Emmanuelle Bercot
“Derrière la caméra, le sentiment d’être le maître du monde, Dieu même !”
Qu’est-ce qui vous a donné envie de faire ce métier ?
Je voulais être danseuse, puis actrice. Je me suis plus souvent retrouvée serveuse, puis ouvreuse… Un matin, j’ai eu un déclic, je me suis réveillée en me disant qu’il fallait que je passe le concours de La Fémis pour avoir un métier. Je l’ai réussi et j’ai eu la chance de réaliser un premier court-métrage, qui a eu le prix du Jury à Cannes, et un film de fin d’étude, la Puce, qui est carrément sorti en salles.
Qu’avez-vous ressenti la première fois derrière une caméra ?
Le sentiment d’être le maître du monde, Dieu même… (Rires.) La caméra fait partie de mon corps, je suis totalement dans mon élément quand je filme.
Ce qui vous inspire ?
Les gens que je filme, qu’ils soient acteurs ou pas. Ils sont toujours plus importants pour moi que les personnages. J’aime me laisser porter parce qu’ils sont aussi dans la vie.
Ma nouvelle actrice fétiche, c’est Catherine Deneuve
Vos actrices fétiches ?
Isild Le Besco, l’actrice de mes cinq premiers films, elle avait 13 ans sur le premier, je ne pouvais concevoir de tourner sans elle, je n’arrivais à m’exprimer qu’à travers elle, elle était un peu mon double. Aujourd’hui, ma nouvelle actrice fétiche, c’est Catherine Deneuve. Avoir pu tourner avec elle, Elle s’en va, est l’une des choses dont je suis le plus fière dans ma carrière. Mon prochain film la Tête haute, dont le tournage démarre en juillet, sera encore avec elle.
Isild Le Besco, l’actrice de mes cinq premiers films, elle avait 13 ans sur le premier, je ne pouvais concevoir de tourner sans elle, je n’arrivais à m’exprimer qu’à travers elle, elle était un peu mon double. Aujourd’hui, ma nouvelle actrice fétiche, c’est Catherine Deneuve. Avoir pu tourner avec elle, Elle s’en va, est l’une des choses dont je suis le plus fière dans ma carrière. Mon prochain film la Tête haute, dont le tournage démarre en juillet, sera encore avec elle.
Ce que vous vous interdisez sur un tournage ?
De dire « moteur » et « action », c’est trop caricatural. De doubler les scènes, de montrer aux acteurs comment jouer et de porter des talons hauts !
De dire « moteur » et « action », c’est trop caricatural. De doubler les scènes, de montrer aux acteurs comment jouer et de porter des talons hauts !
Jane Campion, présidente du Festival de Cannes, c’est…
… le sommet ! J’ai vu tous ses films, et environ dix fois « la Leçon de piano ». J’ai confiance dans ses goûts et son intégrité. စ
1 commentaire:
Emma devient de plus en plus belle. Est-ce qu'elle pourrait nous donner sa recette de son élixir de jouvence ? :)
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