De son vivant

Aujourd'hui Emmanuelle entame le tournage de son prochain film qui traitera lumineusement de l'histoire d'une mère Catherine Deneuve qui perd son fils Benoît Magimel du cancer .
Le titre : De son vivant

Catherine Deneuve m'inspire dit Emmanuelle qui l'aime profondément

Le drame familial De son vivant réunira Catherine Deneuve, Benoit Magimel et Cécile de France.

Après un road-movie (Elle s’en va, 2013), un drame social (La Tête haute, 2015) et un thriller médical (La fille de Brest, 2016), Emmanuelle Bercot s’attaque encore à un sujet délicat pour De son vivant : la maladie au cœur d’une relation mère/fils. Pour son nouveau film, la réalisatrice reste fidèle à ses deux acteurs fétiches, Catherine Deneuve (Les demoiselles de Rochefort, Le Dernier Métro) et Benoît Magimel (La Douleur, Une fille facile). Pour chacun des deux comédiens, il s’agira de leur troisième tournage avec Emmanuelle Bercot.

Sur le plateau de C à Vous (France 5) pour la promotion de Fête de Famille de Cédric Kahn où elle joue la fille de Deneuve, Emmanuelle Bercot expliquait récemment écrire directement en pensant à la reine du cinéma français : « J’écris pour elle. Je l’entends quand j’écris et elle m’offre sur un plateau ce que j’ai entendu. Je ne la dirige pas, je la regarde. » Cécile de France et le médecin oncologue Gabriel Sara (qui a inspiré le film à la cinéaste) complètent le casting. De son vivant racontera l’histoire d’un trio pendant un an : un fils condamné par un cancer, une mère en souffrance face à son impuissance et un médecin essayant de faire son travail. « Une année, quatre saisons, pour « danser » à trois avec la maladie, l’apprivoiser, et comprendre ce que ça signifie : mourir de son vivant », résume Le Film Français.

Le long-métrage a commencé son tournage le 11 octobre à Paris et ses alentours pour neuf semaines. Emmanuelle Bercot, comme pour Polisse de Maïwenn, Elle s’en va et La Tête haute, en est la coscénariste avec Marcia Romano. Selon la cinéaste auréolée d’un prix d’interprétation à Cannes en 2015 pour Mon Roi de Maïwenn, ce film doit « être lumineux sur un sujet douloureux ».