Jean Marie André Corrignan, entouré des siens, était accueilli, samedi matin, à la mairie, à l'occasion de son 100e anniversaire. Né le 28 avril 1918, dans la ferme familiale à Pluméliau, il perd en 1930 son père, qui était maquignon (marchand de chevaux), renversé par une voiture alors qu'il circulait à vélo. Devenu pupille de la nation, Jean garde un souvenir douloureux des quatre années qui suivirent, passées au pensionnat des orphelins d'Auteuil de l'Abbaye de Langonnet, « élevé à la dure, au pain sec et à l'eau ». Réformé en 1939 pour cause d'ostéomyélite au bras droit, il entame à Questembert une carrière de représentant en vin. C'est à La Poste qu'il rencontre et épouse Yvonne, en 1941 ; trois enfants naîtront de cette union : Anne, Michel et Élisabeth. Reconverti en vendeur de chaussures pendant 30 ans, il a pris sa retraite en 1977 et est venu s'installer dans la commune.
C'est un homme sage et très spirituel à la fois, drôle, malicieux et plein d'alerte qui a reçu la médaille communale des mains du maire. Et de conclure avant de prendre le verre de l'amitié : « La mort n'est pas grave. L'essentiel est d'avoir une pensée pour les absents dans la mémoire des vivants. Je crois en l'esprit et moi, je ne vous oublierai pas... mais il reste encore un peu de fil sur la bobine m'a dit mon médecin ».
« La mort n'est pas grave »
C'est un homme sage et très spirituel à la fois, drôle, malicieux et plein d'alerte qui a reçu la médaille communale des mains du maire. Et de conclure avant de prendre le verre de l'amitié : « La mort n'est pas grave. L'essentiel est d'avoir une pensée pour les absents dans la mémoire des vivants. Je crois en l'esprit et moi, je ne vous oublierai pas... mais il reste encore un peu de fil sur la bobine m'a dit mon médecin ».
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