jeudi 10 septembre 2015

4 mois plus tard



Emmanuelle Bercot revient dans Paris Match, sur la panique qui s'est emparée d'elle lorsqu'elle reçut le Prix de l'interprétation féminine pour son rôle dans le film Mon roi, de Maïwenn au Festival de Cannes 2015.
Emmanuelle Bercot fût quelque part, la star du Festival de Cannes 2015. Alors qu'elle avait ouvert la cérémonie en tant que réalisatrice avec La tête haute, l'actrice avait également remporté le Prix de l'interprétation féminine pour son rôle dans le film Mon roi, de Maïwenn.
Invitée plus tard dans la matinale de Thomas Sotto sur Europe1, l'actrice avait avoué vivre "un conte de fée". Mais qu'en était-il le jour J ? Car si les quelques mots prononcés par Emmanuelle Bercot lorsqu'elle reçut sa distinction, n'ont laissé paraitre aucune gêne apparente, l'actrice raconte aujourd'hui l'état de panique dans lequel elle se trouvait avant de monter sur scène.

"Les jambes tremblantes, je gravis les marches"

C'est dans Paris Match qu'Emmanuelle Bercot a choisi de revenir sur ce moment. Celui où elle apprend qu'elle doit redescendre à Cannes en urgence pour la soirée de clôture :"Le film de Maïwenn Mon roi, dans lequel je joue, me vaut une distinction".
Alors que recevoir ce prix est le rêve absolu de toutes les actrices, pour Emmanuelle Bercot, le simple fait de monter sur scène lui provoque des sueurs froides. "Je suis trop émotive, l'idée de monter sur scène m'est insupportable. Mes mains tremblent si fort que je suis incapable d'écrire un texto", explique-t-elle. "En larmes, je me précipite chez moi. Le téléphone sonne. C'est Maïwenn :  'As-tu une robe ?' Je suis tellement à côté de mes pompes que je boucle ma valise sans rien dedans tout en échafaudant une série d'excuses pour tout annuler".

L'actrice raconte les péripéties de cette journée, pendant laquelle elle prie pour que sa robe n'arrive jamais. De son arrivée à Cannes ou une moto-taxi l'embarque pour l'emmener en vitesse au Majestic ou coiffeurs et maquilleurs l'attendent. "Sur un portant : une trentaine de robes. J'en prends une au hasard, avoue l'actrice. En vingt minutes, on est prêtes. A 19 h 30 on entre dans la grande salle. Tétanisée, je m'accroche à mon fauteuil, espérant qu'on ne m'appellera pas. J'entends mon nom [...] Les jambes tremblantes, je gravis les marches et, dans un état second, bredouille quelques mots".Qui s'en serait douté ?

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