un matin de septembre
tu ne l’as pas senti car tu étais ailleurs
j’ai perdu l’envie d’ouvrir les fruits en enfonçant mes ongles dans leur chair innocente
j’ai perdu le souffle et l’allant
j’ai perdu le bruissement des peaux qui se frôlent
j’ai lâché la coupe, trop loin de tes lèvres
tu ne l’as pas senti car tu étais ailleurs...
Jacqueline Fischer - Le Journal ajourné 2012
Photo : Laurence Audenet-Verrier
merci à Maela
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