On mettait à la fenêtre pour la Toussaint une bougie " pour les morts" dans le temps en Irlande
Cette photo me fait souvenir d'une belle histoire. J'habitais Dolan dans les années 80 et j'avais un voisin devenu un ami : Mickael Mac Donagh était son nom . Ma façon de vivre l'avait médusé .
Il habitait dans un mobile- home à l'époque où je venais d'acheter, 250 m plus bas , un vieux cottage ou je vivais l'été lorsque l'Ann Moor était loué, sans eau, sans électricité sans WC, comme à la fin du siècle avant-dernier en attendant d'y faire installer la Fée .
Peu de temps après qu'elle le fut, je me mis à recevoir à Paris des notes d'électricité. Comme si quelqu'un vivait dans cette demi ruine en hiver.
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Je dis mon étonnement à Michael. Il me dit de ne point m'étonner. Les notes étant de son fait ! Comme de chez lui il pouvait voir l'une de mes fenêtres, il aimait se faire croire que je pouvais être là . Alors il descendait à la maison tous les soirs vers 16h. Allumait la lumière puis ressortait par toutes sortes de tempêtes pour l'éteindre 8 heures plus tard, vers minuit.
Touchée par cet attachement lumineusement matérialisé je lui proposai d'apporter aux prochaines vacances 200 bougies d'église longue durée, ce que je fis. Chaque jour vers 16h il allait en allumer une dans un bougeoir comme celui posé dans cette seule embrasure qu'il voyait de chez lui mais n'avait plus au moins à ressortir dans la nuit : le cierge s'éteignait de lui-même .
Une bougie de septembre à mai pour une vivante ailleurs !
Evidemment la cire coulait souvent et je retrouvai le rebord de la fenêtre plus que ciré ! Pendant des années .......
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