lundi 11 janvier 2016

Emie sera Emilie

Article paru dans le Télégramme le 11 janvier sous le titre

LA PETITE FILLE de SAINT-BRIEUC





Née dans une famille de musiciens, Émie pratique le piano depuis quatre ans...
Née dans une famille de musiciens, Émie pratique le piano depuis quatre ans déjà. Un critère indispensable pour se présenter au casting.

Émie Benoiston incarnera la fille d'Irène Frachon dans « La Fille de Brest », film actuellement en tournage dans la région. La Briochine a accepté de raconter cette expérience, « inoubliable » quand on a 11 ans.

« Ça faisait longtemps que je voulais jouer dans un film. Alors, quand on a vu l'annonce sur internet, j'ai envoyé ma photo... » Raconté par une petite fille de 11 ans, le monde du cinéma paraît simple et accessible. Pourtant, ce qu'Émie Benoiston ne relate pas, ce sont les critères de sélection stipulés sur l'annonce : « Cherche une fille de 10/12 ans, avec un bon niveau de piano ». Une formalité pour elle : née dans une famille de musiciens à Saint-Brieuc, la petite Émie s'entraîne depuis déjà quatre ans. Après plusieurs essais, c'est elle qui est choisie entre toutes les prétendantes au rôle d'Émilie, la plus jeune des filles Frachon. Élève en classe de sixième, la Briochine a exceptionnellement eu le droit de rater l'école pour assurer ses six jours de tournage en novembre. « Le matin du premier jour de tournage, j'étais très stressée, se souvient Émie. Je n'ai pas beaucoup dormi la veille, j'avais peur de ne pas être à la hauteur ». Mais en moins de deux, la jeune actrice s'habitue aux coulisses, aux séances d'habillage, de maquillage... Et à l'attente entre les prises. Pourtant elle l'assure : « Je ne m'ennuyais jamais, je discutais avec les autres ».

Une « fausse famille » formidable 

Ces jours-ci, elle est de retour dans le Finistère pour quelques derniers jours de tournage. Plus de plans au piano, mais une scène à la plage où la courageuse préado devra sauter dans l'eau en plein mois de janvier ! Émie est tout de même ravie de retrouver l'équipe de tournage, sa « fausse » famille, et la réalisatrice, Emmanuelle Bercot, avec qui elle s'est « tout de suite sentie bien ». Elle avait d'ailleurs déjà vu un de ses films, « La Tête haute », avec Benoît Magimel. Et si la demoiselle n'a pas de scène avec l'acteur français, elle se console avec Sidse Babett Knudsen, sa « fausse maman », qui lui apprend des « chansons en danois » entre les prises.



« J'ai envie d'en faire mon métier »


Depuis le début de son expérience, la demoiselle écrit pour se souvenir de cette aventure cinématographique. Désormais, une question se pose : piano ou cinéma ? La jeune fille répond sans hésiter « le cinéma ! J'ai envie d'en faire mon métier ».

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