mardi 30 septembre 2014
Et à Paris ....
Deux journées de coaching avec Nicolas Dufournet, réalisateur et arrangeur de "Ravie". Ca se passe dans le #93 et c'est trop bien - écrit Marine
lundi 29 septembre 2014
Etre / Being
dimanche 28 septembre 2014
The One for the road Session
We went to the final concert of this 37th Art's week. And enjoyed immensely this good-bye last jig
With the legendary Mairtin O'Connor , his beautiful daughters : Clara and Sinead and his friend Brendan O' Reagan.
samedi 27 septembre 2014
vendredi 26 septembre 2014
The child
for he was born in another time."
Rabindranath Tagore
(1861 - 1941)
jeudi 25 septembre 2014
Fête à L'Ann Moor
Las amis de New Paltz, Etat de New York, USA qui m'avaient si généreusement reçue lors de mon année nord américaine sont reçus à leur tour à l'occasion de la Art's Week où ils se produisent régulièrement mais ce sont encore eux qui nous gâtent avec une soirée de musique émouvante. Betty ( ici en bleu ) and the Baby Boomers ( Jean, Betty, Paul, Steve, Dave, Robert) honoraient cette année la disparition de Pete Seeger en célébrant sa vie d'activiste et sa musique qui nous a tous portés.
( Where are all the flowers gone ? )
Pete Seeger- Sanga Music Inc -BMI
Where have all the flowers gone, long time passing?
Where have all the flowers gone, long time ago?
Where have all the flowers gone?
Young girls have picked them everyone.
Oh, when will they ever learn?
Oh, when will they ever learn?
Where have all the young girls gone, long time passing?
Where have all the young girls gone, long time ago?
Where have all the young girls gone?
Gone for husbands everyone.
Oh, when will they ever learn?
Oh, when will they ever learn?
Where have all the husbands gone, long time passing?
Where have all the husbands gone, long time ago?
Where have all the husbands gone?
Gone for soldiers everyone
Oh, when will they ever learn?
Oh, when will they ever learn?
Where have all the soldiers gone, long time passing?
Where have all the soldiers gone, long time ago?
Where have all the soldiers gone?
Gone to graveyards, everyone.
Oh, when will they ever learn?
Oh, when will they ever learn?
Where have all the graveyards gone, long time passing?
Where have all the graveyards gone, long time ago?
Where have all the graveyards gone?
Gone to flowers, everyone.
Oh, when will they ever learn?
Oh, when will they ever learn?
Where have all the flowers gone, long time passing?
Where have all the flowers gone, long time ago?
Where have all the flowers gone?
Young girls have picked them everyone.
Oh, when will they ever learn?
Oh, when will they ever learn?
mercredi 24 septembre 2014
Belle la vie !
Marine travaille toujours avec bonheur sur son nouveau CD : "Ravie" répétant, avec Pierre Durand, leur mise en scène.
dimanche 21 septembre 2014
Je te l'ai dit
Je te l'ai dit pour les nuages
Je te l'ai dit pour l'arbre de la mer
Pour chaque vague pour les oiseaux dans les feuilles
Pour les cailloux du bruit
Pour les mains familières
Pour l'oeil qui devient visage ou paysage
Et le sommeil lui rend le ciel de sa couleur
Pour toute la nuit bue
Pour la grille des routes
Pour la fenêtre ouverte pour un front découvert
Je te l'ai dit pour tes pensées pour tes paroles
Toute caresse toute confiance se survivent.
Je te l'ai dit pour l'arbre de la mer
Pour chaque vague pour les oiseaux dans les feuilles
Pour les cailloux du bruit
Pour les mains familières
Pour l'oeil qui devient visage ou paysage
Et le sommeil lui rend le ciel de sa couleur
Pour toute la nuit bue
Pour la grille des routes
Pour la fenêtre ouverte pour un front découvert
Je te l'ai dit pour tes pensées pour tes paroles
Toute caresse toute confiance se survivent.
Paul Eluard (L'Amour de la Poésie (1928) N.R.F.
samedi 20 septembre 2014
Demain, rush vers Bally
En bateau par Cherbourg-Rosslare
avec Anne-Marie et Jeff
A nous les bruyères
La Art's week
et même la "suite" !
avec Anne-Marie et Jeff
A nous les bruyères
La Art's week
et même la "suite" !
vendredi 19 septembre 2014
Metronews
Nemo de "The Voice Kids" : "Depuis les auditions, j'ai mué"
17 septembre INTERVIEW – Il fait partie des neuf finalistes de "The Voice Kids". Nemo, qui avait séduit les trois coachs aux auditions à l'aveugle avec "Calling you", va chanter en direct samedi soir pour tenter de remporter la première édition de la version junior du télécrochet de TF1. A la clé : pas d'album comme pour les grands, mais une bourse d'études pour se perfectionner dans la musique.
Comment te sens-tu à l'approche de la finale ?
Je suis grave stressé ! Déjà parce que j'ai complètement mué et je ne sais pas comment va réagir le public. Je n'ai plus les mêmes capacités vocales qu'avant. En plus je suis malade, j'ai attrapé une angine. J'espère être rétabli pour la finale.
Depuis le tournage des auditions à l'aveugle, qui s'est déroulé il y a un presque an, les autres talents ont du bien changer aussi...
Oui, on a tous changé, même si Henri et Paul étaient déjà dans une étape avancée de leur mue. Moi je ne m'en suis pas rendu compte, mais ça s'est passé tout d'un coup cet été. Le Calling you des auditions à l'aveugle ça va être difficile maintenant ! Depuis presque un an, j'ai essayé de vivre ma vie quotidienne sans trop penser à The Voice, même si c'est vrai qu'on était tous impatients que ça commence.
La finale s'annonce serrée. Y a-t-il des candidats que tu redoutes ?
Oh oui ! Déjà je redoute Carla, mais je l'adore car elle chante magnifiquement bien. Je serai très content qu'elle gagne aussi. J'ai aussi peur de Paul, car il est très aimé du public. Après dans mon équipe, je suis un peu en compétition avec Lætitia, qui est ma grande copine, car on est dans le même délire. Ça va être serré !
"J'ai reçu 500 000 demandes d'amis sur Facebook"
Y a-t-il une bonne ambiance entre les talents ?
Oui, ça se passe très bien car on est tous très amis. On se voit régulièrement. C'est bizarre de dire ça, mais on est devenus une petite famille parce qu'on a vécu des moments très intenses. Qu'on perde ou qu'on gagne, on est tous liés à jamais.
Il n'y a pas de compétition entre vous ?
Bien sûr, il y a des gens qui sont plus là pour gagner que d'autres, mais moi personnellement je m'en fiche un peu de remporter l'émission. Je suis tellement heureux d'être en finale et de pouvoir chanter en direct. Et si quelqu'un gagne, ce sera un de mes amis, donc je ne pourrai qu'être content pour lui.
Qu'est-ce que Garou, ton coach, t'a appris ?
Garou, c'est un coach génial, il est super sympa ! Il m'a appris à être autonome et à gérer mon stress parce que ce n’est pas évident de chanter devant autant de gens. De manière générale, The Voice Kids m’a permis d'apprendre beaucoup de chose, c'est une expérience incroyable dont on ressort grandi.
Depuis la diffusion de l'émission, ta vie a du être complètement bouleversée...
C'est fou car le 25 août, dès que je suis passé à la télé, mon portable s'est affolé ! On reçoit 40 000 messages, 500 000 demandes d'amis sur Facebook. D'une minute à l'autre, on devient quelqu'un ! C'est incroyable la popularité que donne cette émission. Dans la rue, les gens me demandent des autographes et des photos.
Tu as déjà de l'expérience dans le cinéma (fils de l'actrice et scénariste Emmanuelle Bercot, Nemo a été nommé au César du Meilleur jeune espoir masculin en 2014 pour Elle s'en va, ndlr.). Est-ce un avantage pour toi ?
Pas vraiment car je ne suis pas arrivé dans The Voice grâce à mes parents, ni pour mon parcours d'acteur. Si je suis là c'est uniquement grâce à moi.
The Voice Kids, samedi 20 septembre en direct dès 20 h 55 sur TF1
A vous de VOTEZ !
Je suis grave stressé ! Déjà parce que j'ai complètement mué et je ne sais pas comment va réagir le public. Je n'ai plus les mêmes capacités vocales qu'avant. En plus je suis malade, j'ai attrapé une angine. J'espère être rétabli pour la finale.
Depuis le tournage des auditions à l'aveugle, qui s'est déroulé il y a un presque an, les autres talents ont du bien changer aussi...
Oui, on a tous changé, même si Henri et Paul étaient déjà dans une étape avancée de leur mue. Moi je ne m'en suis pas rendu compte, mais ça s'est passé tout d'un coup cet été. Le Calling you des auditions à l'aveugle ça va être difficile maintenant ! Depuis presque un an, j'ai essayé de vivre ma vie quotidienne sans trop penser à The Voice, même si c'est vrai qu'on était tous impatients que ça commence.
La finale s'annonce serrée. Y a-t-il des candidats que tu redoutes ?
Oh oui ! Déjà je redoute Carla, mais je l'adore car elle chante magnifiquement bien. Je serai très content qu'elle gagne aussi. J'ai aussi peur de Paul, car il est très aimé du public. Après dans mon équipe, je suis un peu en compétition avec Lætitia, qui est ma grande copine, car on est dans le même délire. Ça va être serré !
"J'ai reçu 500 000 demandes d'amis sur Facebook"
Y a-t-il une bonne ambiance entre les talents ?
Oui, ça se passe très bien car on est tous très amis. On se voit régulièrement. C'est bizarre de dire ça, mais on est devenus une petite famille parce qu'on a vécu des moments très intenses. Qu'on perde ou qu'on gagne, on est tous liés à jamais.
Il n'y a pas de compétition entre vous ?
Bien sûr, il y a des gens qui sont plus là pour gagner que d'autres, mais moi personnellement je m'en fiche un peu de remporter l'émission. Je suis tellement heureux d'être en finale et de pouvoir chanter en direct. Et si quelqu'un gagne, ce sera un de mes amis, donc je ne pourrai qu'être content pour lui.
Qu'est-ce que Garou, ton coach, t'a appris ?
Garou, c'est un coach génial, il est super sympa ! Il m'a appris à être autonome et à gérer mon stress parce que ce n’est pas évident de chanter devant autant de gens. De manière générale, The Voice Kids m’a permis d'apprendre beaucoup de chose, c'est une expérience incroyable dont on ressort grandi.
Depuis la diffusion de l'émission, ta vie a du être complètement bouleversée...
C'est fou car le 25 août, dès que je suis passé à la télé, mon portable s'est affolé ! On reçoit 40 000 messages, 500 000 demandes d'amis sur Facebook. D'une minute à l'autre, on devient quelqu'un ! C'est incroyable la popularité que donne cette émission. Dans la rue, les gens me demandent des autographes et des photos.
Tu as déjà de l'expérience dans le cinéma (fils de l'actrice et scénariste Emmanuelle Bercot, Nemo a été nommé au César du Meilleur jeune espoir masculin en 2014 pour Elle s'en va, ndlr.). Est-ce un avantage pour toi ?
Pas vraiment car je ne suis pas arrivé dans The Voice grâce à mes parents, ni pour mon parcours d'acteur. Si je suis là c'est uniquement grâce à moi.
The Voice Kids, samedi 20 septembre en direct dès 20 h 55 sur TF1
A vous de VOTEZ !
Rania Hoballah
jeudi 18 septembre 2014
Tournage : FINI et bien fini.
EMMA ET GUILLAUME PEUVENT
RENTRER LA TETE HAUTE
RENTRER LA TETE HAUTE
La tête haute toujours en tournage dans le Vercors.
La tête haute. Ce film est le prochain long-métrage d’Emmanuelle Bercot et
pour la seconde fois consécutive, la réalisatrice a choisi Rhône-Alpes
pour décor de son histoire. Après une première partie mise en boîte à la
fin août à Meyzieu dans le Rhône, l’équipe du film est installée depuis
le premier septembre dans le Vercors. Plus précisément, Emmanuelle Bercot a sélectionné la partie drômoise du massif et les alentours de la commune de la Chapelle en Vercors.
Jusqu’au 18 septembre, date de fin de tournage, les curieux pourront croiser Benoît Magimel, l’un des acteurs principaux (aux côtés de Catherine Deneuve et Sara Forestier) mais aussi les jeunes Rod Paradot et Diane Rouxel.
La tête haute
narre le parcours éducatif de Malony, jeune délinquant qu’une juge des
enfants et un éducateur tentent inlassablement de sauver.
mercredi 17 septembre 2014
Un tout petit rien
"Rien – mais qu’est-ce que « rien » ? Pourquoi tant de journées données à vivre ? Est-ce qu’une rose passe un seul jour où il n’y aurait « rien » ? Sans doute pas. Le chuchotement d’une brise, les fêtes galantes d’un oiseau, une mélancolie soudaine du ciel est pour elle un évènement. Il nous reste à traverser la vie avec la sensibilité d’une rose, de façon à ne jamais pouvoir dire, le soir venu : « rien ».
Ce matin, une belle Égyptienne était tombée au fond de l’évier. Les parois se révélaient trop lisses pour qu’elle puisse jamais en sortir. Elle errait dans un pays de zinc, lentement empoisonnée par la nostalgie comme le poète Du Bellay, au XVIe siècle, le fût goutte à goutte dans les marbres italiens, loin de son Anjou natal. Elle a sursauté en me voyant. Combien pèse le cerveau d’une araignée ? Si petit soit-il, il peut contenir l’infini d’une terreur. De trembler pour sa vie avait fait d’elle ma semblable. J’étais l’ange idiot du destin. Je pouvais la noyer, l’écraser. Me penchant sur les abîmes humides, je lui ai parlé – d’abord trop fort : le souffle des voyelles et des consonnes la fit se replier, guetter le pire. Et puis je crois qu’elle a compris. Il y a entre la sainteté et l’effroi un lien très sûr. C’est parce qu’ils ont tutoyé les abîmes que les saints parlent si bien du ciel.
Les œuvres complètes des mystiques peuvent tenir dans la chambre mentale d’une toute petite araignée. Elle s’est détendue imperceptiblement. Je ne l’ai pas prise dans ma main, de peur de froisser sa robe de ténèbres. J’ai cherché une feuille de papier blanc – il y en a partout, brûlant d’un feu patient dans cette maison où l’écriture a envahi chaque centimètre carré – et je l’ai glissée dans l’évier. L’araignée a sauté sur le papier. Une gaieté lui remontait dans les jambes. J’ai secoué la feuille dans un coin de la maison. En souplesse, la brodeuse a atterri et s’est enfuie loin de mon regard.
La vie a continué jusqu’à ce que la nuit vienne tout reprendre du jour dans sa main de croupier aux manches cousues. En épargnant la petite Du Bellay, j’avais crocheté la serrure du temps. Une porte s’était entrebâillée dans le ciel. Je prie cependant le Dieu inconnu de ne plus croiser mon chemin avec celui de la dentellière noire : le nouveau récit serait peut-être sombre. Je ne suis pas un saint. Je le suis sans aucun doute bien moins que cette créature que son angoisse avait ce matin amnistiée, lavée à pleines eaux de toutes ses malices passées. J’avais sauvé Thérèse de Lisieux d’une noyade annoncée. Je ne reverrai sans doute jamais ma belle visiteuse.
J’ai été témoin de son angoisse et de la joie qui la suivit. Je ne suis pas sûr de son identité. C’était peut-être Hildegarde de Bingen, ou la grande d’Avila : l’infortunée était trop petite pour que je puisse lire son nom sur l’étiquette cousue dans le col de sa blouse noire.| Christian Bobin , mais quel génie !
La paix de l'esprit
La paix de l'esprit est un des beaux joyaux de la sagesse
"Calmness of mind is one of the beautiful
jewels of wisdom."
mardi 16 septembre 2014
Route 48
Hey folks, I directed this wee music video for Vickers Vimy:
https://vimeo.com/106201625
3 minutes 42
Partly shot in L'Ann Moor
Une vidéo de Mia Mullarkey en partie tournée à L'Ann Moor
https://vimeo.com/106201625
3 minutes 42
Partly shot in L'Ann Moor
Une vidéo de Mia Mullarkey en partie tournée à L'Ann Moor
C'est la loi ...
"Good thoughts and actions can never produce bad results;
bad thoughts and actions can never produce good results.
We understand this law in the natural world,
and work with it; but few understand it in the mental
and moral world although its operation there
is just as simple and undeviating."
James Allen
As a Man Thinketh
As a Man Thinketh
Pensées et actes justes ne peuvent jamais produire de mauvais résultats
Pensées et actes mauvais ne peuvent jamais produire de bons résultats
Nous comprenons aisément cette loi dans le monde physique et nous travaillons avec elle ; mais il y en a peu qui comprennent qu'il en va de même dans les mondes du mental et de la morale et pourtant elle y opère de manière tout aussi simple et sans dévier.
lundi 15 septembre 2014
Pierre Durand à la Villette
Archie Shepp "Swinging The Blues"
Archie Shepp - saxophone ténor , saxophone soprano , voix
Olivier Miconi - trompette
Pierre Durand - guitare
Carl Henri Morisset - keyboards
Darryl Hall - basse électrique
Steve Mc Craven - batterie
Marion Rampal - chant
& Guests:
Joe Louis Walker - guitare , voix
Amina Claudine Myers - piano , orgue , voix
Archie Shepp - saxophone ténor , saxophone soprano , voix
Olivier Miconi - trompette
Pierre Durand - guitare
Carl Henri Morisset - keyboards
Darryl Hall - basse électrique
Steve Mc Craven - batterie
Marion Rampal - chant
& Guests:
Joe Louis Walker - guitare , voix
Amina Claudine Myers - piano , orgue , voix
Hier soir j'ai entendu PIERRE DURAND jouer avec ARCHIE SHEPP: un talent fou ,
PHENOMENAL
On ne sait si c'est la musique qui l'habite ou si c'est lui qui habite la musique
En tous les cas c'est avec enthousiasme qu'il saute dedans .
Photo par Sylvain Gripoix
Risque et naïveté. Ce sont les mots qui disent le mieux l’esprit de ce premier album. Porté par l’intuition que ce disque aurait le goût d’un « rite de passage », je suis parti enregistrer, seul, en Louisiane. Parce que je ne voulais pas attendre. Parce que la Louisiane est le berceau des musiques qui me portent.
De la Nouvelle-Orléans, je ne connaissais rien. Sauf ce qu’en révélait le flot de livres (Lee Burke) et de films (Jarmusch) engloutis depuis 20 ans ! En posant mon pied sur cette terre, j’avais en tête quelques bijoux, dépouillés et faussement simples : Mule Variations de Tom Waits, Gris-Gris de Dr John, Perfect Day de Chris Whitley. Je souriais en pensant à Hank Jones et son sens aigu de la forme, à Marc Ribot et son insatiable liberté.
Mark Bingham était l’ingénieur du son capable d’obtenir la rugosité de ton que je visais, sans pour autant renoncer au raffinement… Un peu comme un tapis élimé sur une photo ; élimé, certes, mais soigneusement choisi, positionné et mis en lumière.
Mon envie de faire un album qui me ressemble au plus près dicta les règles de cet enregistrement : tout « live » et tout improvisé dans l’instant. Ou presque. De Coltrane, je ne connaissais que la mélodie de fin ; d’Emigré, je n’avais que l’idée de départ : un ticket de métro glissé entre les cordes.
Cette aventure devait me mener le plus loin possible d’un album poli et « propre sur lui », embelli à coups de montages et de soli retouchés. Résultat, l’abum est « roots », sur le fil. Sincère. J’en revendique les aspérités et les défauts. Gommer ce que la musique avait d’accidentel aurait été à l’opposé de la démarche qui est la mienne : prendre des risques, marier les cultures et, avant tout, raconter des histoires.
Pierre DURAND
Voilà ce qui a motivé mon envie de devenir musicien.
Etre au carrefour de toutes les cultures, c'est ma raison d'être.
Je ne pouvais pas trouver plus belle musique que le jazz pour cela.
Ce disque en solo est le premier sous mon nom.
Il a été "REVELATION" Jazzman, "ELU" CitizenJazz, "INDISPENSABLE TOP 6" Jazznews, "Disque du jour" TSF, "OUI" CultureJazz ....
Le Chapitre 2 sera enregistré en novembre 2014 avec le "ROOTS" 4tet.
Le fermier et le boulanger
A
baker in a little country town bought the butter he used from a nearby
farmer. One day he suspected that the bricks of butter were not full
pounds, and for several days he weighed them.
He was right. They were short weight, and he had the farmer arrested.
He was right. They were short weight, and he had the farmer arrested.
At the trial the judge said to the farmer, "I presume you have scales?"
"No, your honor," said the farmer.
"Then how do you manage to weigh the butter you sell?" inquired the judge.
The
farmer replied, "That's easily explained, your honor. I have balances
and for a weight I use a one-pound loaf I buy from the baker."
Le boulanger d'un petit village avait l'habitude d'acheter du beurre au fermier voisin. Un jour il suspecta que le poids des plaques de beurre était inférieur à la livre et pendant plusieurs jours il les pesa . Il avait en effet raison . Elles ne faisaient pas le poids et il fit arrêter le fermier.
Au procès le juge dit au fermier :
- Je suppose que vous avez une balance à poids?
- Non , votre Honneur
- Alors comment pouvez-vous peser le beurre que vous vendez?
- C'est simple à expliquer répondit le fermier , j'ai une balance et pour faire le poids je mets dans l'autre plateau le pain d'une livre que j'achète chez le boulanger.
Tel un homme pense , tel il est
"The outer conditions of a person's life
will always be found to be harmoniously related to
his inner state...
Men do not attract that which they want,
but that which they are."
James Allen
=
Les conditions extérieures de nos vies sont en parfaite harmonie avec notre état intérieur
Nous les Hommes n'attirons pas ce que nous désirons mais ce que nous sommes .
Vous pouvez choisr de voir les choses positivement ou négativement
mais sachez que selon ce que vous choisirez ainsi sera votre journée ;
dimanche 14 septembre 2014
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