jeudi 15 novembre 2018

Face à face






Emmanuelle Bercot dans Face à Face d’après le scénario de Bergman dans une mise en scène de Léonard Mat   ton




Emmanuelle Bercot photo Jean-Louis Fernandez
Face à face est l’histoire d’une dépression ; celle d’une psychiatre qui va traverser les étapes de sa maladie et accomplir, sur elle-même, sa propre analyse. Lorsqu’elle commet une tentative de suicide aux somnifères, elle perd la conscience du réel et alterne plusieurs phases de rêves. Le spectateur plonge alors avec elle dans son inconscient, à la recherche de la source de son trauma…

D’après Ingmar Bergman
Mise en scène Léonard Matton
Assistanat mise en scène Camille Delpech
Scénographie et lumières Yves Collet
Création sonore Olivier Renet
Musiques Jules Matton
Création costumes Raoul Fernandez
Dramaturgie Michel Archimbaud
Conseil artistique Roch-Antoine Albaladéjo
Avec David Arribe, Emmanuelle Bercot, Philippe Dormoy, Thomas Gendronneau, Lilith Grasmug, Évelyne Istria et Nathalie Kousnetzoff

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Emmanuelle Bercot, actrice d’exception, récompensée par le Prix d’interprétation au Festival de Cannes, nous offre un face à face époustouflant et remarquable avec son personnage Jenny Isaksson. Sur les planches, six comédiens éblouissants endossent, autour d’elle, une vingtaine de rôles, archétypes aux yeux de l’héroïne.

Adapté d’un film d’Ingmar Bergman, ce spectacle haletant retrace l’histoire d’une femme qui se croit libre, une femme qui se veut forte, une femme qui se détruit, une femme qui se reconstruit. Jenny Isaksson, psychiatre, refuse de voir qu’elle bascule peu à peu dans une dépression. Ce n’est qu’au moment où elle manque de sombrer qu’elle trouve la force d’analyser ses sentiments au travers de profondes réflexions et d’instants oniriques. Divisée entre conscience et inconscient, elle plonge en elle-même pour en sortir libérée. Dans cette mise en scène de Léonard Matton, la lumière omniprésente vient éclairer une banquette blanche qui devient à la fois le divan d’un analyste, le lit d’un couple, un canapé de salon ou encore un lit d’hôpital. La musique de Jules Matton n’est pas en reste puisque le son d’un piano résonne dans cette pièce. Cette création met en avant l’immédiateté du jeu des acteurs, entre rêve et réalité.
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