"Revenir à la mise en scène, diriger cet atelier avec 200 figurants & techniciens amateurs, donner le premier rôle à ma jeune douce et belle Anaïs, travailler avec des amis/collègues/ professionnels formidables,... Partager nos savoirs, notre passion et dire haut et fort "oui, ici, à Angers, on peut faire et on fait du cinéma, modestement, mais on sait, on fait, et on aime çà!" .... Une semaine de grand grand plaisir."
mardi 31 janvier 2017
lundi 30 janvier 2017
La dictée qui rend fou
Ce petit texte, que je vous laisse savourer est une dictée trouvée dans un vieil almanach.
Monsieur Lamère a épousé Mademoiselle Lepère.
De ce mariage, est né un fils aux yeux pers.
(*pers = entre vert et bleu, on ne prononce pas le s).
Monsieur est le père, Madame est la mère.
Les deux font la paire.
Le père, quoique père, est resté Lamère,
mais la mère, avant d'être Lamère était Lepère.
Le père est donc le père sans être Lepère,
puisqu'il est Lamère et la mère est Lamère, bien que née Lepère.
Aucun des deux n'est maire.
N'étant ni le maire ni la mère, le père ne commet donc pas d'impair en signant Lamère.
De ce mariage, est né un fils aux yeux pers.
(*pers = entre vert et bleu, on ne prononce pas le s).
Monsieur est le père, Madame est la mère.
Les deux font la paire.
Le père, quoique père, est resté Lamère,
mais la mère, avant d'être Lamère était Lepère.
Le père est donc le père sans être Lepère,
puisqu'il est Lamère et la mère est Lamère, bien que née Lepère.
Aucun des deux n'est maire.
N'étant ni le maire ni la mère, le père ne commet donc pas d'impair en signant Lamère.
Le fils aux yeux pers de Lepère deviendra maire.
Il sera le maire Lamère, aux yeux pers,
fils de Monsieur Lamère, son père, et de Mademoiselle Lepère, sa mère.
La mère du maire meurt et Lamère, père du maire, la perd.
Aux obsèques, le père de la mère du maire, le grand-père Lepère,
vient du bord de mer et marche de pair avec le maire Lamère, son petit-fils.
Les amis du maire, venus pour la mère, cherchent les Lamère,
ne trouvent que le maire et Lepère,
père de la mère du maire, venu de la mer, et chacun s'y perd !"
La mère du maire meurt et Lamère, père du maire, la perd.
Aux obsèques, le père de la mère du maire, le grand-père Lepère,
vient du bord de mer et marche de pair avec le maire Lamère, son petit-fils.
Les amis du maire, venus pour la mère, cherchent les Lamère,
ne trouvent que le maire et Lepère,
père de la mère du maire, venu de la mer, et chacun s'y perd !"
dimanche 29 janvier 2017
samedi 28 janvier 2017
vendredi 27 janvier 2017
jeudi 26 janvier 2017
Pharmacie de garde
lorsque vous cherchez une pharmacie de garde, vous n'êtes pas obligés d'appeler le 17 ou d'aller à la gendarmerie :
Vous faites : www.3237.fr sur Internet et vous obtenez la pharmacie de garde la plus proche de votre domicile en indiquant les critères de recherche (code postal ou ville et le code à recopier).
Le site www.3237.fr permet de trouver les pharmacies de garde par département, même si tous ne sont pas encore couverts... (accessible 24h/24h).
Enfance détraçée
J'avais le souvenir d'une maison où j'ai vécu entre moins 9 mois et 4 ans
C'était une maison crépie je crois et devant il y avait un muret sur lequel était posé une balustrade croulant sous la glycine
Sur le côté un escalier qui menait a un petit perron duquel le regard plongeait sur le jardin
J'y suis retournée hier à Questembert retrouver ces parfums d'enfance précieusement engrangés depuis tant et tant d'années
Mais pas une seule trace ne demeure
Plus de pics pour supporter la treille
La maison a été décrépie, les pierres ont été jointes et le petit escalier extérieur dont il ne reste que 3 marches a été remplacé par une véranda proprette . Et les Demoiselles Mitoire ont quitté la maison d'en face pour une demeure plus intemporelle ....
Il faut bien que le progrès, le confort et la vie éternelle l'emportent mais la déception fut vive !
C'était une maison crépie je crois et devant il y avait un muret sur lequel était posé une balustrade croulant sous la glycine
Sur le côté un escalier qui menait a un petit perron duquel le regard plongeait sur le jardin
J'y suis retournée hier à Questembert retrouver ces parfums d'enfance précieusement engrangés depuis tant et tant d'années
Mais pas une seule trace ne demeure
Plus de pics pour supporter la treille
La maison a été décrépie, les pierres ont été jointes et le petit escalier extérieur dont il ne reste que 3 marches a été remplacé par une véranda proprette . Et les Demoiselles Mitoire ont quitté la maison d'en face pour une demeure plus intemporelle ....
Il faut bien que le progrès, le confort et la vie éternelle l'emportent mais la déception fut vive !
J'eus pu me consoler d'avoir passé un moment à Rochefort en Terre, petit village de caractère , plus beau village de France 2016 mais en cette fin de janvier, épuisée sans doute par un décembre illuminé, Rochefort était ville morte .Nous n'avons pas croisé un chat ! Les éclairages de Noël éteints pendouillaient tristement aux fenêtres tels des hardes de fantômes . La brume envahissant les ruelles pavées. Quelques arbustes frileux mais pas une fleur dans les bacs délaissés . Tout était clos ou presque et le Pélican seul restaurant ouvert de la place avec ses menus chers et chics semblait anachronique dans cette illusion quasi abandonnée . Pas tentant d'y aller par ce grand froid .
Rochefort la si belle , l'archi- fleurie , habituellement emplie de magie était de sortie ....
Le printemps reviendra : nous aussi !
mercredi 25 janvier 2017
mardi 24 janvier 2017
Noms d'embruns
Parfois il m'appelait Anushka
Il trouvait que ça faisait russe
et c'était sa manière à lui
de fêter mes pommettes hautes
Parfois il m'appelait Noshka
C'était mon prénom japonais
Et c'était sa façon à lui
De dire mes yeux bridés
Ou bien il m'appelait Annica ( Annitcha )
Un rappel au Karma
A la notion d' impermanence
A la constante danse de la Vie
Je l'appelais Nouky
Ca ne voulait rien dire
C'était le nom d'un chat
que j'avais eu
Doux, tendre, libre
émouvant,
attachant comme Lui .
Demeure la LUMIERE de ces échanges étranges
qui ne voulaient dire que "Je t'aime "
77 ans
Aujourd'hui Il aurait 77 ans
Le Père , l'Ami, l'Amant
Et le mari aussi
Nous ne saurons jamais
Quel sourire il aurait
Quel exemple il serait
mais ce que nous savons
C'est que nous l'aimerions
Et si nous le savons
C'est parce que nous l'aimons
Ici, la-bas, que nous importe ?
Nos coeurs n'ont qu'une porte .
Le sien, aussi .
24 janvier
Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut
C'est une loi
Aussi la mort ne sépare-t-elle pas
Sa vie Une se reflète en moi
lundi 23 janvier 2017
Tout passe
Sur cette terre où nous vivons, tout se hâte de disparaître. C'est la règle. Personne n'y peut rien. Le temps s'en va, les années s'en vont, la vie s'en va, et nous nous en allons.
Tout passe. Sans la moindre exception.
Nos bonheurs, nos chagrins, nos habitudes, nos croyances, nos langues, nos civilisations...
Jean d'Ormesson - Guide des égarés
Tout passe. Sans la moindre exception.
Nos bonheurs, nos chagrins, nos habitudes, nos croyances, nos langues, nos civilisations...
Jean d'Ormesson - Guide des égarés
Posté par Maela
dimanche 22 janvier 2017
Pour un monde plein d'attentions
La racine du mauvais monde dans lequel nous nous trouvons, c'est la négligence, c'est le défaut d'attention, un manque d'attention, c'est que ça. C'est peut-être pour ça que la poésie est une chose vitale, parce que la poésie est une pierre à aiguiser l'attention, une sorte de pierre de sel, pour se frotter les yeux, pour se frotter les paupières, pour revoir le jour enfin, pour revoir ce qui se passe, pour revoir le jour et les nuits et la mort en face, cachée derrière le soleil, voir tout ça. Le voir s'en trop s'en inquiéter, s'en trop s'en alarmer.C'est ça je crois la racine du mal d'aujourd'hui qui est grande, c'est juste un défaut panique d'attention, qui suffit pour engendrer tous les pires désordres et les maux les plus terribles. Juste ça, l'attention. Ça ne sert à rien de se plaindre, tout le monde va vous dire que c'est insupportable, tout le monde va vous dire ça, mais tout le monde y participe. Juste faire attention aux siens, faire attention à ce qui se trouve mêlé à nous dans la vie banale. Ceux qui sont là, pas ceux qui sont à dix mille kilomètres et avec lesquels on fait semblant de parler à travers un écran, ça n'a pas de poids ça. Mais simplement faire en sorte que les gens qui nous entourent ne dépérissent pas, et peut-être même les aider, les conforter. ..Voilà... Faire simplement attention au plus faible de la vie, parce que c'est le plus faible qui est le plus réel et parce que c'est ça qui est digne de vivre, et qui vivra toujours d'ailleurs. Recueillir ces choses là, porter soin, prendre soin, faire attention, voilà. Ce sont des pauvres verbes mais ce sont des verbes comme des armées en route si vous voulez, ce sont des verbes de grande résistance, et ce qui pour moi est en oeuvre dans ce qu'on appelle la poésie. La poésie pour moi, c'est pas une chose désuète, c'est pas un napperon de dentelle sur la table, c'est pas un vieux genre littéraire....C'est la saisie la plus fine possible de cette vie qui nous est accordée, et un soin de regard porté à cette vie. Voilà, c'est ça la poésie. C'est pas une chose qui même est tout de suite dans les livres, c'est pas une chose de littérature en tout cas, c'est simplement chercher à avoir un cœur sur-éveillé. Sur-éveillé!" Christian Bobin |
samedi 21 janvier 2017
vendredi 20 janvier 2017
Où que tu sois
Où que tu sois ....
Je t'ai cherchée partout, même ailleurs .
Je t'ai trouvée , où que tu sois je m'endors dans tes regards . Ta chair était ma chair . De nos moitiés nous avions inventé des promesses ; ensemble nous étions nos demains . je sais désormais que les rêves les plus fous s'inscrivent à l'encre du cœur . j'ai vécu là où les souvenirs se forment à deux, à l'abri des regards , dans le secret d'une seule confidence où tu règnes encore .....
Marc Levy
Nous sommes là
Je suis là. J'existe. Vous êtes là. Vous existez. Nous sommes là. Nous existons.
Ne chipotons pas. C'est un étonnement. C'est une stupeur.
Mais c'est comme ça.
Nous participons tous ensemble, sans avoir rien demandé, à une évidence fragile, lumineuse et confuse à laquelle nous tenons tous plus qu'à tout en dépit du mal qu'il nous arrive d'en dire : la vie...
Jean d'Ormesson - Guide des égarés
Tableau : Yoel Tordjman - Voyage voyage
Ne chipotons pas. C'est un étonnement. C'est une stupeur.
Mais c'est comme ça.
Nous participons tous ensemble, sans avoir rien demandé, à une évidence fragile, lumineuse et confuse à laquelle nous tenons tous plus qu'à tout en dépit du mal qu'il nous arrive d'en dire : la vie...
Jean d'Ormesson - Guide des égarés
Tableau : Yoel Tordjman - Voyage voyage
¨posté par Maela
Good Bye Sir and Thank You for being YOU
8 years. No scandals. No mistresses. No impeachment hearings. Just class and grace, personified.
Have now the great life you deserve
To day we are the ones crying !
Have now the great life you deserve
To day we are the ones crying !
jeudi 19 janvier 2017
19 janvier
Aujourd'hui c'est l'anniversaire de deux êtres qui me sont très chers , deux Amis ( au sens de gens liés par l'Ame )
L'un s'appelle Sébastien , l'autre Richard
L'un fête ses 42 ans , l'autre ses 63
L'un est à Paris , l'autre en Colombie
Ce sont mes Capricornes chéris , capables de gravir seul la montagne puis de se retourner vers la vallée afin de l'illuminer
Merci à vous d'être dans ma vie , émérites grimpeurs devant l'Eternel
Magnifiques Etres dont les qualités ne cessent de m'inspirer .
Je vous aime l'un comme un Enfant ; l'autre comme un petit Frère avec constance et ardeur
et vous souhaite une année bénéfique sachant que c'est sur nous qu'une fois de plus rayonnera votre lumière .
L'un s'appelle Sébastien , l'autre Richard
L'un fête ses 42 ans , l'autre ses 63
L'un est à Paris , l'autre en Colombie
Ce sont mes Capricornes chéris , capables de gravir seul la montagne puis de se retourner vers la vallée afin de l'illuminer
Merci à vous d'être dans ma vie , émérites grimpeurs devant l'Eternel
Magnifiques Etres dont les qualités ne cessent de m'inspirer .
Je vous aime l'un comme un Enfant ; l'autre comme un petit Frère avec constance et ardeur
et vous souhaite une année bénéfique sachant que c'est sur nous qu'une fois de plus rayonnera votre lumière .
mercredi 18 janvier 2017
Un manteau de lumière
Entre l'étoffe déchirée
et la doublure décousue
il portait une espèce
de manteau de lumière
qui déroutait la foudre
L'hiver l'ayant traversé
il n'en demeure
que bois mort mis en croix
dont les oiseaux chantent la gloire
dans le petit matin précoce…
Serge WELLENS
et la doublure décousue
il portait une espèce
de manteau de lumière
qui déroutait la foudre
L'hiver l'ayant traversé
il n'en demeure
que bois mort mis en croix
dont les oiseaux chantent la gloire
dans le petit matin précoce…
Serge WELLENS
Ecrire
Écrire c'est quand la page a soudain l'épaisseur d'un ciel bas et que la neige y vient.
Ce qui est dans le cœur trouve l'issue et se précipite en masse blanche au-dehors.
L'écriture c'est le cœur qui éclate en silence et puis plus rien, presque rien : des lettres qui font des mots, des mots qui s'avancent et se soudent dans des phrases, des phrases qui s'enfoncent et se perdent dans le matin d'hiver…
Christian BOBIN - L'épuisement
Tableau : Andrew WYETH
Ce qui est dans le cœur trouve l'issue et se précipite en masse blanche au-dehors.
L'écriture c'est le cœur qui éclate en silence et puis plus rien, presque rien : des lettres qui font des mots, des mots qui s'avancent et se soudent dans des phrases, des phrases qui s'enfoncent et se perdent dans le matin d'hiver…
Christian BOBIN - L'épuisement
Tableau : Andrew WYETH
Transmis par Maela
mardi 17 janvier 2017
Oh ! Qu'Il vienne
Pourvu que nous vienne un homme
Aux portes de la cité
Et qui ne soit pas un baume
Mais une force, une clarté
Et que sa colère soit juste
Jeune et belle comme l´orage
Qu´il ne soit jamais ni vieux ni sage
Et qu´il rechasse du temple
L´écrivain sans opinion
Marchand de riens
Marchand d´émotions...
Jacques BREL - L'Homme dans la Cité (fin)
Tableau : Marc CHAGALL
Aux portes de la cité
Et qui ne soit pas un baume
Mais une force, une clarté
Et que sa colère soit juste
Jeune et belle comme l´orage
Qu´il ne soit jamais ni vieux ni sage
Et qu´il rechasse du temple
L´écrivain sans opinion
Marchand de riens
Marchand d´émotions...
Jacques BREL - L'Homme dans la Cité (fin)
Tableau : Marc CHAGALL
lundi 16 janvier 2017
Rendez-vous avec l'Enfant
Pardonnez-moi
j'ai rendez-vous avec l'enfant
dont l'ombre fait encore
la course avec le vent
Pardonnez-moi
j'ai changé d'ombre...
Serge WELLENS - La concordance des temps (Folle Avoine)
Photo : vu à Lyon par Maela
j'ai rendez-vous avec l'enfant
dont l'ombre fait encore
la course avec le vent
Pardonnez-moi
j'ai changé d'ombre...
Serge WELLENS - La concordance des temps (Folle Avoine)
Photo : vu à Lyon par Maela
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