mardi 31 janvier 2017

Julien et Anaïs au Premier Plan


"Revenir à la mise en scène, diriger cet atelier avec 200 figurants & techniciens amateurs, donner le premier rôle à ma jeune douce et belle Anaïs, travailler avec des amis/collègues/professionnels formidables,... Partager nos savoirs, notre passion et dire haut et fort "oui, ici, à Angers, on peut faire et on fait du cinéma, modestement, mais on sait, on fait, et on aime çà!" .... Une semaine de grand grand plaisir."


lundi 30 janvier 2017

La dictée qui rend fou

Ce petit texte, que je vous laisse savourer est une dictée trouvée dans un vieil almanach.

Monsieur Lamère a épousé Mademoiselle Lepère.
De ce mariage, est né un fils aux yeux pers.
(*pers = entre vert et bleu, on ne prononce pas le s).


Monsieur est le père, Madame est la mère. 
Les deux font la paire.
  Le père, quoique père, est resté Lamère, 
mais la mère, avant d'être Lamère était Lepère.

Le père est donc le père sans être Lepère, 
puisqu'il est Lamère et la mère est Lamère, bien que née Lepère.

Aucun des deux n'est maire.
N'étant ni le maire ni la mère, le père ne commet donc pas d'impair en signant Lamère.
Le fils aux yeux pers de Lepère deviendra maire.

Il sera le maire Lamère, aux yeux pers, 
fils de Monsieur Lamère, son père, et de Mademoiselle Lepère, sa mère.
 
  La mère du maire meurt et Lamère, père du maire, la perd.
 
    Aux obsèques, le père de la mère du maire, le grand-père Lepère, 
vient du bord de mer et marche de pair avec le maire Lamère, son petit-fils.
 Les amis du maire, venus pour la mère, cherchent les Lamère, 
ne trouvent que le maire et Lepère, 
père de la mère du maire, venu de la mer, et chacun s'y perd !"

Fishing Cottage


Reflection of a fishing cottage in Connemara

jeudi 26 janvier 2017

Pharmacie de garde

lorsque vous cherchez une pharmacie de garde, vous n'êtes pas obligés d'appeler le 17 ou d'aller à la gendarmerie :

Vous faites : www.3237.fr sur Internet et vous obtenez la pharmacie de garde la plus proche de votre domicile en indiquant les critères de recherche (code postal ou ville et le code à recopier).

Le site www.3237.fr permet de trouver les pharmacies de garde par département, même si tous ne sont pas encore couverts...  (accessible 24h/24h).

Enfance détraçée

J'avais le souvenir d'une maison où j'ai vécu entre moins 9 mois et 4 ans

C'était une maison crépie je crois et devant il y avait un muret sur lequel était posé une  balustrade croulant sous la glycine
Sur le côté un escalier qui menait a un petit perron duquel le regard plongeait sur le jardin

J'y suis retournée hier à Questembert retrouver ces parfums d'enfance précieusement engrangés depuis tant et tant d'années
Mais pas une seule trace ne demeure
Plus de pics pour supporter la treille
 La maison a été décrépie, les pierres ont été jointes  et le petit escalier  extérieur dont il ne reste que 3 marches a été remplacé par une véranda proprette . Et les Demoiselles Mitoire ont quitté la maison d'en face pour une demeure plus intemporelle  ....
Il faut bien que le progrès, le confort  et la vie éternelle l'emportent mais  la déception fut vive !



J'eus pu me consoler d'avoir passé un moment à Rochefort en Terre, petit village de caractère , plus beau village de France  2016 mais en cette fin de janvier, épuisée sans doute par un décembre illuminé, Rochefort était ville morte .Nous n'avons pas croisé un chat !  Les éclairages de Noël éteints pendouillaient  tristement aux fenêtres tels des hardes de fantômes .  La brume envahissant les ruelles pavées. Quelques arbustes frileux  mais pas une fleur dans les bacs délaissés . Tout était clos ou presque et le  Pélican  seul restaurant  ouvert de la place avec ses menus chers et chics semblait anachronique dans cette illusion quasi abandonnée . Pas tentant d'y aller par ce grand froid .



Rochefort la si belle , l'archi- fleurie , habituellement  emplie de magie était de sortie ....
Le printemps reviendra : nous aussi ! 



mardi 24 janvier 2017

Un message de Némo

Work hard !
On a rien sans rien :)
Bon dimanche à tous.
Nemo

Bon anniversaire à Toi


Diego RIVERA

Noms d'embruns


Parfois il m'appelait Anushka
Il trouvait que ça faisait russe
et c'était sa manière à lui
de fêter mes pommettes hautes

Parfois il m'appelait  Noshka
C'était mon prénom japonais
Et c'était sa façon à lui
De  dire  mes yeux bridés

Ou bien il m'appelait Annica ( Annitcha )
Un rappel au Karma
A la notion d' impermanence
A la constante danse de la Vie

Je l'appelais Nouky
Ca ne voulait rien dire

C'était le nom d'un chat
que j'avais eu
Doux, tendre, libre
émouvant,
attachant comme Lui .                                                            

                                                                                   Demeure la LUMIERE de ces échanges étranges          
                                                                                   qui ne voulaient dire que "Je t'aime "

77 ans





Aujourd'hui  Il aurait 77 ans
Le Père , l'Ami, l'Amant
Et le mari aussi
Nous ne saurons jamais
Quel sourire il aurait
Quel exemple il serait
mais ce que nous savons
C'est que nous l'aimerions
Et si nous le savons
C'est parce que nous l'aimons
Ici, la-bas, que nous importe ?
Nos coeurs n'ont qu'une porte .
Le sien,  aussi .



24 janvier


Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut
C'est une loi
Aussi la mort ne sépare-t-elle pas
Sa vie Une se reflète en moi


lundi 23 janvier 2017

Loving L.A


Une photo de Guillaume Schiffman : beautiful !

Tout passe

Sur cette terre où nous vivons, tout se hâte de disparaître. C'est la règle. Personne n'y peut rien. Le temps s'en va, les années s'en vont, la vie s'en va, et nous nous en allons. 
Tout passe. Sans la moindre exception. 
Nos bonheurs, nos chagrins, nos habitudes, nos croyances, nos langues, nos civilisations...
Jean d'Ormesson - Guide des égarés
Posté par Maela 

dimanche 22 janvier 2017

Pour un monde plein d'attentions

 
 

La racine du mauvais monde dans lequel nous nous trouvons, c'est la négligence, c'est le défaut d'attention, un manque d'attention, c'est que ça. 

C'est peut-être pour ça que la poésie est une chose vitale, parce que la poésie est une pierre à aiguiser l'attention, une sorte de pierre de sel, pour se frotter les yeux, pour se frotter les paupières, pour revoir le jour enfin, pour revoir ce qui se passe, pour revoir le jour et les nuits et la mort en face, cachée derrière le soleil, voir tout ça. Le voir s'en trop s'en inquiéter, s'en trop s'en alarmer.C'est ça je crois la racine du mal d'aujourd'hui qui est grande, c'est juste un défaut panique d'attention, qui suffit pour engendrer tous les pires désordres et les maux les plus terribles. Juste ça, l'attention. 

Ça ne sert à rien de se plaindre, tout le monde va vous dire que c'est insupportable, tout le monde va vous dire ça, mais tout le monde y participe. Juste faire attention aux siens, faire attention à ce qui se trouve mêlé à nous dans la vie banale. Ceux qui sont là, pas ceux qui sont à dix mille kilomètres et avec lesquels on fait semblant de parler à travers un écran, ça n'a pas de poids ça. 
Mais simplement faire en sorte que les gens qui nous entourent ne dépérissent pas, et peut-être même les aider, les conforter.
..Voilà...
Faire simplement attention au plus faible de la vie, parce que c'est le plus faible qui est le plus réel et parce que c'est ça qui est digne de vivre, et qui vivra toujours d'ailleurs. 

Recueillir ces choses là, porter soin, prendre soin, faire attention, voilà. Ce sont des pauvres verbes mais ce sont des verbes comme des armées en route si vous voulez, ce sont des verbes de grande résistance, et ce qui pour moi est en oeuvre dans ce qu'on appelle la poésie. 

La poésie pour moi, c'est pas une chose désuète, c'est pas un napperon de dentelle sur la table, c'est pas un vieux genre littéraire....C'est la saisie la plus fine possible de cette vie qui nous est accordée, et un soin de regard porté à cette vie. 
Voilà, c'est ça la poésie. C'est pas une chose qui même est tout de suite dans les livres, c'est pas une chose de littérature en tout cas, c'est simplement chercher à avoir un cœur sur-éveillé. Sur-éveillé!"

Christian Bobin

vendredi 20 janvier 2017

Jazzdor à Strasbourg



Où que tu sois







Où que tu sois ....

Je t'ai cherchée partout, même ailleurs .
Je t'ai trouvée , où que tu sois  je m'endors dans tes regards . Ta chair était ma chair . De nos moitiés nous avions inventé des promesses ; ensemble nous étions nos demains . je sais désormais que les rêves les plus fous  s'inscrivent à l'encre du cœur . j'ai vécu là où les souvenirs se forment à deux, à l'abri des regards , dans le secret d'une seule confidence où tu règnes encore .....

Marc Levy


Nous sommes là

Je suis là. J'existe. Vous êtes là. Vous existez. Nous sommes là. Nous existons.
Ne chipotons pas. C'est un étonnement. C'est une stupeur.
Mais c'est comme ça.
Nous participons tous ensemble, sans avoir rien demandé, à une évidence fragile, lumineuse et confuse à laquelle nous tenons tous plus qu'à tout en dépit du mal qu'il nous arrive d'en dire : la vie...
Jean d'Ormesson - Guide des égarés 
Tableau : Yoel Tordjman - Voyage voyage
¨posté par Maela 

Good Bye Sir and Thank You for being YOU

8 years. No scandals. No mistresses. No impeachment hearings. Just class and grace, personified.



                                                 Have now the great life you deserve 
                                                   To day we are the ones crying ! 

Oh my God It is done !


jeudi 19 janvier 2017

Clifden , ce matin

   
      Where else would you like to be ????

19 janvier

Aujourd'hui c'est l'anniversaire de deux êtres qui me sont  très chers , deux Amis ( au sens de gens liés par l'Ame )
L'un s'appelle Sébastien , l'autre Richard
L'un fête ses 42 ans , l'autre ses 63
L'un est à Paris , l'autre en Colombie
Ce sont mes Capricornes chéris , capables de gravir seul la montagne puis de se retourner vers la vallée afin de l'illuminer
Merci à vous d'être dans ma vie , émérites grimpeurs  devant l'Eternel
Magnifiques Etres dont les qualités ne cessent de m'inspirer .
Je vous aime l'un comme un Enfant ; l'autre comme un petit Frère avec constance et ardeur
et vous souhaite une année bénéfique sachant que c'est sur nous qu'une fois de plus rayonnera votre lumière .

mercredi 18 janvier 2017

Un manteau de lumière

Entre l'étoffe déchirée
et la doublure décousue
il portait une espèce
de manteau de lumière
qui déroutait la foudre
L'hiver l'ayant traversé
il n'en demeure
que bois mort mis en croix
dont les oiseaux chantent la gloire
dans le petit matin précoce…
Serge WELLENS
Cadeau du jour de Maela 

Fantastic Winter Tree

 posté par

Chikako Yagi

Le Pont Regard


Ecrire

Écrire c'est quand la page a soudain l'épaisseur d'un ciel bas et que la neige y vient.
Ce qui est dans le cœur trouve l'issue et se précipite en masse blanche au-dehors.
L'écriture c'est le cœur qui éclate en silence et puis plus rien, presque rien : des lettres qui font des mots, des mots qui s'avancent et se soudent dans des phrases, des phrases qui s'enfoncent et se perdent dans le matin d'hiver…
Christian BOBIN - L'épuisement
Tableau : Andrew WYETH
Transmis par Maela 

mardi 17 janvier 2017

Oh ! Qu'Il vienne

Pourvu que nous vienne un homme
Aux portes de la cité
Et qui ne soit pas un baume
Mais une force, une clarté
Et que sa colère soit juste
Jeune et belle comme l´orage
Qu´il ne soit jamais ni vieux ni sage
Et qu´il rechasse du temple
L´écrivain sans opinion
Marchand de riens
Marchand d´émotions...
Jacques BREL - L'Homme dans la Cité (fin)
Tableau : Marc CHAGALL