lundi 1 septembre 2014

Réparties

 Quand humour rime avec culture ! 
 Robert Surcouf, célèbre corsaire Malouin, répondait à un amiral britannique qui prétendait  : "Vous les Français vous vous battez pour l'argent, nous Anglais, nous nous battons pour l'honneur !!!"
- "Monsieur, chacun se bat pour ce qu'il n'a pas!!!"

Lors d'un échange entre les deux rivaux politiques du 18ème siècle, John Montagu, Comte de Sandwich, et le réformiste John Wilkes. Montagu dit à Wilkes :
 -« Monsieur, je ne sais pas si vous mourrez sur l'échafaud ou de la syphilis. »
 Réplique de Wilkes :
- « Cela dépend, monsieur si j'embrasse vos principes ou votre maîtresse. »

 Lady Astor apostropha un jour Winston Churchill :
- « Monsieur Churchill, vous êtes ivre ! »
 Réplique de Churchill :
- « Et vous, Madame, vous êtes laide... Mais moi, demain, je serai sobre ! »

Cindy Crawford à Amanda Lear lors d'un cocktail :
- « Merci de m'avoir envoyé votre livre, je l'ai adoré. Mais dites-moi, qui vous l'a écrit ? »
Réplique d'Amanda :            
-« Je suis ravie que vous ayez apprécié mon livre. Mais dites-moi, qui vous l'a lu ? »

Le Prince de Conti était fort laid. Aussi sa femme le trompait sans vergogne. Un jour, en partant, il lui dit :
-« Madame, je vous recommande de ne pas me tromper pendant mon absence. »
 Réplique de sa femme :
- « Monsieur, vous pouvez partir tranquille : je n’ai envie de vous tromper que lorsque je vous vois. »
 
 Churchill fit un jour la remarque suivante à son George Bernard Shaw (alors très maigre contrairement à  lui ) :
- « À vous voir, tout le monde pourrait penser que la famine règne en Angleterre. »
 Réplique de Shaw :
- « À vous voir, tout le monde pourrait penser que c'est vous qui en êtes la cause. »

 
 Lors d'une visite du palais de Blenheim (maison ancestrale de la famille Churchill ), Lady Astor, l'icône féministe, se retrouva à discuter des droits des femmes avec Winston Churchill, qui n'était pas réputé pour son affection pour le sujet.
 Au sommet de leur désaccord, Lady Astor s'écria :
- « Winston, Si j’étais votre épouse, je mettrais du poison dans votre verre ! »            
Réplique du tac au tac de Churchill :
-« Eh bien moi, Nancy, si j’étais votre mari, je le boirais ! »

 Au Conservatoire national d'art dramatique, Louis Jouvet, professeur, à François Périer, jeune élève :
 - Si Molière voit comment tu interprètes ton Don Juan, il doit se retourner dans sa tombe.
 Et Périer de répliquer :
 - Comme vous l'avez joué avant moi, ça le remettra en place.

Anna Tyskiewicz, future comtesse Potocka, cachait avec soin un strabisme divergent.
 Mais Talleyrand, le plus célèbre pied-bot de l'Histoire, connaissait cette infirmité.            
 Un jour, elle s'avisa de lui demander :
- Comment allez-vous, Prince ?
- Comme vous voyez, madame.

« Le maréchal va beaucoup vous manquer…» dit-on à l’épouse du Maréchal de Boufflers après qu’il fut décédé.  
-« Peut-être. Mais au moins, je saurai où il passe ses nuits » réplique-t-elle.

- Monsieur de Rivarol, combien d’années me donnez-vous ? » demandait une vieille coquette à l’homme célèbre.
 -«Pourquoi vous en donnerais-je Madame ? N’en avez-vous donc pas assez ?" répondit Riverol

 A la fin d'un dîner organisé par Winston Churchill, le maître d’hôtel du héros de la guerre présente la cave à cigares aux invités. L’un d’entre eux, sans le moindre scrupule, en prend cinq, les met dans sa poche et déclare :
- "C’est pour la route. »
- « Merci d’être venu d’aussi loin, lui lance Churchill.




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