Le seul survivant d’un naufrage a été porté par les vagues sur une petite île déserte.
Tous les jours, il priait pour que quelqu’un vienne le sauver et, tous les jours, il scrutait l’horizon pour entrevoir le moindre signe d’aide, mais personne ne venait jamais.
Il a donc décidé de se bâtir une petite hutte avec des arbres morts et des feuilles de palmier afin de se protéger contre les intempéries, les animaux, ainsi que pour mettre à l’abri les quelques possessions qu’il avait sauvées du naufrage.
Après une semaine de travail assidu, sa hutte était complétée et il en était très fier. Citadin de nature, notre homme n’était pas habitué de travailler de ses mains.
Quelques jours plus tard, à la tombée du jour alors qu’il revenait de chasser pour se procurer de la nourriture, il a trouvé sa petite hutte en feu.
Déjà qu’il se sentait terriblement malchanceux de se retrouver seul, égaré sur une île déserte, encore fallait-il que le pire lui arrive.
Il avait tout perdu dans cet incendie. Après le choc initial, le chagrin et bientôt la colère l’ont habité. Il s’est mis à genoux sur la plage et a crié :
« Mon Dieu, comment peux-tu me faire ça ? »
Complètement découragé et fatigué, il s’est mis à pleurer à chaudes larmes, et il s’est endormi ainsi sur la plage.
Très tôt, le lendemain matin, il a été réveillé par le bruit d’un bateau qui approchait de son île. Il était ainsi sauvé.
Arrivé sur le bateau, il a demandé au capitaine :
« Comment saviez-vous que je me trouvais ici ? »
Le capitaine de lui répondre :
« Nous avons vu votre signal de fumée. »
Même si dans la majorité des cas, les bienfaits ne nous sont pas toujours apparents au premier coup d’œil, tout ce qui nous arrive dans la vie survient toujours pour une raison bien précise. Rien n’est accidentel.
Devant un problème, le perdant se dit :
« Pourquoi moi ? ».
Le gagnant se dit :
« Si ça m’arrive c’est que ça devait m’arriver. »
La vie nous confronte tous quotidiennement à une série de grandes opportunités brillamment déguisées en situations qui semblent impossibles.
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