samedi 28 février 2015

Mes petites filles jolies parties

 Lila à l'originalité puissante
 Maria à  l'intelligence vive
Toutes deux :  sages comme des images et appliquées

Ma mère à l'hôpital

Evidemment les tuyeaux dans le nez amenuisent son élégance habituelle mais grâce à l'oxygène elle se sort de cette forte bronchite qui eût pu la terrasser à quelques heures de ses 95 ans !

lundi 23 février 2015

Marée très haute

For the first time since 1879 the Mont Saint-Michel became an island again.
(Ouest France)

Pour la première fois depuis 1879 le Mont St Michel redevint une île le temps d'une grande marée.

La pierre


A wise woman was traveling in the mountains when she found a precious stone in a stream.
Une femme sage voyageait dans les montagnes quand elle trouva une pierre précieuse
 The following day she met another traveler on the road who was hungry. The wise woman opened her bag to share her food with the traveler. When the hungry traveler saw the precious stone asked the woman to give it to him. She did so without any hesitation. Le lendemain elle croisa sur la route un autre voyageur qui avait faim . La femme sage ouvrit son sac et partagea sa nourriture avec le voyageur . Quand le voyageur affamé  vit la pierre précieuse il demanda à la femme de la lui donner . Elle le fit sans hésitation .

The traveler parted ways with the wise woman rejoicing in his good fortune. He knew the stone was worth enough to give him security for a lifetime. But, a few days later he had second thoughts and so he came back to return the stone to the wise woman. Le voyageur quitta fa femme sage  en se réjouissant de sa bonne fortune  il savait que grâce à cette pierre il était à l'abri du besoin pour le restant de ses jours. Mais quelques jours plus tard il vit les choses différemment et revint rendre la pierre à la femme sage.

"I've been thinking," he said. "I know how valuable this stone is, but I give it back in the hope that you can give me something even more precious. Please give me what you have within you that enabled you to give me this stone." "J'ai réfléchi , dit-il .  Je connais la valeur de cette pierre mais je viens vous la rendre avec l'espoir que vous puissiez me donner quelque chose de plus précieux encore . Donnez-moi je vous prie ce qui a l'intérieur de vous a permis de me donner cette pierre."

Sur le siège d'à côté





"Are you looking for me? I am in the next seat.
My shoulder is against yours.
You will not find me in stupas, not in Indian shrine rooms, nor in synagogues, nor in cathedrals...
When you really look for me, you will see me instantly...
Kabir says: Student, tell me, what is God?
He is the breath inside the breath." 

Kabir (1440 - 1518)
Indian Mystic Poet

Es-tu à ma recherche ? Je suis sur le siège d'à côté 
Mon épaule touche la tienne 
Tu ne me trouveras pas dans une stupa , ni dans un temple indien , ni dans une synagogue  ni dans une cathédrale
Quand tu me cherches vraiment , tu me trouves instantanément 
Kabir dit "  Étudiant, dis moi, qu'est-ce que  Dieu ?
C'est le souffle de ton souffle ".

dimanche 22 février 2015

S'en souvenir

 "Si je marche plus droit qu'un autre, c'est que je boite des deux pieds."
Gustave Nadaud

vendredi 20 février 2015

Non , mais ......

Une nouvelle chanson de Marine


Au Mélodium Studio

Marine Bercot ( auteur, interprète ) et  Pierre Durand ( compositeur, guitariste)```
Concentrés mais
Tous deux " ravis"

Grande petite fille

Si belle dehors comme dedans !

Enrich the world





"You are not here merely to make a living. You are here in order to enable the world to live more amply, with greater vision, with a finer spirit of hope and achievement. You are here to enrich the world, and you impoverish yourself if you forget the errand." 

 Woodrow Wilson (1856 - 1924)
28th President of the United States

Vous n'êtes pas ici seulement pour gagner votre vie . Vous êtes ici pour permettre au monde d'être plus ample, d'avoir plus de vision , plus d'espoir , plus d'achèvement. Vous êtes ici pour enrichir le monde et vous vous appauvrirez   vous-mêmes si vous oubliez cette mission.

mercredi 18 février 2015

Arthrose


                                                             Ca ne coûte rien d'essayer

J'attends aussi ....

Avec une patience dont je ne me serais crue capable, j’attends. J’emploie chaque jour, chaque seconde qui s’écoule à m’approcher de Toi. Tout instant fini me comble de joie par le fait qu’il ne se pose plus entre Toi et moi. Tout instant à venir m’est doux car il se trouve dans mon chemin vers Toi...

Maria Casarès à Albert Camus

A Connemara Road

 Une photo de Catherine P.

Quand je suis arrivée dans ce pays en 1975/ 76,  il y avait réellement plus d'ânes sur les routes que de voitures. A mesure que s'est amplifiée la circulation et que les tracteurs se sont mis à tirer des remorques ils n'ont plus  eu la même utilité et ont été achetés et transformés en pâté pour chien !  Nous en avions deux nous-mêmes :  Gridoux et Cadichon. John, notre voisin qui s'en occupait quand nous étions absents, c'est à dire 10 mois par an n'a jamais osé nous avouer qu'il les avait vendus (ce que nous avons su par un autre voisin ami !!! ) et il nous a dit que les deux avaient été foudroyés !!!

mardi 17 février 2015

Alors là c'est sûr


Le printemps est en tous cas arrivé à L'Ann Moor : les tondeuses sont au travail !

Le printemps

est annoncé :

posté par Arteide

Clémence




"I have always found that mercy bears
richer fruits than strict justice."

J'ai toujours trouvé que la clémence portait plus de fruits que la stricte justice 

Abraham Lincoln (1809 - 1865)
16th President of the United States

lundi 16 février 2015

La bonne humeur , le bon choix

 
 

Michael was always in a good mood and always has something positive to say. When someone would ask him how he was doing, he would reply, "If I were any better, I would be twins!" He was a natural motivator. If an employee were having a bad day, Michael would tell the employee how to look on the positive side of the situation.

Seeing this style really made me curious, so one day I went up to Michael and asked him, "I don't get it! You can't be a positive person all of the time. How do you do it?"

Michael replied, "Each morning I wake up and say to myself, you have two choices today. You can choose to be in a good mood or, you can choose to be in a bad mood. I choose to be in a good mood. Each time something bad happens, I can choose to be a victim or, I can choose to learn from it. I choose to learn from it. Every time someone comes to me complaining, I can choose to accept their complaining or, I can point out the positive side of life. I choose the positive side of life. Life is all about choices. You choose how you respond to situations. You choose how people affect your mood. You choose to be in a good mood or bad mood. The bottom line: It's your choice how you live your life."

I reflected on what Michael said. Soon hereafter, I left the Tower Industry to start my own business. We lost touch, but I often thought about him when I made a choice about life instead of reacting to it.

Several years later, I heard that Michael was involved in a serious accident, falling some 60 feet from a communications tower. After 18 hours of surgery and weeks of intensive care, Michael was released from the hospital with rods placed in his back. I saw Michael about six months after the accident. When I asked him how he was, he replied. "If I were any better, I'd be twins." I asked him what had gone through his mind as the accident took place.

"The first thing that went through my mind was the well being of my soon to be born daughter," Michael replied. "Then, as I lay on the ground, I remembered that I had two choices: I could choose to live, or I could choose to die. I chose to live."

"Weren't you scared? Did you lose consciousness?" I asked. Michael continued, "The paramedics were great. They kept telling me I was going to be fine. But when they wheeled me into the ER and I saw the expressions on the faces of the doctors and nurses, and I got really scared. I knew I needed to take action."

"What did you do?" I asked.

"'Well, there was a big burly nurse shouting questions at me,' said Michael. 'She asked if I was allergic to anything.' 'Yes, I replied.' The doctors and nurses stopped working as they waited for my answer. I took a deep breath and yelled, 'Gravity!' Over their laughter, I told them, 'I am choosing to live. Operate on me as if I am alive, and not dead.'"

Michael lived, thanks to the skill of his doctors, but also because of his amazing attitude. I learned from him that each and every day we all have to make the choice as to how we respond to the events of that day.

dimanche 15 février 2015

En vous manquant vous m'avez tant manqué

La Princesse dont le Roi avait jadis croisé le troublant regard lors d’un bal donné en son honneur était elle-même devenue Reine. Si, dans les premiers temps, elle avait essayé de rendre heureux son époux puisque c’était là le rôle qui lui avait été dévolu, force lui fut de constater que, toute Reine qu’elle était, elle n’en avait pas le pouvoir. Quoi qu’elle fasse, en effet, qui puisse contenter le souverain n’évitait jamais à Sa Majesté de toujours manquer de quelque chose.
La Reine en avait pris son parti et avait résolu de simplement rayonner sa joie de vivre, en gageant que peut-être celle-ci déteindrait quelque peu sur la personne de son mari.
Si, de temps à autre, elle avait eu l’impression d’y réussir, ce n’était plus arrivé depuis que le Roi avait enterré son fidèle Serviteur. Il ne parvenait pas, en effet, à sortir du désespoir dans lequel la quête de Dieu le plongeait...Du jour où il avait pris conscience du manque de Dieu, le monarque n’avait eu de cesse de vouloir le trouver. Ainsi le chercha-t-il en passant des mois dans la grande chapelle du palais, en s’entourant des plus grands docteurs de la foi, en lisant pendant des nuits entières entre les lignes des plus anciennes écritures et en parcourant son royaume pour y contempler les représentations que les hommes en avaient fait. Mais il avait beau chercher, partout au-dehors, il ne le trouvait pas.
Un jour qu’il était au plus mal, la Reine vint près de lui avec une infinie tendresse. Il leva les yeux, rencontra son regard, celui-là même qui l’avait jadis tant troublé, et lui dit :
« Vous êtes lumineuse, Madame !
- C’est votre propre lumière que vous voyez en moi, Sire.

- Comment cela ? interrogea le Roi, surpris par l’étrange réponse que lui faisait sa bien-aimée.
- On ne voit jamais en l’autre, mon ami, que ce qui est en soi.
- Vous êtes trop bonne ! répliqua le monarque.
- Non point, contesta son épouse. Je dis ce qui est vrai et, pour le démontrer, je voudrais, s’il vous plaît, vous conter une histoire. Une histoire, précisa-t-elle, que votre mère m’a elle-même confiée avant de mourir.
- Soit ! répondit le Roi qui se demandait ce que la Reine Mère avait bien pu raconter à sa belle-fille.
- Il était une fois, commença la première dame du royaume, un bel enfant qui s’apprêtait à venir au monde sans manquer de rien. La femme qui le portait avec amour savait que la nature généreuse avait doté le fruit de ses entrailles de toutes les grâces et d’infiniment d’atouts.
Un jour, cependant, peu de temps avant qu’elle n’enfante, une fée vint lui rendre visite.
« Femme, lui dit cette fée, l’enfant que tu portes court un grand danger.
- Un grand danger ! répéta, effondrée, la mère. Comment cela se peut-il ?
- Cet enfant, lui dit la visiteuse, est une pure merveille...
Je sais, je sais, disait en pleurant la mère qui ne voyait pas où l’apparition voulait en venir.
- Et lorsqu’il va naître, il lui faudra, pour s’adapter au monde, se couler dans un moule ; un moule si étroit qu’il ne pourra contenir toute cette merveille. Le fait est, continua la fée, que, pour survivre, il devra y renoncer au risque de la perdre à jamais. »
La mère de l’enfant, qui sanglotait à chaudes larmes, parvint à articuler quelques mots :
« Que faut-il faire ? demanda-t-elle. Comment éviter qu’il ne perde la beauté de son âme en s’adaptant à ce qu’on attend de lui ?
- Confie-moi sa merveille, lui proposa la fée.
- Et qu’en feras-tu ? s’inquiéta la mère.
- Sois sans crainte, je la conserverai et je la placerai dans les yeux d’un de ses semblables où, un jour, sans doute, il se reconnaîtra. »
La mère n’eut pas d’autre choix, poursuivit la Reine qui tenait l’histoire de feu la mère du Roi.
Ainsi l’enfant naquit privé de ce qu’il était vraiment. Alors qu’il grandissait, il eut souvent le sentiment que quelque chose lui manquait, sans savoir exactement quoi. Un temps, il crut manquer de poneys, puis il crut manquer de place, puis il crut manquer d’amis, et d’air, et d’amour, et d’argent, et de reconnaissance, et de pouvoir, et de temps, et de père, et de sensations, et même de Dieu. Sa vie durant, précisa la tendre épouse du souverain, il souffrit de toutes sortes de manques sans en trouver aucun dont la satisfaction lui apporte une durable sérénité. »
Le Roi, qui s’était reconnu, ne parvenait pas à retenir ses larmes.
« Sire, ajouta le Reine, il n’est d’autre manque que de qui l’on est vraiment.
- Et c’est dans vos yeux, Madame, qu’il m’est donné de le voir ! Dans votre regard qui m’avait tant troublé ! »
La Reine l’embrassa plus tendrement qu’elle ne l’avait jamais fait.
« Retirez-vous maintenant, Madame, finit-il par dire, que je puisse tranquillement songer à tout cela.
- Puis-je me permettre encore un mot, mon ami ? demanda-t-elle.
- Dites, je vous en prie.
- J’aime celui que vous êtes vraiment, Sire. En vous manquant, vous m’avez tellement manqué. »

La lumineuse histoire du Prince qui manquait de tout - Jacques Schecroun - éditions Albin Michel

samedi 14 février 2015

La mouche


On this particular afternoon a fly fell into my tea. This was, of course, a minor occurrence.  After a year in India I considered myself to be unperturbed by insects; by ants in the sugar bin, spiders in the cupboard, and even scorpions in my shoes in the morning. Still, as I lifted my cup, I must have registered, by my facial expression, or a small grunt, the presence of the fly. 
Cet après-midi là une mouche tomba dans ma tasse de thé. Ce n'était pas , bien sûr, de première importance . Après une année passée en Inde je me considérait imperturbable face aux insectes : des fourmis dans le sucre, des araignées dans mon placard  et même des scorpions dans mes chaussures le matin . Toutefois  alors que je levais ma tasse  j'ai dû manifester par une expression du visage ou un petit grognement la présence de la mouche. 

Choegyal Rinpoche, the eighteen-year-old tulku leaned forward in sympathy and consternation. "What is the matter?"
"Oh, nothing," I said.  "It's nothing,  just a fly in my tea." I laughed lightly to convey my acceptance and composure. I did not want him to suppose that mere insects were a problem for me, after all, I was a seasoned India wallah, relatively free of Western phobias and attachments to modern sanitation.
Choegyal crooned softly, in apparent commiseration with my plight, "Oh, oh, a fly in the tea."
Choegyam Rimpoche , le tulku de 18 ans , se pencha vers moi avec sympathie et consternation 
  - Que se passe-t-il ?
- Oh rien , dis-je , ce n'est rien, juste une mouche dans mon thé. Je ris légèrement pour manifester ma résilience . Je ne voulais pas  qu'il puisse penser qu'un petit insecte puisse après tout  me poser
problème . J'étais une disciple de l'inde  relativement débarrassée des phobies et des attachements  sanitaires occidentaux .
Choegyal se pencha doucement et en apparente commisération dit : "Oh Oh une mouche dans le thé !" 

"It's no problem," I reiterated, smiling at him reassuringly. But he continued to focus great concern on my cup. Rising from his chair, he leaned over and inserted his finger into my tea.  With great care he lifted out the offending fly and then exited from the room. 
The conversation at the table resumed. I was eager to secure Khamtul Rinpoche's agreement on plans to secure the high-altitude wool he desired for the carpet production.
When Choegyal Rinpoche reentered the cottage he was beaming.  "He is going to be all right," he told me quietly. He explained how he had placed the fly on the leaf of a branch of a bush by the door, where his wings could dry.  And the fly was still alive, because he began fanning his wings, and we could confidently expect him to take flight soon.
 Ce n'est pas un problème répétais-je  en lui souriant pour le rassurer  mais il continua à fixer ma tasse avec la plus grande attention . Se levant de sa chaise il se pencha et mit son doigt dans mon thé. Avec le plus grand soin il attrapa  la mouche et quitta la pièce 
La conversation à la table fit s'arrêta. J'étais anxieuse de sécuriser Kamtul Rimpoche  sur le contrat qui sécuriserait la laine des hauts plateaux qu'il voulait pour la fabrication des tapis.
Quand  Choegyal revint dans le cottage il était rayonnant:  " Elle ira bien " me dit-il doucement. Il m'expliqua qu'il avait posé la mouche sur une branche du buisson près de la porte,  là où ses ailes pourraient sécher.  Et la mouche était encore vivante parce qu'elle se mit à battre des ailes  et nous pouvions nous attendre à la voir bientôt s'envoler .

That is what I remember of that afternoon, not the agreements we reached or plans we devised, but Choegyal's report that the fly would live. And I recall, too, the laughter in my heart. I could not, truth to tell, share Choegyal's dimensions of compassion, but the pleasure in his face revealed how much I was missing by not extending my self-concern to all beings, even to flies. Yet the very notion that it was possible gave me boundless delight.
C'est ce qui me reste de cet après-midi , non pas les accords convenus  ou les plans établis  mais le rapport que fit Chogyal sur le fait que la mouche allait vivre.  Et je me souviens , aussi , du rire dans mon coeur . Je ne pouvais pas , pour dire vrai , partager à ces degrés les dimensions de compassion de Chogyal mais le plaisir qui se lisait sur son visage me démontra tout ce que manquais en n' élargissant pas plus ma conscience à tout ce qui vit , même aux mouches . Toutefois le seul fait que c'était possible m'emplit d'une joie sans limite.



Joanna Macy
(b.1929)
Author and Buddhis

Le travail vrai


                                    

Soyez tout à fait résigné , pas un poil concerné
c'est alors seulement que vous pourrez faire un vrai travail


 "Be perfectly resigned, perfectly unconcerned;
then alone can you do any true work."


    
Secret of Work
by
Swami Vivekananda

Creuse

Si tu te contentes de boire l'eau de mon puits, demain tu mourras de soif, soit parce que j'ai fermé la porte, soit parce que je suis en voyage.






Si tu veux étancher ta soif, creuse ton terrain et tu trouveras la source, car elle est en toi.Creuse ton puits, ainsi tu auras toujours de l'eau partout où tu iras. Le puits est en toi, l'eau est en toi, la source est en toi. Cherche et tu trouveras le trésor qui t'enrichira. N'oublie jamais que celui qui compte sur la richesse d'autrui est semblable à celui qui fait un beau rêve dans lequel il reçoit beaucoup d'argent, et qui constate au réveil que sa poche est vide.
Le bien des autres est pour nous comme la fortune d'un rêve.
Cherche en toi mon frère, et tu trouveras.


Cheikh Adda Bentounès - La fraternité des coeurs

What is love ?




What Is Love? Famous Definitions from 400 Years of Literary History
 by
 
“Love has nothing to do with what you are expecting to get — only with what you are expecting to give — which is everything.”
After those collections of notable definitions of art, science, and philosophy, what better way to start a new year than with a selection of poetic definitions of a peculiar phenomenon that is at once more amorphous than art, more single-minded than science, and more philosophical than philosophy itself? Gathered here are some of the most memorable and timeless insights on love, culled from several hundred years of literary history — enjoy.

Kurt Vonnegut, who was in some ways an extremist about love but also had a healthy dose of irreverence about it, in The Sirens of Titan:
A purpose of human life, no matter who is controlling it, is to love whoever is around to be loved.
Anaïs Nin, whose wisdom on love knew no bounds, in A Literate Passion: Letters of Anaïs Nin & Henry Miller, 1932-1953:
What is love but acceptance of the other, whatever he is.
Stendhal in his fantastic 1822 treatise on love:
Love is like a fever which comes and goes quite independently of the will. … there are no age limits for love.

C. S. Lewis, who was a very wise man, in The Four Loves:
There is no safe investment. To love at all is to be vulnerable. Love anything, and your heart will certainly be wrung and possibly be broken. If you want to make sure of keeping it intact, you must give your heart to no one, not even to an animal. Wrap it carefully round with hobbies and little luxuries; avoid all entanglements; lock it up safe in the casket or coffin of your selfishness. But in that casket — safe, dark, motionless, airless – it will change. It will not be broken; it will become unbreakable, impenetrable, irredeemable. The alternative to tragedy, or at least to the risk of tragedy, is damnation. The only place outside Heaven where you can be perfectly safe from all the dangers and perturbations of love is Hell.
Lemony Snicket in Horseradish: Bitter Truths You Can’t Avoid:
Love can change a person the way a parent can change a baby — awkwardly, and often with a great deal of mess.
Susan Sontag, whose illustrated insights on love were among last year’s most read and shared articles, in As Consciousness Is Harnessed to Flesh: Journals and Notebooks, 1964-1980:
Nothing is mysterious, no human relation. Except love.

Charles Bukowski, who also famously deemed love “a dog from hell,” in this archival video interview:
Love is kind of like when you see a fog in the morning, when you wake up before the sun comes out. It’s just a little while, and then it burns away… Love is a fog that burns with the first daylight of reality.
Shakespeare in A Midsummer Night’s Dream:
Love looks not with the eyes, but with the mind.

Ambrose Bierce, with the characteristic wryness of The Devil’s Dictionary:
Love, n. A temporary insanity curable by marriage.
Katharine Hepburn in Me : Stories of My Life:
Love has nothing to do with what you are expecting to get — only with what you are expecting to give — which is everything.
Philosopher and mathematician Bertrand Russell, he of great wisdom, in The Conquest of Happiness:
Of all forms of caution, caution in love is perhaps the most fatal to true happiness.
Fyodor Dostoyevsky puts it even more forcefully in The Brothers Karamazov:
What is hell? I maintain that it is the suffering of being unable to love.

Evolutionary biologist Richard Dawkins in a letter to his ten-year-old daughter explaining the importance of evidence in science and in life:
People sometimes say that you must believe in feelings deep inside, otherwise you’d never be confident of things like ‘My wife loves me’. But this is a bad argument. There can be plenty of evidence that somebody loves you. All through the day when you are with somebody who loves you, you see and hear lots of little tidbits of evidence, and they all add up. It isn’t purely inside feeling, like the feeling that priests call revelation. There are outside things to back up the inside feeling: looks in the eye, tender notes in the voice, little favors and kindnesses; this is all real evidence.
Paulo Coelho in The Zahir: A Novel of Obsession:
Love is an untamed force. When we try to control it, it destroys us. When we try to imprison it, it enslaves us. When we try to understand it, it leaves us feeling lost and confused.
James Baldwin in The Price of the Ticket: Collected Non-fiction, 1948-1985:
Love does not begin and end the way we seem to think it does. Love is a battle, love is a war; love is a growing up.
Haruki Murakami in Kafka on the Shore:
Anyone who falls in love is searching for the missing pieces of themselves. So anyone who’s in love gets sad when they think of their lover. It’s like stepping back inside a room you have fond memories of, one you haven’t seen in a long time.

Antoine de Saint-Exupéry in Airman’s Odyssey: Night Flight / Wind Sand & Stars / Flight to Arras:
Love does not consist of gazing at each other, but in looking outward together in the same direction.
Honoré de Balzac, who knew a thing or two about all-consuming love, in Physiologie Du Mariage:
The more one judges, the less one loves.
Louis de Bernières in Corelli’s Mandolin:
Love is a temporary madness, it erupts like volcanoes and then subsides. And when it subsides, you have to make a decision. You have to work out whether your roots have so entwined together that it is inconceivable that you should ever part. Because this is what love is. Love is not breathlessness, it is not excitement, it is not the promulgation of promises of eternal passion, it is not the desire to mate every second minute of the day, it is not lying awake at night imagining that he is kissing every cranny of your body. No, don’t blush, I am telling you some truths. That is just being “in love”, which any fool can do. Love itself is what is left over when being in love has burned away, and this is both an art and a fortunate accident.

E. M. Forster in A Room with a View:
You can transmute love, ignore it, muddle it, but you can never pull it out of you. I know by experience that the poets are right: love is eternal.
English novelist Iris Murdoch, cited by the great Milton Glaser in How to Think Like a Great Graphic Designer:
Love is the very difficult understanding that something other than yourself is real.

But perhaps the truest, if humblest, of them all comes from Agatha Christie, who echoes Anaïs Nin above in her autobiography:
It is a curious thought, but it is only when you see people looking ridiculous that you realize just how much you love them.
Archival postcards courtesy the New York Public Library

Et les leçons du net






PENSEES ...trouvées sur le net
- Je suis responsable de ce que je dis, pas de ce que tu comprends…
- L'esprit c'est comme un parachute. Il n'est utile que s'il est ouvert.
- La vie c'est comme une glace, si tu n’en profites pas elle te file entre les doigts.
- La pilule fait grossir, surtout si on l'oublie.
- Ce n'est pas en coupant les oreilles d'un âne qu'on en fera un cheval de course.
- Les gros bonnets ne sont pas des petits saints.
- En Arabie, les voleurs sont amputés. En France, les voleurs sont députés.
- Les hommes politiques et les couches doivent être changés régulièrement... et pour les mêmes raisons.
- Dieu a créé les seins pour nourrir les enfants, on les a siliconés pour nourrir les chirurgiens.
- Une femme c'est comme une haie, si tu ne t'en occupes pas, elle part chez le voisin.
- Les hommes c'est comme la neige, on ne sait jamais à quelle taille s'attendre ni combien de temps ça va tenir.
- Les hommes, c'est comme les poissons : c'est la queue qui leur fait changer de direction !
- Une femme doit coucher pour réussir, un homme doit réussir pour coucher.
- Les cons c'est comme les feux rouges, tu en as à tous les coins de rues.
- Une seconde chance ne veut rien dire si tu n’as rien compris à ta première erreur.
- Fuir tes problèmes est une course que tu ne gagneras jamais.
- L'alcool n'est pas la réponse... mais au moins il fait oublier la question!
- L'enfance, c'est comme être bourré. Tout le monde se souvient de ce que tu faisais, sauf toi.
- Un jour, Dieu demanda à Goo de parler plus fort et depuis,… Google.
- À notre époque, sembler con est la meilleure façon de passer inaperçu.
- Tu veux de l'argent.. Travaille ! tu veux en gagner, fais autre chose.
- Le trésor public est le seul trésor qu'on ne cherche pas mais qui vous trouve tout seul

La leçon des oies


Fait N° 1 : en battant des ailes, chaque oie provoque un courant ascendant pour celles qui suivent. En volant en formation en V, la volée d'oies augmente d'au moins 71% sa durée de vol par rapport à un oiseau qui vole seul.
Leçon : les personnes qui vont dans la même direction et partagent un esprit d'équipe peuvent se rendre plus rapidement et plus facilement à destination, puisqu'elles se déplacent en s'appuyant sur leur poussée mutuelle.

Fait N° 2 : quand une oie sort de la formation, elle ressent soudainement la résistance qu'il y a à voler seule. Elle revient vite dans la formation pour profiter de la force ascendante produite par l'oiseau qui la précède.
Leçon : si nous avons autant de bon sens qu'une oie, nous resterons en formation avec ceux qui vont dans la même direction que nous.



Fait N° 3 : quand l'oie de tête est fatiguée, elle fait une rotation vers l'arrière et une autre oie prend sa place.
Leçon : ça vaut la peine d'assumer les tâches difficiles à tour de rôle et de partager le leadership. Comme les oies, les gens dépendent mutuellement des compétences et aptitudes qu'ils possèdent, comme du mélange unique de dons, de talents et de ressources qui sont propres à chacun.

Fait N° 4 : les oies de derrière cacardent (klaxonnent) pour encourager celles de devant à maintenir leur vitesse.
Leçon : veillons à ce que nos propres « coups de klaxon » soient réellement encourageants. Dans les groupes où l'on s'encourage mutuellement, la productivité est toujours beaucoup plus importante. Le pouvoir que nous donnent les encouragements (s'en tenir à ses valeurs fondamentales et à ce que dit son cœur, et encourager les valeurs et la fidélité au cœur des autres), voilà la qualité de « klaxon » que nous devons viser.

Fait N° 5 : quand une oie est malade, blessée ou touchée par des balles de fusil, deux autres oies sortent de la formation et la suivent jusqu'à terre, pour l'aider et la protéger. Elles restent avec l'oie blessée jusqu'à ce qu'elle soit capable de voler ou qu'elle meure. Ensuite, elles repartent avec une autre formation ou rejoignent leur groupe.
Leçon : si nous avons autant de bon sens qu'une oie, nous ne nous abandonnerons pas les uns les autres quand cela va mal.


Posté par Maela Paul 

Aux cliffs de Moher

                                                         Une photo de irislandscapes.ie

vendredi 13 février 2015

Le petit endroit




Le petit endroit

Vous qui venez ici
dans une humble posture

De vos flancs alourdis
décharger le fardeau

Veuillez quand vous aurez
Soulagé la nature…

Et déposé dans l'urne
un modeste cadeau

Epancher dans l'amphore
un courant d'onde pure

Et sur l'autel fumant
placer pour chapiteau

Le couvercle arrondi
dont l'auguste jointure

Aux parfums indiscrets
doit servir de tombeau
                                                  
                                                                                  Alfred de MUSSET   (1810-1857)

Magique Connemara

                                                "Bois flotté" , une composition de Régis Fève

Enora

Enora est la petite fille de la cousine Tarteen . Au piano à L'Ann Moor cette semaine . 
Et heureuse on dirait ! 

 

Le 18 février

Après la douceur feutrée d'inspiration folk-jazz des précédents albums, Marine Bercot passe à un univers radical, frontal, cru !

"Ravie", c'est un récit de sensations. Comme des petites scènes, des petites nouvelles... Une fille raconte des chapitres de vie, elle donne son point de vue sur les choses, sur la famille, la solitude, le désir masculin, la féminité, New York, Berlin, la consommation, la rupture... Elle ouvre la porte, elle invite à une conversation intime, à entrer dans son monde, dans sa tête.

ll y a un processus répétitif, des boucles, des riff : un effet d'hypnose mais jamais dans le même pays... Fil conducteur ? Sa voix. Un langage direct, brut, sans fioriture et sans pincette. Et une certaine dose de dérision, de désinvolture. Il s'agit de prendre le contre-pied. Surtout, ne pas illustrer le propos  mais le décaler. Parce qu'elle a envie que ce soit normal. Sans pathos. Sans drame. C'est la vie... ce n'est pas grave...

Marine Bercot (voix)

lundi 9 février 2015

Super grand frère

 Un baiser à gauche pour Maria
Un baiser à droite pour Lila . Loïs était avec ses sœurs à l'Alhambra  pour assister  au concert de Marine et Pierre.

Such a clear Ireland

                                                          A picture by Amy Gavin