Quelquefois quand je suis nostalgique c'est en écoutant Leny que je m'en sors le plus rapidement
A l'époque ca me semblait normal mais quand je réalise maintenant qu'il pouvait faire des heures de route avant ses galas en Bretagne pour venir me voir 1/4 d'heure à Beg Meil pendant mon service au bar crêperie de la Duchesse Anne, je trouve ca incroyable vraiment. Quand je le voyais plus longtemps on reprenait des fois ses textes ( enfin disons que j'étais là quand il les reprenait et que penchée sur son épaules j'aurais pu et pouvais ajouter, retirer ou changer un mot ) On s'est réécrit vers la fin de sa vie parce que disait il, il est des histoires que l'on n'oublie jamais. Toutefois il n'est jamais parvenu jusque' à l'Ann Moor entre 2013 quand je suis rentrée de voyage ) et 2015 ( quand il a entamé le sien ) Mais c'est précieux de le savoir là, de l'écouter, avec le coeur . C'est aussi ce que fait sur cet extrait ce non moins merveilleux Fabrice Luchini et ça me touche . On est encore nombreux à aimer Lény à la vie, à la mort. Son authenticité, sa tendresse, son intégrité donnent encore et toujours de la force : c'est fort.
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