Ce n’est qu’en rêve,
Ce n’est que dans l’autre monde du rêve que je te rejoins, à certaines heures,
Quand je ferme les portes
Derrière moi.
Moi qui ai tant méprisé ceux qui rêvent,
Me voici à mon tour ensorcelé,
Pris au filet.
Avec quelles délices morbides je te fais entrer
Dans la maison abandonnée pour t’aimer mille fois
D’une même façon différente !
Ces endroits que nous connaissons tous deux
Chaque nuit nous attendent comme un vieux lit
Et dans l’obscurité il y a des choses qui nous sourient.
J’aime te le répéter,
Mes mains adorent tes cheveux,
Et je te presse doucement contre moi jusqu’à mon sang.
Frêle et douce, tu étreins mon étreinte.
Mes lèvres sur tes lèvres, je te cherche encore et encore.
Parfois, c’est un souvenir. Et parfois,
C’est la fatigue de mon corps qui m’en parle.
Quand vient l’aube cruelle, tu disparais
Et je n’ai plus entre mes bras que ton ombre.
Ce n’est que dans l’autre monde du rêve que je te rejoins, à certaines heures,
Quand je ferme les portes
Derrière moi.
Moi qui ai tant méprisé ceux qui rêvent,
Me voici à mon tour ensorcelé,
Pris au filet.
Avec quelles délices morbides je te fais entrer
Dans la maison abandonnée pour t’aimer mille fois
D’une même façon différente !
Ces endroits que nous connaissons tous deux
Chaque nuit nous attendent comme un vieux lit
Et dans l’obscurité il y a des choses qui nous sourient.
J’aime te le répéter,
Mes mains adorent tes cheveux,
Et je te presse doucement contre moi jusqu’à mon sang.
Frêle et douce, tu étreins mon étreinte.
Mes lèvres sur tes lèvres, je te cherche encore et encore.
Parfois, c’est un souvenir. Et parfois,
C’est la fatigue de mon corps qui m’en parle.
Quand vient l’aube cruelle, tu disparais
Et je n’ai plus entre mes bras que ton ombre.
Jaime Sabines
Transmis par Vivianne Esperanza Rouffart
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