lundi 31 juillet 2017
Mount Rushmore
At a rally Tuesday night in Youngstown, Ohio, President Trump made a joke about one day having his face inscribed alongside Presidents George Washington, Thomas Jefferson, Theodore Roosevelt, and Abraham Lincoln on Mount Rushmore. “I’d ask whether or not you think I will someday be on Mount Rushmore ?
This is how the 4 Presidents the react ! ( Thanks to Photoshop !!!)
This is how the 4 Presidents the react ! ( Thanks to Photoshop !!!)
Par manque d'Âme
Tous, qui que nous soyons, nous avons nos êtres respirables.
S'ils nous manquent, l'air nous manque, nous étouffons.
Alors on meurt.
Mourir par manque d'amour, c'est affreux.
L'asphyxie de l'âme...
Victor HUGO - Les Misérables
Photo : Christian Galliez - Le Poids du Ciel
S'ils nous manquent, l'air nous manque, nous étouffons.
Alors on meurt.
Mourir par manque d'amour, c'est affreux.
L'asphyxie de l'âme...
Victor HUGO - Les Misérables
Photo : Christian Galliez - Le Poids du Ciel
La structure et l'Amour
Le rôle de la structure est de servir l’amour. Une ampoule n’a aucune raison d’être sans électricité. Et de la même façon, la structure n’a aucune raison d’être sans amour.
Très souvent, on érige des structures pour contenir l’amour… puis, sans trop qu’on le réalise, elles commencent à prendre toute la place, et on finit par les mettre en priorité. Et l’amour disparaît, étouffé.
Une structure sans amour finit généralement par s’effriter. Ou si elle ne s’effrite pas, on se retrouve avec une coquille vide. Une ampoule sans lumière.
Je ne sais pas quel est votre défi du moment… mais peut-être vous démenez-vous pour essayer de redonner forme à une structure qui a été détruite ou compromise. Alors voici une douce suggestion : commencez plutôt par l’amour. Oui, quelle que soit la chose ou la situation, commencez par la gorger de vérité, de lumière et de vie. Redonnez-lui sa raison d’être. Le reste suivra beaucoup plus naturellement ainsi.
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dimanche 30 juillet 2017
L'intensité surgie de l'intérieur
Ce ne sont pas des contenus qu’il faut transmettre.
Les Dieux se rient de nos théories.
C’est une manière intense d’être.
Ce qui manque le plus à notre vie d’aujourd’hui,
c’est cette intensité surgie de l’intérieur.
C’est dans la rencontre de personnes vivantes qu’on en donne le goût.
Chacun est dans une telle richesse !
Mais il faut que cette richesse soit réveillée.
La transmission, c’est cette attention portée à un autre
qui fait qu’en lui surgit le meilleur de lui-même. <3
Les Dieux se rient de nos théories.
C’est une manière intense d’être.
Ce qui manque le plus à notre vie d’aujourd’hui,
c’est cette intensité surgie de l’intérieur.
C’est dans la rencontre de personnes vivantes qu’on en donne le goût.
Chacun est dans une telle richesse !
Mais il faut que cette richesse soit réveillée.
La transmission, c’est cette attention portée à un autre
qui fait qu’en lui surgit le meilleur de lui-même. <3
Christiane Singer
Pas contre Nous
Les années ont été pour nous, pas contre nous
Nos ombres ont respiré ensemble
Sous nous les eaux du fleuve des événements coulaient presque avec silence
Nos ombres respiraient ensemble et tout en était recouvert...
Nos ombres ont respiré ensemble
Sous nous les eaux du fleuve des événements coulaient presque avec silence
Nos ombres respiraient ensemble et tout en était recouvert...
Henri MICHAUX - Nous deux encore
Tableau : Roza GONEVA. Posté aussi par Maela qui chaque jour nous offre des merveilles .
Les miettes de Nous
Je pars dans des miettes de nous
Entre des draps qui nous respirent
Des jours qui font face aux jours
Et des nuits qui ne reviennent plus
Je cherche ton visage dans l'air
Mais aucun rideau ne bouge
Derrière les persiennes il y a l'ombre
Cette image qui nous cherche encore...
Frédéric Mayard
Entre des draps qui nous respirent
Des jours qui font face aux jours
Et des nuits qui ne reviennent plus
Je cherche ton visage dans l'air
Mais aucun rideau ne bouge
Derrière les persiennes il y a l'ombre
Cette image qui nous cherche encore...
Frédéric Mayard
Michel MADORE - Le rêveur et son rêve
Posté par Maela
Ecoute les choses
Écoute dans le vent
Le buisson en sanglot :
C'est le souffle des ancêtres.
Le souffle des ancêtres morts
Qui ne sont pas partis,
Qui ne sont pas sous terre,
Qui ne sont pas morts
Écoute plus souvent
Les choses que les êtres...
Birago DIOP - Les contes d'Amadou Koumba
[transmis par Nashtir Togitichi : merci]
Le buisson en sanglot :
C'est le souffle des ancêtres.
Le souffle des ancêtres morts
Qui ne sont pas partis,
Qui ne sont pas sous terre,
Qui ne sont pas morts
Écoute plus souvent
Les choses que les êtres...
Birago DIOP - Les contes d'Amadou Koumba
[transmis par Nashtir Togitichi : merci]
Phot : James Pringle Cook .Posté par Maela .
Renoncer à la Volonté
Il y a eu un jour où, en train de peindre, j’ai enfin respiré.
Un jour où j’ai renoncé à la volonté.
Je me suis alors abandonné à cette force intérieure qui sait mieux que vous ce que vous voulez ou pouvez faire…
Michaël LONSDALE
samedi 29 juillet 2017
vendredi 28 juillet 2017
Se déposer dans les bras du Vivant
"J'aimerais tant pouvoir une fois m'abandonner complètement dans les bras de quelqu'un qui me soutient de sa force aimante : cela me permettrait de goûter une fois la détente complète de tout mon être... Mais je n'ai jamais trouvé ces bras-là..." me dit-elle, les yeux emplis de la tristesse d'une vie en laquelle son aspiration n'a jamais pu se vivre.
Avec douceur, je lui dis qu'il est possible qu'elle se dépose dans les bras du Vivant, si aucun être ne peut lui offrir les siens.
Elle me demande alors "Mais où sont-ils ?"
Avec douceur, je lui dis qu'il est possible qu'elle se dépose dans les bras du Vivant, si aucun être ne peut lui offrir les siens.
Elle me demande alors "Mais où sont-ils ?"
Comme elle, d'autres interrogent :
"Où sont les bras du Vivant ?"
demande celle qui n'a jamais reçu
le tendre soutien de la mère.
demande celle qui n'a jamais reçu
le tendre soutien de la mère.
"Où sont les bras du Vivant ?"
demande celui qui n'a jamais reçu
la force soutenante du père.
demande celui qui n'a jamais reçu
la force soutenante du père.
"Où sont les bras du Vivant ?"
demande celle qui n'a jamais reçu
le regard aimant de son compagnon.
demande celle qui n'a jamais reçu
le regard aimant de son compagnon.
"Où sont les bras du Vivant ?"
demande celui qu n'a jamais reçu
l'accueil bienveillant de sa compagne.
demande celui qu n'a jamais reçu
l'accueil bienveillant de sa compagne.
Moi-même, j'ai longtemps cru
que je ne pouvais me laisser aller, m'abandonner,
parce que je ne trouvais pas en face de moi,
celui ou celle qui avait la force, l'amour, la capacité,
de me tenir, de me soutenir, de me contenir,
de m'offrir cet espace où je pourrais
en toute sécurité,
me poser,
me déposer,
me reposer,
enfin...
que je ne pouvais me laisser aller, m'abandonner,
parce que je ne trouvais pas en face de moi,
celui ou celle qui avait la force, l'amour, la capacité,
de me tenir, de me soutenir, de me contenir,
de m'offrir cet espace où je pourrais
en toute sécurité,
me poser,
me déposer,
me reposer,
enfin...
Puis, un jour, allongée sur le sol,
dans un champ,
regardant le ciel,
j'ai vu passer toutes mes pensées,
et j'ai choisi, juste là,
de lâcher toute idée que
je dois faire,
je dois gérer,
je dois porter,
je dois tenir bon...
dans un champ,
regardant le ciel,
j'ai vu passer toutes mes pensées,
et j'ai choisi, juste là,
de lâcher toute idée que
je dois faire,
je dois gérer,
je dois porter,
je dois tenir bon...
À l'instant même
de tout mon corps,
de tout mon coeur,
de tout mon être,
je me suis laissée aller,
je me suis abandonnée sur le sol...
De chaque fibre de mes muscles,
de chaque cellule de mon corps,
je me suis donnée le droit
de ne plus me soutenir moi-même,
de ne plus rien porter de moi...
de tout mon corps,
de tout mon coeur,
de tout mon être,
je me suis laissée aller,
je me suis abandonnée sur le sol...
De chaque fibre de mes muscles,
de chaque cellule de mon corps,
je me suis donnée le droit
de ne plus me soutenir moi-même,
de ne plus rien porter de moi...
Là, pour la première fois de ma vie,
j'ai senti les bras du Vivant qui m'entouraient,
qui me portaient, me soutenaient, me câlinaient
et j'ai entendu la voix du Vivant qui murmurait à mon oreille :
"Tu ne peux sentir mon soutien
que lorsque tu cesses de te tenir.
Tu ne peux sentir que je te porte
que lorsque tu cesses de vouloir porter.
Tu ne peux sentir que je t'entoure
que lorsque tu cesses de me chercher ailleurs
qu'en la sensation globale de tout ton corps.
Je suis toujours là.
Tu es toujours dans mes bras.
Depuis toujours.
Pour toujours.
Pour un instant,
perçois-le..."
j'ai senti les bras du Vivant qui m'entouraient,
qui me portaient, me soutenaient, me câlinaient
et j'ai entendu la voix du Vivant qui murmurait à mon oreille :
"Tu ne peux sentir mon soutien
que lorsque tu cesses de te tenir.
Tu ne peux sentir que je te porte
que lorsque tu cesses de vouloir porter.
Tu ne peux sentir que je t'entoure
que lorsque tu cesses de me chercher ailleurs
qu'en la sensation globale de tout ton corps.
Je suis toujours là.
Tu es toujours dans mes bras.
Depuis toujours.
Pour toujours.
Pour un instant,
perçois-le..."
Puisse ce jour permettre à chacun-e de goûter, pour un instant, la détente de se déposer dans les bras du Vivant...
Isabelle Padovani - www.communification.eu
A quand L'Heure de la sortie ?
Dernier plan pour Emmanuelle Bercot cette nuit et le sentiment d'avoir rencontré quelqu'un de très important pour moi ! Quel pied de travailler avec une actrice aussi rare, aussi dingue, aussi stupéfiante, j ai toujours été surpris, bluffé, baladé, j ai ri, j'ai chialé... j'ai pris un putain de kiff et dans le rôle de Catherine, elle va tous vous atomiser. Yeahhhh !!! 👍🏻👌🏻💪🏻😘😍❤️😭vivement le prochain ! Sebastien Marnier
Ce silence
Nous étouffons parmi les gens qui croient avoir absolument raison, que ce soit dans leurs machines ou dans leurs idées.
Et pour tous ceux qui ne peuvent vivre que dans le dialogue et dans l’amitié des hommes, ce silence est la fin du monde...
Et pour tous ceux qui ne peuvent vivre que dans le dialogue et dans l’amitié des hommes, ce silence est la fin du monde...
jeudi 27 juillet 2017
La condition Humaine
Eric Emmanuel Schmitt
LA CONDITION HUMAINE.
" Le but est d'habiter la condition humaine. Pour y parvenir, il faut d'abord accepter notre fragilité, nos défaillances, nos tourments, notre perplexité; abandonner l'illusion de savoir ; faire le deuil de la vérité ; reconnaître l'autre comme un frère en questionnement et en ignorance ; cela s'appelle l'humanisme. Pour s'y maintenir, il faut aussi lutter contre la peur, celle de l'échec, celle de la vie, celle de la mort; cela s'appelle le courage. Pour y persévérer, il faut exhaler ce qu'il y a de meilleur en l'homme, de beau dans le cosmos, d'admirable parmi la création ; cela s'appelle la hauteur. Pour s' y sentir bien, il faut dépasser la tristesse, le désarroi, la haine du provisoire, le besoin de posséder ; on doit préférer ouvrir les bras, privilégier l'énergie, célébrer l'existence ; cela s'appelle la joie. Humanisme, courage, culte de la hauteur, choix de la joie : voilà les quatre propositions de Beethoven. On appelle cela une morale."
(Quand je pense que Beethoven est mort alors que tant de crétins vivent - Eric-Emmanuel Schmitt)
posté par Martine Fève .
mercredi 26 juillet 2017
Pour Etty Hillesum
U
J'aime la liberté, Etty, avec laquelle tu oses t’avancer,
Les mains nues,
Vers toi-même et vers nous,
J'aime ta douce incandescence,
Et ton exacte jeunesse !
Les mains nues,
Vers toi-même et vers nous,
J'aime ta douce incandescence,
Et ton exacte jeunesse !
J'aime que l'intériorité ne soit jamais pour toi évasion,
Loin des épines douloureuses de ton chemin de vie
Mais toujours combat à hauteur de soi.
Loin des épines douloureuses de ton chemin de vie
Mais toujours combat à hauteur de soi.
J'aime que tu ne charges nul autre du poids qui te revient ;
J'aime que tu connaisses tes pesanteurs par cœur
Mais sans jamais y succomber,
Ni désirer de repos avant qu’elles ne soient apprivoisées.
J'aime que tu connaisses tes pesanteurs par cœur
Mais sans jamais y succomber,
Ni désirer de repos avant qu’elles ne soient apprivoisées.
J'aime que la flamme de l'esprit
Se lève au creux de tes sentes sinueuses
Par tous les vents contraires,
Sur tes chemins d’offrande et de refus,
Comme en tes nuits d'amour.
Se lève au creux de tes sentes sinueuses
Par tous les vents contraires,
Sur tes chemins d’offrande et de refus,
Comme en tes nuits d'amour.
J'aime que tu ne fuies jamais
Mais que tu t'avances toujours là où tu dois aller,
De toute ta force agenouillée,
De toute ta vie balbutiante,
De toute ta pauvreté bouleversée.
Mais que tu t'avances toujours là où tu dois aller,
De toute ta force agenouillée,
De toute ta vie balbutiante,
De toute ta pauvreté bouleversée.
J'aime que Dieu, que tu ne vois pas,
Soit aimé de toi en chaque fleur,
En chaque étoile,
En chaque morceau de ciel,
En chaque visage dévasté,
En chaque geste de tendresse
Et que tu oses t’adresser à Lui
Et le rejoindre au plus intime de toi.
Soit aimé de toi en chaque fleur,
En chaque étoile,
En chaque morceau de ciel,
En chaque visage dévasté,
En chaque geste de tendresse
Et que tu oses t’adresser à Lui
Et le rejoindre au plus intime de toi.
J'aime que tu sois cette femme
Qui nous est témoin aujourd'hui,
Et lumière débordante sur cette Voie
Qu'aucune religion ne contient
Ni ne saurait posséder ni circonscrire.
Qui nous est témoin aujourd'hui,
Et lumière débordante sur cette Voie
Qu'aucune religion ne contient
Ni ne saurait posséder ni circonscrire.
J'aime que ton sacrifice ne soit pas vain,
Qu'il fructifie aujourd'hui encore en tant de vies,
Tant d'existences couronnées par la lucidité sans faute
De ton écriture patiente,
Et de tes mains confiées au Chant.
Qu'il fructifie aujourd'hui encore en tant de vies,
Tant d'existences couronnées par la lucidité sans faute
De ton écriture patiente,
Et de tes mains confiées au Chant.
J'aime que ton journal soit devenu poème,
Psaume de lumière,
Écriture sainte pour tant de pauvres ne sachant plus à qui se confier.
Psaume de lumière,
Écriture sainte pour tant de pauvres ne sachant plus à qui se confier.
J'aime qu'on te retrouve désormais à l'improviste,
Au détour de tant de pages, de tant de livres,
Sans avoir besoin pour autant de t'apprendre par cœur
Ni de chercher à t'imiter.
Au détour de tant de pages, de tant de livres,
Sans avoir besoin pour autant de t'apprendre par cœur
Ni de chercher à t'imiter.
J'aime que dans les conditions les plus inhumaines,
Tu aies ouvert en chacun de nous
Cette possibilité d'accomplir notre propre chemin,
De métamorphose et d'éclat,
Au feu de nos tiraillements.
Tu aies ouvert en chacun de nous
Cette possibilité d'accomplir notre propre chemin,
De métamorphose et d'éclat,
Au feu de nos tiraillements.
J'aime que tes gestes s'amenuisent
Jusqu'à cette carte glissée entre les lattes du wagon t’emportant vers la nuit,
Avec ces seuls mots de gratitude
Adressés à l'Unique par qui tu te laisses consumer.
Jusqu'à cette carte glissée entre les lattes du wagon t’emportant vers la nuit,
Avec ces seuls mots de gratitude
Adressés à l'Unique par qui tu te laisses consumer.
J'aime le silence infini dans lequel ta voie de plénitude et de présence
Finit par tout absorber.
Finit par tout absorber.
Posté par Fabienne Marsaudon
mardi 25 juillet 2017
Dans le Sud !
Cet été, on se retrouve encore pour le NRJ Summer Tour ! 😎Rendez-vous jeudi 27 juillet à Six-Fours et vendredi 28 juillet Saintes Maries de la Mer ! 🎵🎤⛱️
lundi 24 juillet 2017
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