"Dans la vie, nous fréquentons trois types de gens : les séducteurs (qui manipulent notre amour), les "amoureux" (qui mendient notre amour), et les indifférents (qui rejettent notre amour). Méfiez-vous des deux premiers."
Vincent Cespedes
Vincent Cespedes
Et : les "compassionnés" qui nous servent une reconversion de bondieuseries, ces causeurs de l'amour qui jamais ne se remettent en cause et ne causent pas de relations qui les engagent.
Et : les étriqués, les plaintifs, les infirmes, les endurcis, les donneurs d'ordre, les chercheurs de perfection, les quêteurs d’absolu, les bardés de certitudes, ceux qui déclament leur cévé à la seule intonation de leur nom et accumulent plus de distinctions que les combattants sur les colonnes des monuments aux morts.
Et : les humanistes intolérants, les philosophes bornés, les guérisseurs inguérissables, les pervers et les manipulateurs (attention ils font légion), les saboteurs d'existence et les marchands d'illusion.
Et : les incapables d'engagement, les médiocres, les démissionnaires, les indifférents, les autosuffisants, les raseurs, les pleurnicheurs, les faux guerriers qui ne se cuirassent que pour se protéger.
Et : les ours. Et ceux plus redoutables encore qui vous tiennent des épîtres sur l'ouverture du cœur mais dont la disponibilité est à guichet fermé. Coquille close.
Et : ceux qui ne savent jouir que de ce cri de peur qu'ils boivent dans vos yeux, annulent leur visage au profit d'un masque qui les rassure sur leur possibilité d'être aimé, mettent des boulets aux chevilles de l'aimée pour mieux la coucher là dans leur propre ombre et, en dernier recours, fondent l'autre dans un pli du paysage.
Et : les étriqués, les plaintifs, les infirmes, les endurcis, les donneurs d'ordre, les chercheurs de perfection, les quêteurs d’absolu, les bardés de certitudes, ceux qui déclament leur cévé à la seule intonation de leur nom et accumulent plus de distinctions que les combattants sur les colonnes des monuments aux morts.
Et : les humanistes intolérants, les philosophes bornés, les guérisseurs inguérissables, les pervers et les manipulateurs (attention ils font légion), les saboteurs d'existence et les marchands d'illusion.
Et : les incapables d'engagement, les médiocres, les démissionnaires, les indifférents, les autosuffisants, les raseurs, les pleurnicheurs, les faux guerriers qui ne se cuirassent que pour se protéger.
Et : les ours. Et ceux plus redoutables encore qui vous tiennent des épîtres sur l'ouverture du cœur mais dont la disponibilité est à guichet fermé. Coquille close.
Et : ceux qui ne savent jouir que de ce cri de peur qu'ils boivent dans vos yeux, annulent leur visage au profit d'un masque qui les rassure sur leur possibilité d'être aimé, mettent des boulets aux chevilles de l'aimée pour mieux la coucher là dans leur propre ombre et, en dernier recours, fondent l'autre dans un pli du paysage.
Mais si par hasard nos vies s'emmêlent, que le rire nous gagne ! Le bonheur est partout. Même chez les empêcheurs de tourner en rond.
Bien des hommes ont dans les yeux une lueur qui attend d’être vue.
La vie est rencontre. Rien n’est figé.
Bien des hommes ont dans les yeux une lueur qui attend d’être vue.
La vie est rencontre. Rien n’est figé.
D'après La Petite Colère, Maela PAUL, L'Harmattan 2010
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