La SNPN l’environnement et Pierre Perret
Engagé depuis des dizaines d’années dans la protection de l’environnement, Pierre Perret vient d’adresser une lettre ouverte à la plus ancienne des associations de protection de la nature française : La Société nationale de protection de la nature (SNPN – créée en 1854).Peu médiatisée, son action de longue haleine a pourtant porté de nombreux fruits. C’est ainsi elle qui gère La réserve naturelle de Camargue, tout comme celle du Lac de Grand Lieu (à côté de Nantes).
Elle a donné naissance (en 1912) à la LPO (Ligue pour la protection des oiseaux).
Sa campagne « Amnistie pour les éléphants » a permis l’arrêt du commerce international de l’ivoire (également dénoncé dans la chanson « Riz pilé » de Pierre Perret), malheureusement aujourd’hui partiellement remis en cause, avec une recrudescence du braconnage sur l’emblématique pachyderme.
L’ibis rouge lui doit également une fière chandelle, à une époque où ses populations (notamment guyanaises) étaient décimées pour les besoins de la plumasserie.
Pierre Perret le sait depuis toujours, la nature est encore trop souvent mise à mal (il l’a d’ailleurs souvent dénoncé : Donnez-nous des jardins, Le monde change, Je te tue ou Vert de colère).
Même si vous n’écrivez pas de chanson, vous pouvez aider la nature en adhérant à la SNPN ou en vous abonnant à ses revues, et la soutenir ainsi dans ses multiples combats : pour les milieux humides, les grands prédateurs (ours, loup…), les éléphants mais aussi des espèces moins connues mais tout aussi importantes pour la biodiversité : la fouine, la belette, le renard, le sonneur à ventre jaune…
Lettre ouverte à nos souriants assassins :
Il n’est jamais trop tard les amis ! Mais nous ne sommes pas sortis de l’auberge loin s’en faut ! Est-il encore temps de se réveiller ?… Oui messieurs les assassins ! Oui on le peut toujours et nous ne baisserons pas les bras !… On est en train de se souvenir que nous avons un « patrimoine » à défendre. Des forêts, de l’eau, des animaux… la mer… et ce n’est qu’au nom du profit, que l’homme, et surtout « VOUS » saccagez tout cela !…Un Himalaya de saloperies se cache au fond de la mer… Deux fois la surface de la France. Excusez du peu. Les trois-quarts de la forêt de Bornéo décapitée laisse des millions de cadavres… pour faire de l’huile de palme ! ou du soja ! On croit rêver !.. Mais non, c’est bien un cauchemar !… Les sanctions – quasi inexistantes – ne vous encouragent-elles pas vous, les destructeurs, les souilleurs professionnels, les assassins de la nature à continuer ?
Un bateau qui dégaze en mer – et il y en a des milliers chaque jour – s’acquittera tout au plus d’une poignée de dollars – s’il est pris en flagrant délit de bêtise malfaisante – Pourquoi ne pas lui offrir une poignée de bonbons en prime lorsqu’il balance impunément en plus tous ses détritus plastiques à la mer ? – Ces « marins modèles » appellent cela en s’esclaffant, « la poubelle quatorze » Riez industriels irresponsables, ricanez bucherons de « l’arbre de vie », vous êtes omniprésents en Russie, en Amazonie, en Afrique… Vous aurez bientôt tout détruit, la flore et les derniers animaux sauvages si utiles à l’équilibre de cette pauvre planète martyr !
Les cancers que vous propagez partout n’épargneront hélas pas nos enfants… mais les vôtres non plus, souriants assassins qui passez votre temps à … nous rassurer !
Avec rancune et détermination ferme de vous rayer de la carte vous aussi !
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