"Il y a un matin
où les grands ciels sont faits pour nous,
où les cailloux avancent avec nos marches,
où se disperse sans regret
ce qu’on ne saura jamais.
Rien
n’effraie plus les souffles qui respirent en passant.
Écoute :
les routes tremblent, même pour les chercheurs d’or,
nos défaites ont faim de nous
plus que nous le croyons,
mais sur ton cou, les colliers se changent un à un,
pour annoncer le jour qui vient, le jour qui tourbillonne,
et ton rire lance sa première salve
en ouvrant grands les rideaux de survie. »
Extrait de "C'est bien ici la terre", Dominique Sorrente
posté par Maela Paul sur FB
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