lundi 19 juin 2017

L'intime vivant

J’ai plié mes souvenirs
Froissé le temps d’avant
Ma demeure déménage
Dans ton intime vivant
Mon corps nu dans tes veines
Je parcours tes distances
Je colle à tes parois
L’affolement de ma langue
Nos chairs deviennent marines
Le monde soudain plus grand
J’habite au plus profond
De ton intime vivant…
Florence JERYAS
[transmis par Catherine Smits : merci]
Tableau : Pascale Eyraud - L’Étreinte
posté par Maela 

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