jeudi 8 mars 2018

Belle Marine

À paraître en 2018, une invitation au ravissement des cœurs :le 3e album de l’auteur performeuse Marine Bercot 

Marine Bercot puise dans ce Paris que l’on garde, dans ce Paris ouvert sur le monde, dans ce Paris actif et enjoué, son impérieuse nécessité d’écrire et performer.
En complicité avec le guitariste-compositeur Pierre Durand, elle embarque les partenaires qu’il faut pour partager avec les publics son espoir énergique et pulsionnel.
Marine Bercot propose pour 2018 un projet qui a commencé à vivre sa vie sur le web et sur des scènes, un projet basé sur un 3e album : Ravi(e)s.Marine Bercot & Pierre Durand y accueillent « comme à la maison » des publics invités. Ils partagent entre eux et avec eux des occasions de se laisser transformer par des textes et musiques vivants ici et maintenant, des séquences narratives et poétiques, des pulsions rythmiques qui instillent ce qu’il faut de désir et de rage, de gravité et de légèreté.

La scène de l’enfance : Paris ouvert sur le monde

Depuis Paris qui l’a vue naître et partout ailleurs où la vie l’appelle, Marine Bercot engrange tout ce qui peut faire qu’on sème et qu’on fait germer en soi des chansons.
Des sensations perçues ou éveillées, des rencontres offertes ou provoquées, des instants de vie qui veulent durer en nous.
Papa chirurgien joue au piano Caravan d’Erroll Garner ce soir dans notre appartement du 15ème arrondissement. Maman s’improvise « joueuse de cuillères » en Irlande de l’Ouest où, pendant les vacances, on retape une petite chaumière à deux pas de la mer. Toute seule à 10 ans, Marine est mise dans une École en bateau amarrée en Grèce pour l’été. Pourquoi ?
Marine parle peu, noircit des cahiers de poèmes, du papier à lettres, un journal de bord… Elle explore ce que ça fait d’aimer, de se plonger dans un quotidien cru, sensuel et poétique…

Devenir Marine Bercot : auteur et performeuse de chansons partagées

Au fil d’une succession de découvertes musicales, elle s’immerge dans un océan de chants, de danses et de mots, elle sent qu’elle peut s’inscrire dans une filiation : la grande chaîne du blues-jazz-soul, du funk, mais aussi ces mises en voix de textes dans le folk-rock américain et dans les chansons poèmes d’expression française.
Marine Bercot se laisse embarquée et se laisse marquer par Rickie Lee Jones, Charlélie Couture ou Ani DiFranco. Elle se souvient et se souviendra de Tom Waits pour écrire ses propres chansons. Elle n’oublie pas que Sexual healing de Marvin Gay a cueilli sa féminité, qu’Earth, With & Fire épouse sa joie de vivre…
La danse, le piano, le chant sont des apprentissages qui ne prendront leur sens que parce qu’ils nourrissent une impérieuse nécessité d’écrire pour faire parler, chanter, vibrer, performer sur scène, les mots et les sons ; leurs durées, leurs silences ; leurs rythmes, leurs mouvements ; les émotions et les raisons.

À partir de sa rencontre avec l’harmoniciste Jean-Jacques Milteau, elle s’autorise à se jeter dans la mêlée et s’engage : en compagnonnage dans l’aventure des 300 concerts du groupe Marine & Friends ; dans l’accompagnement au piano de l’harmoniciste Greg Zlap pendant 10 ans. Au début des années 2000, elle peut devenir auteur et performeuse de ses propres chansons.

Un 3album issu de la scène et vivant sur scène : une invitation au ravissement des cœurs

Sa créativité complice avec Pierre Durand guitariste-compositeur, arrangeur, enrichie de leur collaboration avec les réalisateurs Nicolas Dufournet et Julien Chirol, lui permettent de prendre appui sur plusieurs titres (2 albums) pour proposer un 3e album, Ravi(e)s, face B d’une performance scénique qui a commencé à rencontrer son public, relayée par des clips réalisés par ses amis…
La rencontre des publics sur la scène est au cœur de cette proposition.
La scène est vécue et pensée comme le cœur de la création partagée avec l’autre.
« L’autre » public qui risque son temps à venir voir ce qui va (peut-être) se passer ici, « l’autre » créateur avec qui on performe sur scène, « l’autre » qui a aidé et qui nous aide à ce que la performance se tienne et se maintienne, « l’autre » qui capte et prépare la réalisation d’enregistrements audios ou vidéos, « l’autre » qui n’est pas que Marine Bercot l’auteur-interprète et qui garde un œil sur tout ce qui se passe à l’extérieur…
Marine Bercot et Pierre Durand agitent sur scène les codes du hip-hop, de la chanson, du slam et du rock, ouvrent des portes sur l’improvisation et imaginent un dialogue entre la guitare et le corps… Tout ça se passe « comme à la maison », les performeurs invitent le public à partager des séquences musicales, narratives et poétiques fabriquées sous leurs yeux ; comme on offre à des amis des plats cuisinés devant eux…
Les ingrédients de cette cuisine semi-improvisée sont les titres de Ravi(e)s (à paraître en 2018) et des albums précédents Les Amants (2005) et Ma langue au chat (2007).

Vivre, écrire, se transformer : se laisser changer par des rythmes-textes-musiques

Les titres de Marine Bercot racontent qu’on peut encore dégager nos horizons, partager des élans à donner à nos vies, reprendre notre énergie dans nos racines, nous laisser aller à vivre submergés d’émotions, nous motiver à donner un sens à tout ça…  Et ce, par et pour de la musique associée à des textes vivants.
Dans ses précédents albums, Marine aime la voix tendre d’Albert, célèbre ses Noces de menthe et sonde les liens familiaux suggérés par l’injonction Occupe-toi de ta mère… Elle se souvient de Charlélie Couture dans J’entends le soleil qui poursuit La balade du mois d’août 75, tandis que son Bleu Marine répond au Blue Valentine de Tom Waits. Elle rend à Ani DiFranco ce qui revient à Ani.
Marine Bercot puise son inspiration dans ce qui la transforme. Tout ce qui transforme Marine peut se transformer en chanson qui, en retour, la transforme et peut être partagé avec tous : la mort d’un père (CaravaneIl est parti, il a filé), le vécu d’un lien fusionnel (Merci parce que je t’aimeLes âmes savantes), l’expérience brutale des ruptures (L’infinimentLe sens). Autant d’opportunités de vivre et d’accompagner des mouvements intérieurs, d’accueillir le détachement comme moyen d’accès à la liberté (Ravie) : on est au cœur de Ravi(e)s.
Ici le masculin et le féminin s’opposent, s’interrogent, se fusionnent, se défusionnent : la vie psychique se lit entre les lignes, le désir se fait connaître au travers de Dans ces conditions et de Ça t’a fait quoi ? On est encouragé à combattre nos enfermements dans les dépendances à la vie surconsommée dans Zoum Zoum, à ne pas consumer sa vie en famille dans On sèche on plie on range, à lever les secrets et à briser les non-dits dans Sur tes lèvres et dans La fille.
On se perd, on se trouve dans les villes avec les titres qui évoquent Berlin Bleu à l’intérieur, New York J’aime ici et ce « Paris qu’on veut garder » avec le titre Partout les cœurs qui veut partager un espoir énergique et pulsionnel, grave et léger.
À l’image de l’esprit du temps.




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