dimanche 20 janvier 2019

Une analyse qui donne envie


De 
Veronique Multon 
J’étais dubitative en allant voir »Face à face”d’Ingmar Bergman à l’Atelier. Bienvenue chez les fous et les malades de l’âme. J’avais lu que le texte était dur- Il est surtout fort et juste. Je l’ai trouvé incroyable. La mise en scène distille savamment l’inquiétude, le cauchemar et l’angoisse: les images projetées y contribuent. 
Les changements de scènes sont très bien réalisés, en direct sur le plateau: c fluide. Et puis, et puis....il y a Emmanuelle Bercot: et rien que pour elle il faut y courir. Sobre, vraie, sincère et authentique c’est une belle comédienne: habitée et émouvante. Allant de l’hystérie aux larmes en passant par le rire ou le chagrin. C’est violent et fascinant. Elle est toujours juste, d’une vérité incroyable. Alors oui c’est pt être un peu long...? Pas vraiment. Les seconds rôles sont parfois un peu grotesques (on peut regretter que le personnage du grand père soit masqué et grimé de façon effrayante) Le rôle de l’ami, Thomas, est très bien interprété. C’est assez remarquable. Et le texte....”Ce n’était rien....juste un peu de désespoir.”
Il faut toujours mettre qqchose de fort entre soi et la mort: sinon c’est insupportable.” Chapeau.


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