Fait d'hiver...pour une ferveur...
Un
fait divers qui m'avait ébranlée. Un employé des chemins de fer était
entré dans un wagon frigorifique pour le nettoyer, et la porte s'était
refermée derrière lui. Et le voilà enfermé dans ce wagon frigorifique.
Comme c'était un vendredi soir, il est resté tout le week-end dans ce
wagon frigorifique et évidement il est mort de froid. Seulement voilà,
la réfrigération n'était pas branchée et il y avait 18° dans le wagon ! A
l'autopsie, son corps a montré tous les symptômes d'une mort par
refroidissement. Cet homme est donc mort de la représentation qu'il
avait du froid. Il est mort de son imaginaire ! C'est quelque chose
d'extraordinaire !
Nous vivons et nous mourons de nos images, pas de la réalité. La réalité ne peut rien contre nous. La réalité n'a pas de pouvoir contre nous. C'est la représentation que nous en avons qui nous tue ou qui nous fait vivre. Imaginez le contraire, imaginez un employé des chemins de fer enfermé dans un wagon frigorifique branché mais qui survivrait en visualisant le soleil tout un week-end. C'est aussi possible. Bien sûr que c'est possible et c'est ce que nous avons à faire dans cette société, où nous mourons de froid, où nos cœurs meurent de froid. Les pensées négatives sont puissantes et nous aspirent vers leur noirceur. Et la même force est à notre disposition dans la ferveur.
Du bon usage des crises (p.70)
Christiane Singer
Transmis par Martine P.
Nous vivons et nous mourons de nos images, pas de la réalité. La réalité ne peut rien contre nous. La réalité n'a pas de pouvoir contre nous. C'est la représentation que nous en avons qui nous tue ou qui nous fait vivre. Imaginez le contraire, imaginez un employé des chemins de fer enfermé dans un wagon frigorifique branché mais qui survivrait en visualisant le soleil tout un week-end. C'est aussi possible. Bien sûr que c'est possible et c'est ce que nous avons à faire dans cette société, où nous mourons de froid, où nos cœurs meurent de froid. Les pensées négatives sont puissantes et nous aspirent vers leur noirceur. Et la même force est à notre disposition dans la ferveur.
Du bon usage des crises (p.70)
Christiane Singer
Transmis par Martine P.
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