d'Ingmar Bergman, l'actrice incarne avec émotion une psychiatre en pleine dépression. Un texte ardu mais fort, dans lequel l'on s'égare agréablement.
Emmanuelle Bercot n'est pas une artiste comme les autres. C'est une personnalité audacieuse, une âme forte. Elle a du caractère et une indépendance d'esprit qui l'a toujours tenue éloignée des chemins trop frayés. Le cinéma est son territoire le plus familier. Mais qu'elle écrive, réalise, joue, elle a toujours frappé professionnels et public par la force parfois dérangeante de son propos. On voit donc mal qui d'autre qu'elle, aujourd'hui, pourrait soutenir le long parcours, éprouvant, qu'elle accomplit, sous la direction du metteur en scène Léonard Matton, dans
Face à face d'
Ingmar Bergman.
Le miracle, avec elle, pourtant rare au théâtre, c'est qu'elle est l'évidence même. Parfois, elle se joue d'espiègles mimétismes. Ainsi, l'an dernier,
dans Dîner en ville de Christine Angot, mis en scène par Richard Brunel, elle reprenait la gestuelle, la manière de dire de l'écrivain. C'était très finement mené…
Mais en Emmanuelle Bercot, ce n'est pas la composition qui ...
La suite est réservée aux abonnés ( ce que je ne suis pas ) dans Le Figaro Premium Culture du 10 janvier 19 si vous l'avez .
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