de la joie gratos !
mardi 30 août 2016
Qu'en savons-nous vraiment ?
Que savons-nous des forces qui nous joignent ?
Saint-John Perse
Tableau : Stefan FIEDOROWICZ
Saint-John Perse
Tableau : Stefan FIEDOROWICZ
Posté par Maela
Enfin.....Nous essaierons !
Nous ne parlerons plus que de choses légères
Et ferons comme si nous
Ne nous étions jamais aimés
Un peu comme se parlent ceux
Qui d'avoir passé la vie ensemble
N'ont plus rien à se dire
Enfin, nous essaierons
Robert NOTENBOOM - "Les Chemins du Silence" (éditions du Puits de Roulle)
Tableau : Jean-Claude LAUMIER L'aube cuivrée
Et ferons comme si nous
Ne nous étions jamais aimés
Un peu comme se parlent ceux
Qui d'avoir passé la vie ensemble
N'ont plus rien à se dire
Enfin, nous essaierons
Robert NOTENBOOM - "Les Chemins du Silence" (éditions du Puits de Roulle)
Tableau : Jean-Claude LAUMIER L'aube cuivrée
Posté par Maela
Expressions
- Samedi 20 Août: Porter sur les fonts baptismaux
- Dimanche 21 Août: Peu me chaut !
- Lundi 22 Août: Un âge canonique
- Mardi 23 Août: Pour une bouchée de pain
- Mercredi 24 Août: Jeter / lever l'ancre
- Jeudi 25 Août: Ca lui pend au (bout du) nez
- Vendredi 26 Août: Toucher le pactole
En nous-mêmes
Je ne vois pas d`autre issue : que chacun de nous fasse un retour sur lui-même et extirpe et anéantisse en lui tout ce qu`il croit devoir anéantir chez les autres. Et soyons bien convaincus que le moindre atome de haine que nous ajoutons à ce monde nous le rend plus inhospitalier qu`il ne l`est déjà. Je ne crois plus que nous puissions corriger quoi que ce soit dans le monde extérieur que nous n`ayons d`abord corrigé en nous. L`unique leçon de cette guerre est de nous avoir appris à chercher en nous mêmes et pas ailleurs. Etty Hillesum |
Cesser d'attendre
Cessez d’attendre, n’en faites plus un état d’esprit.
Lorsque vous vous surprenez à glisser vers cet état
d’esprit, secouez-vous. Revenez au moment présent.
Contentez-vous d’être et dégustez ce fait d’être. Si
vous êtes présent, vous n’avez jamais besoin
d’attendre quoi que ce soit.
Lorsque vous vous surprenez à glisser vers cet état
d’esprit, secouez-vous. Revenez au moment présent.
Contentez-vous d’être et dégustez ce fait d’être. Si
vous êtes présent, vous n’avez jamais besoin
d’attendre quoi que ce soit.
- Eckhart Tolle
Photo envoyée par Martine Fève
lundi 29 août 2016
dimanche 28 août 2016
Les gens fatigués
"À quoi reconnaît-on les gens fatigués. À ce qu'ils font des choses sans arrêt. À ce qu'ils rendent impossible l'entrée en eux d'un repos, d'un silence, d'un amour. Les gens fatigués font des affaires, bâtissent des maisons, suivent une carrière. C'est pour fuir la fatigue qu'ils font toutes ces choses, et c'est en la fuyant qu'ils s'y soumettent. Le temps manque à leur temps. Ce qu'ils font de plus en plus, il le font de moins en moins. La vie manque à leur vie. "
C.Bobin
Une petite robe de fête
Photo : Martine Fève
Photo : Martine Fève
Se préparer
il reviendra
le temps
du marcher tendre
des lunes en attente
des arbres à marier
je prépare ma main...
©jeandiharsce Jean Diharsce
Sculpture : Linder ERGO
le temps
du marcher tendre
des lunes en attente
des arbres à marier
je prépare ma main...
©jeandiharsce Jean Diharsce
Sculpture : Linder ERGO
samedi 27 août 2016
vendredi 26 août 2016
jeudi 25 août 2016
Ressusciter
"J'ai vu un jour ce qu'on ne voit jamais. J'ai vu quelqu'un mourir d'amour. C'était dans un café, un automne à Paris. La jeune femme qui me parlait venait d'être abandonnée par un homme au cœur d'or. Ils avaient partagé le pain de dix années entières. Il l'a quittée comme on cesse de lire un livre, gagné en une seconde par un sommeil analphabète. Un geste avait suffi que rien n'annonçait et cette jeune femme s'était découverte aussi vaine qu'un livre jeté sur le parquet d'une chambre. Depuis elle allait comme un fantôme dans les rues surpeuplées de visages inutiles. Le couteau de la séparation s'était enfoncé dans son cœur et le manche en bougeait à chaque respiration. Elle ne maudissait ni ne geignait. Elle cherchait à comprendre ce que même les anges, affolés autour d'elle comme des abeilles ayant perdu le chemin de la ruche, ne pouvaient comprendre. Elle ne savait plus que parler de son ami, aucun mot n'étant trop beau pour dire sa grandeur et son intelligence. Il était dans sa parole comme la neige en plein été, quand il semble qu'une telle magie blanche ne reviendra plus. Le monde où nous vivons est enchanté par l'amour et sans cet enchantement nous n'y séjournerions pas une seconde."
Christian Bobin, "Ressusciter"
mercredi 24 août 2016
Done !
Mon amour, si je meurs et si tu ne meurs pas,
mon amour, si tu meurs et si je ne meurs pas,
n’accordons pas à la douleur plus grand domaine...
Pablo NERUDA - extrait de "La centaine d'amour"
Tableau : Katsushika HOKUSAI
mon amour, si tu meurs et si je ne meurs pas,
n’accordons pas à la douleur plus grand domaine...
Pablo NERUDA - extrait de "La centaine d'amour"
Tableau : Katsushika HOKUSAI
mardi 23 août 2016
La Passion
Seule la passion qui luit
Illumine au moins de sa flamme
Nos yeux mortels avant la nuit
Éternelle, où disparaît l’âme.
Consume-toi donc : tout flambeau
Jette, en brûlant, de la lumière ;
Brûle ton cœur, songe au tombeau,
Où tu redeviendras poussière...
Jean Lavoué - Toujours (extrait)
Tableau : Stefan FIEDOROWICZ
Illumine au moins de sa flamme
Nos yeux mortels avant la nuit
Éternelle, où disparaît l’âme.
Consume-toi donc : tout flambeau
Jette, en brûlant, de la lumière ;
Brûle ton cœur, songe au tombeau,
Où tu redeviendras poussière...
Jean Lavoué - Toujours (extrait)
Tableau : Stefan FIEDOROWICZ
Transis par Maela
Expressions hebdomadaires
- Samedi 13 Août: Aller sur la haquenée des cordeliers
- Dimanche 14 Août: Parler de corde dans la maison d'un pendu
- Lundi 15 Août: Rester sur l'estomac
- Mardi 16 Août: Une voix de stentor
- Mercredi 17 Août: Etre / rester de marbre
- Jeudi 18 Août: La loi de la jungle
- Vendredi 19 Août: Un amour platonique
"Elle s'en va" sur F3 , jeudi 1er sept.
Nemo Schiffman | 21 h |
Jeudi 1er Septembre, retrouvez moi dans "Elle S'en Va" au côté de Catherine Deneuve, à 20h55 sur @France3tv ..
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lundi 22 août 2016
Le luxe de s'asseoir
Ces longues enclaves que je me ménage depuis quelques années et où je m'assois
pour ne me préoccuper de rien - où je lâche leur bride à mes pensées pour les
laisser brouter plus loin - sont désormais le plus grand luxe de ma vie, le
seul. (Car peut-on parler de luxe quand il s'agit d'acquérir des choses qui
s'achètent! Dérision suprême de ce luxe là!) Pourquoi même ne pas oser dire que
je me coule entière dans une matrice - mieux, dans un moule qui tient ensemble
la cire fondante que je suis, lui donne forme. - Oui je prends une posture.
"Attitude particulière du corps (surtout lorsqu'elle est peu naturelle et peu
convenable)", dit le Robert. Je (re)trouve - malgré le Robert - une forme qui
m'est devenue naturelle et me convient, un ordre originel, la colonne vertébrale
droite et fichée dans la coque du bassin comme un mat portant l'ample voilure
des poumons qu'enflent l'inspir et l'expir. Elle court sur les flots, ma superbe
frégate, quand la respiration est devenue le seul horizon que je fixe, la seule
merveille où reposent mes yeux mi-clos.
Alors il m'arrive parfois - une seconde? dix secondes? - d'être en mesure de
contempler le vide. Si vraiment un moment, aucune image ne se faufile par mes
yeux entrouverts, aucune sensation porteuse d'un nom aucun message passé en
fraude - si je suis un moment TOUTE vigilance, tous les sens en alerte comme
chien de garde - alors dans cet espace que j'ai vidé de ma présence, le Réel se
déploie et j'ai le goût de Dieu sur la langue. Un instant j'ai alors reflété ce
qui EST. Ou plutôt ce qui EST à trouvé en mon absence où se refléter. Un instant
il n'y a eu personne pour troubler l'eau. Un instant, je n'ai pas occupé tout
l'espace du miroir. Un instant, j'ai su de quel infini j'étais le frémissement
ténu.
Christiane Singer
Transmis par Martine P.
pour ne me préoccuper de rien - où je lâche leur bride à mes pensées pour les
laisser brouter plus loin - sont désormais le plus grand luxe de ma vie, le
seul. (Car peut-on parler de luxe quand il s'agit d'acquérir des choses qui
s'achètent! Dérision suprême de ce luxe là!) Pourquoi même ne pas oser dire que
je me coule entière dans une matrice - mieux, dans un moule qui tient ensemble
la cire fondante que je suis, lui donne forme. - Oui je prends une posture.
"Attitude particulière du corps (surtout lorsqu'elle est peu naturelle et peu
convenable)", dit le Robert. Je (re)trouve - malgré le Robert - une forme qui
m'est devenue naturelle et me convient, un ordre originel, la colonne vertébrale
droite et fichée dans la coque du bassin comme un mat portant l'ample voilure
des poumons qu'enflent l'inspir et l'expir. Elle court sur les flots, ma superbe
frégate, quand la respiration est devenue le seul horizon que je fixe, la seule
merveille où reposent mes yeux mi-clos.
Alors il m'arrive parfois - une seconde? dix secondes? - d'être en mesure de
contempler le vide. Si vraiment un moment, aucune image ne se faufile par mes
yeux entrouverts, aucune sensation porteuse d'un nom aucun message passé en
fraude - si je suis un moment TOUTE vigilance, tous les sens en alerte comme
chien de garde - alors dans cet espace que j'ai vidé de ma présence, le Réel se
déploie et j'ai le goût de Dieu sur la langue. Un instant j'ai alors reflété ce
qui EST. Ou plutôt ce qui EST à trouvé en mon absence où se refléter. Un instant
il n'y a eu personne pour troubler l'eau. Un instant, je n'ai pas occupé tout
l'espace du miroir. Un instant, j'ai su de quel infini j'étais le frémissement
ténu.
Christiane Singer
Transmis par Martine P.
dimanche 21 août 2016
J'ai lu tout l'après-midi
Mais à quoi ça sert de lire ?
À rien ou presque, ce qui ne sert à rien sert à tellement de choses.
Ce qu'on apprend dans les livres, c'est la grammaire du silence, la leçon de lumière...
Christian BOBIN - [transmis par Maurice Krack]
Vitrail : Gabriel LOIRE
À rien ou presque, ce qui ne sert à rien sert à tellement de choses.
Ce qu'on apprend dans les livres, c'est la grammaire du silence, la leçon de lumière...
Christian BOBIN - [transmis par Maurice Krack]
Vitrail : Gabriel LOIRE
Transmis par Maela
Viens
viens
blottis-toi
je parlerai tout bas des mots qu'on ne dit pas
de cette île là-bas qui fait vie de tout bois
de ce lambeau de jour qui résiste à la nuit
de ton corps qui se plie à la marée naissante
du temps de l'infini où tu manques à ma voix
serre-toi
parle moi doux des autres rendez-vous
du temps qui ne fuit pas
du soleil de demain
du redoux de ta main posée sur mon épaule
et du goût de tes lèvres en désespoir de mots
viens
je n'ai plus peur de rien
©jeandiharsce Jean Diharsce
Sculpture : Wunsch Von NAH - L'Etreinte
blottis-toi
je parlerai tout bas des mots qu'on ne dit pas
de cette île là-bas qui fait vie de tout bois
de ce lambeau de jour qui résiste à la nuit
de ton corps qui se plie à la marée naissante
du temps de l'infini où tu manques à ma voix
serre-toi
parle moi doux des autres rendez-vous
du temps qui ne fuit pas
du soleil de demain
du redoux de ta main posée sur mon épaule
et du goût de tes lèvres en désespoir de mots
viens
je n'ai plus peur de rien
©jeandiharsce Jean Diharsce
Sculpture : Wunsch Von NAH - L'Etreinte
Transmis ar Maela
Ciel d'Irlande
A l'aube, je me suis levée pour regarder par la fenêtre minuscule
de quel gris était la pluie...
Benoîte GROULT
Tableau : Clément ROSENTHAL
de quel gris était la pluie...
Benoîte GROULT
Tableau : Clément ROSENTHAL
samedi 20 août 2016
Un Monde sans poésie : c'est un monde !
“Ce qui s'enfuit du monde c'est la poésie.
La poésie n'est pas un genre littéraire, elle est l'expérience spirituelle de la vie, la plus haute densité de précision, l'intuition aveuglante que la vie la plus frêle est une vie sans fin.”
La poésie n'est pas un genre littéraire, elle est l'expérience spirituelle de la vie, la plus haute densité de précision, l'intuition aveuglante que la vie la plus frêle est une vie sans fin.”
Christian Bobin.
L'Homme -Joie en nous
Quelques secondes suffisent, n’est-ce pas, pour vivre éternellement. [...]
Nous avons, vous et moi, un Roi-Soleil assis sur son trône rouge dans la grande salle de notre cœur.
Et parfois, quelques secondes, ce roi, cet homme-joie, descend de son trône et fait quelques pas dans la rue. C’est aussi simple que ça...
Christian BOBIN - L'Homme-Joie
Vitrail : Marc CHAGALL
Nous avons, vous et moi, un Roi-Soleil assis sur son trône rouge dans la grande salle de notre cœur.
Et parfois, quelques secondes, ce roi, cet homme-joie, descend de son trône et fait quelques pas dans la rue. C’est aussi simple que ça...
Christian BOBIN - L'Homme-Joie
Vitrail : Marc CHAGALL
Transmis spar Maela
Ton Amour
Là où il y avait
De la lumière
Je demeure
Ton amour
Est la mémoire
D’un lieu
Bienheureux...
Patrick CHEMIN
De la lumière
Je demeure
Ton amour
Est la mémoire
D’un lieu
Bienheureux...
Patrick CHEMIN
Transmis ar Maela
vendredi 19 août 2016
Ma petite soeur dans le temps
En nov 92, devant la maison familiale à Merlevenez . Pas de cité encore mais des champs de maïs où pouvaient se cacher nos jeunes enfants et au fond le clocher . L'Angélus frôlant les blés . |
A Merle, Noël 97, Michel est déjà bien malade . Il lui reste 18 mois à vivre parmi nous . Elisabeth et lui étaient très proches . |
Ma chérie et moi même fin 97 aussi au tout début de notre installation dans la maison neuve de Bally qu'elle aimait beaucoup . Si belle ma petite soeur , si douce et si Tout. |
jeudi 18 août 2016
Vient le jour
Vient le jour où l'on pose la main
sur un visage, et tout devient la clarté
de ce visage. Tout se nourrit
du même amour, d'un même rayon de bleu
et boit au même fleuve. Tout va
et vient dans un unique balancement des choses...
Hélène Dorion - Vient le jour
Tableau : Yossi PRINI
Transmis pa Maela
mercredi 17 août 2016
Un éclat de lumière
il doit bien y avoir
quelque part dans le vrai
un éclat de lumière
un miracle
où sont gardés les mots
les rêves
et tout au près un chemin
à ne pas rebrousser
à marcher de commun
et se parler d'amour
comme font les enfants
au détour d'un grand rire
©jeandiharsce Jean Diharsce
Tableau : Alphonse OSBERT
quelque part dans le vrai
un éclat de lumière
un miracle
où sont gardés les mots
les rêves
et tout au près un chemin
à ne pas rebrousser
à marcher de commun
et se parler d'amour
comme font les enfants
au détour d'un grand rire
©jeandiharsce Jean Diharsce
Tableau : Alphonse OSBERT
Transmis par Maela
mardi 16 août 2016
Le Mixage commence
Premier jour de mixage de #LaFilleDeBrest #spritzteam#sounddesignbestfriends pic.twitter.com/qszIQf5iXG
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Mais Nous Gaël , nous le savions .
Et nous ne savions pas
que nous tenions ensemble
cet éblouissement.
Une goutte de sang -
un seul trait de lumière tombe d’une main à l’autre,
éblouissant...
Victor SERGE - Mexico, novembre 1947 (extrait)
Tableau : Louie ROCHON
que nous tenions ensemble
cet éblouissement.
Une goutte de sang -
un seul trait de lumière tombe d’une main à l’autre,
éblouissant...
Victor SERGE - Mexico, novembre 1947 (extrait)
Tableau : Louie ROCHON
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