Un jour peut-être saurons-nous nous tenir face à face sans avoir à demeurer sur nos gardes. Sans suspecter l'autre ou avoir soi-même recours à la ruse, aux masques, aux feintes. Sans être contraints de s'affronter, ta parole contre la mienne. Mais en nous cherchant mutuellement dans le ciselage en mots de nos blessures respectives - ou négociant nos futurs possibles.
Nous n'aurons accès l'un à l'autre qu'à ce prix : celui de la reconnaissance de notre fragilité respective…
Maela Paul
La Petite Colère L’Harmattan, 2010
Sculpture : Javier Marin
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire