I wandered lonely as a cloud
That floats on high o'er vales and hills,
When all at once I saw a crowd,
A host, of golden daffodils;
Beside the lake, beneath the trees,
Fluttering and dancing in the breeze.
Continuous as the stars that shine
And twinkle on the milky way,
They stretched in never-ending line
Along the margin of a bay:
Ten thousand saw I at a glance,
Tossing their heads in sprightly dance.
The waves beside them danced; but they
Out-did the sparkling waves in glee:
A poet could not but be gay,
In such a jocund company:
I gazed-and gazed-but little thought
What wealth the show to me had brought:
For oft, when on my couch I lie
In vacant or in pensive mood,
They flash upon that inward eye
Which is the bliss of solitude;
And then my heart with pleasure fills,
And dances with the daffodils.
William Wordsworth
(1770 - 1850)English Romantic poet
2 commentaires:
PHOTO LUMINEUSE....
Qu'il en soit ainsi de ce beau mercredi ensoleillé.
LES JONQUILLES
Dans les bois d'Echillais, c'est encore l'hiver pour les arbres : pas la moindre feuille pour cacher la nudité grise des branches. Seuls quelques rameaux enrubannés de lierre.
Le sous-bois a devancé les arbres. Il s'est déjà vêtu d'un tapis de verdure émaillé de jonquilles.
Ces dames ont le souci de l'élégance ; elles ornent leur cou d'une collerette étoilée jaune tendre.
Altières sur leur tige raide, elles jouent en silence de leurs petites trompette de cuivre afin que nul n'ignore que le printemps arrive.
Mon panier d'osier déborde de fleurs.
Je quitte le bois avec à mon bras une provision de soleil et de joie.
Je n'en connais pas l'auteur, mais ce texte accompagné d'une belle jonquille sur un lit de feuilles vient de me revenir à l'esprit.
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