Donne-leur des ailes et fais que les âmes s'envolent !
En ta compagnie, quelle crainte aurions-nous de la perte ?
Ô toi, convertis en gain toutes les pertes !
Secours contre les flèches, les clins d’œil amoureux,
Contre les sourcils en forme d'arcs.
Les idoles ont lèvres de rubis, tu y a déposé du sucre
Pour que les bouches s'entrouvrent à son empreinte.
Ô toi qui remis les clés entre nos mains
Pour que s'ouvre par elles la porte des mondes
S'il se trouve que tu ne sois point parmi nous
Pourquoi boucler nos ceintures à nos tailles ?
Si ton vin n'est pas, qu'aucun signe n'avère,
Quels sont alors les signes que voici, les signes du vin joyeux ?
Si tu es hors de nos pensées,
Par qui ces pensées alors prennent-elles vie ?
Si tu es caché à notre monde,
Par qui les choses cachées se révèlent-elles ?
Abandonne les fables de ce bas monde
Nous les avons prises en dégoût.
Celui qui succomba à la douceur fluide du sucre
Serait-il à serrer en son coeur de tels contes ?
Celui qui s'est fait sol où se posent tes pas
Se souviendrait-il encore des cieux ?
Lie notre langue de pudeur,
Ne nous jette pas dans ces vaines agitations des langues. "
(Djalâl ad-Dîn Rûmî (mystique persan du XIIIe siècle), Soleil
Ô toi, convertis en gain toutes les pertes !
Secours contre les flèches, les clins d’œil amoureux,
Contre les sourcils en forme d'arcs.
Les idoles ont lèvres de rubis, tu y a déposé du sucre
Pour que les bouches s'entrouvrent à son empreinte.
Ô toi qui remis les clés entre nos mains
Pour que s'ouvre par elles la porte des mondes
S'il se trouve que tu ne sois point parmi nous
Pourquoi boucler nos ceintures à nos tailles ?
Si ton vin n'est pas, qu'aucun signe n'avère,
Quels sont alors les signes que voici, les signes du vin joyeux ?
Si tu es hors de nos pensées,
Par qui ces pensées alors prennent-elles vie ?
Si tu es caché à notre monde,
Par qui les choses cachées se révèlent-elles ?
Abandonne les fables de ce bas monde
Nous les avons prises en dégoût.
Celui qui succomba à la douceur fluide du sucre
Serait-il à serrer en son coeur de tels contes ?
Celui qui s'est fait sol où se posent tes pas
Se souviendrait-il encore des cieux ?
Lie notre langue de pudeur,
Ne nous jette pas dans ces vaines agitations des langues. "
(Djalâl ad-Dîn Rûmî (mystique persan du XIIIe siècle), Soleil
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