lundi 26 mai 2014

Joutes verbales




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Lors d'un échange entre les deux rivaux politiques du 18ème siècle, John Montagu, Comte de Sanderich, et le réformiste John Wilkes, Montagu dit à Wilkes :
- « Monsieur, je ne sais pas si vous mourrez sur l'échafaud ou de la syphilis ? »
réplique de Wilkes :
 - « Cela dépend, monsieur si j'embrasse vos principes ou votre maîtresse. »

Lady Astor apostropha un jour Winston Churchill :
- « Monsieur Churchill, vous êtes ivre ! »
Réplique de Churchill :
- « Et vous, Madame, vous êtes laide... Mais moi, demain, je serai sobre ! »

Cindy Crawford à Amanda Lear lors d'un cocktail :
 - « Merci de m'avoir envoyé votre livre, je l'ai adoré. Mais dites-moi, qui vous l'a écrit ?»
 Réplique d'Amanda :
  - « Je suis ravie que vous ayez apprécié mon livre. Mais dites-moi, qui vous l'a lu ? »

 M Le Prince de Conti était fort laid. Aussi sa femme le trompait-elle sans vergogne.
 Un jour, en partant, il lui dit :
 - « Madame, je vous recommande de ne pas me tromper pendant mon absence ! »
Réplique de sa femme :
- « Monsieur, vous pouvez partir tranquille : je n’ai envie de vous tromper que lorsque je vous vois! »

Churchill fit un jour la remarque suivante à son George Bernard Shaw (alors très maigre contrairement à ce premier de forte corpulence) :
- « À vous voir, tout le monde pourrait penser que la famine règne en Angleterre ! »
Réplique de Shaw :
- « À vous voir, tout le monde pourrait penser que c'est vous qui en êtes la cause ! »

Lors d'une visite du palais de Blenheim (maison ancestrale de la famille Churchill ), Lady Astor, l'icône féministe, se retrouva à discuter des droits des femmes avec Winston Churchill, qui n'était pas réputé pour son affection pour le sujet. Au sommet de leur désaccord, Lady Astor s'écria : - « Winston, Si j’étais votre épouse, je mettrais du poison dans votre verre ! »  Réplique du tac au tac de Churchill : - « Eh bien moi, Nancy, si j’étais votre mari, je le boirais ! »

Sacha Guitry et Yvonne Printemps, son épouse du moment, se promènent dans un cimetière.
- « Lorsque vous serez là, on pourra écrire sur la pierre : Enfin froide ! » déclare galamment le spirituel Sacha.
- « Et quand vous y serez, sur la vôtre on pourra écrire : Enfin raide ! »

Je ne sais plus quel animateur de télé pose cette question fondamentale à Michel Blanc :
 - « Être chauve, est-ce un handicap ? »
  - « Je suis chauve, mais j'ai une queue de cheval ! »

Au Conservatoire national d'art dramatique, Louis Jouvet, professeur, à François Périer, jeune élève : - « Si Molière voit comment tu interprètes ton Don Juan, il doit se retourner dans sa tombe ! »
 Et Périer de répliquer du même ton :
- « Comme vous l'avez joué avant moi, ça le remettra en place ! »

Anna Tyskiewicz, future comtesse Potocka, cachait avec soin un strabisme divergent. Mais Talleyrand, le plus célèbre pied-bot de l'Histoire, connaissait cette infirmité. Un jour, elle s'avisa de lui demander : - « Comment allez-vous, Prince ? »
 - « Comme vous voyez, madame ! » répondit Talleyrand.

- « Le maréchal va beaucoup vous manquer !…» dit-on à l’épouse du Maréchal de Boufflers après qu’il fut décédé.
 - « Peut-être. Mais au moins, je saurai où il passe ses nuits ! » réplique-t-elle.

- « Monsieur de Rivarol, combien d’années me donnez-vous ? » demandait une vieille coquette à l’homme célèbre.
 Réponse : - « Pourquoi vous en donnerais-je Madame ? N’en avez-vous donc pas assez ? »

A la fin d'un dîner organisé par Winston Churchill, le maître d’hôtel du héros de la guerre présente la cave à cigares aux invités. L’un d’entre eux, sans le moindre scrupule, en prend cinq, les met dans sa poche et déclare :
 - « C’est pour la route ! »
 - « Merci d’être venu d’aussi loin ! » lui lance Churchill
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